Informations
Les chroniques d’Ambrosia est un univers rpg Steampunk/Victorien, interdit aux moins de 18 ans, aux avatars réels en 400*250 px et qui ne vous demandera aucunminimum de ligne, ni d’activité. Notre forum a été ouvert le 22/01/2017 et fête ses 6 ans. Il est une création originale de Carmina et Valcret. Les Chroniques d’Ambrosiaest un forum rpg d’intrigues politiques et religieuses dans un univers semi-fantastique.
PERIODE DE JEU
été 440 AM
été 440 AM
PUPILLE - Onésime de Malterre, espion et chercheur
2 participants
Page 1 sur 2 • 1, 2
Dim 5 Fév 2017 - 0:28
Invité
Invité
Onésime de Malterre
ft. Park Bo Gum
Surnom : ...
Âge : 23 officiellement
Métier : Espion et chercheur
Nationalité et origines : Ambrosien officiellement, en réalité originaire de la ligue raclusienne
Situation conjugale : Célibataire
Culte : Roya
Orientation sexuelle : asexuel pour le moment
Groupe : Pupille
Âge : 23 officiellement
Métier : Espion et chercheur
Nationalité et origines : Ambrosien officiellement, en réalité originaire de la ligue raclusienne
Situation conjugale : Célibataire
Culte : Roya
Orientation sexuelle : asexuel pour le moment
Groupe : Pupille
Carnation : Peau pâle
Taille : 1m80
Corpulence : Fine musculature
Cheveux : Courts, noir corbeau
Yeux : Noirs
Signe(s) distinctif(s) : Cicatrices dans le dos dues à des coups de martinet ou de badine durant son esclavage, pulpe des doigts un peu rugueuses à cause de la pratique du violoncelle.
Taille : 1m80
Corpulence : Fine musculature
Cheveux : Courts, noir corbeau
Yeux : Noirs
Signe(s) distinctif(s) : Cicatrices dans le dos dues à des coups de martinet ou de badine durant son esclavage, pulpe des doigts un peu rugueuses à cause de la pratique du violoncelle.
Caractère Sauvage, comme un animal qui a l'amour de la liberté si bien chevillé au corps que toute tentative de le dominer ou le contrôler laisseront deviner un rictus amer sur ces lèvres accoutumées au mensonge.
Sauvage comme le vaste océan qu'il regrette si souvent et guette par delà les fenêtres de l'ambroisie embrumée: si le peuple se délecte de cette méritocratie, lui n'oublie pas qui détient réellement le pouvoir...
De ces opinions découle une morgue prête à se transformer en hargne, difficilement contenue face aux dignitaires fourmillant dans le palais. Les serviteurs le jugent si fier qu'ils murmurent tout bas qu'Onésime refuse leur service au prétexte qu'il aurait pris goût à l'esclavage durant son séjour à Jeabhol. Ses objectifs méritent bien qu'il laisse courir ces rumeurs pour mieux cacher sa véritable identité.
Dans l'intimité d'une famille ou d'une amitié, Onésime est d'un naturel fantaisiste, quoique toujours rétif à toute tentative de manipulation ou de contrôle. L'humour est un bon moyen de masquer les vieilles blessures, de même que les projets à corps perdu. La tête parfois un peu trop pleine de grandes idées, l'héritier de Malterre peut sembler insensible à certains aspects de l'existence. Fuyant l'amour, qu'il considère comme une nouvelle forme de prison, il ne comprend pas ce qui est pour lui l'une des plus grandes aliénations.
Ajoutons enfin qu'il ne manque guère de sarcasmes lorsqu'il entend de jeunes aristocrates se plaindre de leur condition: quoique favorable à la suppression de l'esclavage, l'ancien servant raclusien considère qu'un échange de rôles serait fort à propos dans certaines situations.
Sauvage comme le vaste océan qu'il regrette si souvent et guette par delà les fenêtres de l'ambroisie embrumée: si le peuple se délecte de cette méritocratie, lui n'oublie pas qui détient réellement le pouvoir...
De ces opinions découle une morgue prête à se transformer en hargne, difficilement contenue face aux dignitaires fourmillant dans le palais. Les serviteurs le jugent si fier qu'ils murmurent tout bas qu'Onésime refuse leur service au prétexte qu'il aurait pris goût à l'esclavage durant son séjour à Jeabhol. Ses objectifs méritent bien qu'il laisse courir ces rumeurs pour mieux cacher sa véritable identité.
Dans l'intimité d'une famille ou d'une amitié, Onésime est d'un naturel fantaisiste, quoique toujours rétif à toute tentative de manipulation ou de contrôle. L'humour est un bon moyen de masquer les vieilles blessures, de même que les projets à corps perdu. La tête parfois un peu trop pleine de grandes idées, l'héritier de Malterre peut sembler insensible à certains aspects de l'existence. Fuyant l'amour, qu'il considère comme une nouvelle forme de prison, il ne comprend pas ce qui est pour lui l'une des plus grandes aliénations.
Ajoutons enfin qu'il ne manque guère de sarcasmes lorsqu'il entend de jeunes aristocrates se plaindre de leur condition: quoique favorable à la suppression de l'esclavage, l'ancien servant raclusien considère qu'un échange de rôles serait fort à propos dans certaines situations.
Histoire :"Esclave de corps, d'esprit libre" disait Sophocle. Pensée d'homme libre, libre de son temps, libre de se plaindre d'un corps qu'il n'employa jamais sous la contrainte du fouet.
Quelle est la liberté de l'esclave? Etais-je libre d'être arraché aux bras de ma mère lorsque je fus vendu, enfant, à un nouveau propriétaire? Etais-je libre du lieu, du moment lorsque de ces blanches mains s'exhalaient, ainsi que des soupirs, les notes mélancoliques ou heureuses commandées par le maître, accrochées à la partition de ma lamentable vie comme autant de perles regrets sur la portée tissée d'un temps qui ne m'appartenait point. Libre de résister pour mieux mourir... en esclave.
Etais-je même libre de ces pensées qui me hantaient, tournoyant à l'orée de ma conscience comme autant de spectres nés d'un passé que je n'avais point choisi? Je plaignais et enviais tout à la fois les autres serviteurs prompts à cueillir de leur âme assoiffée et meurtrie chaque goutte du plus simple bonheur, insouciants de ces remises en cause. Longtemps, je m'essayais à cet exercice: en vain. Les écrits des philosophes avaient eu raison d'une ignorance qui eût pu m'être profitable alors.
Remontons, si vous le voulez bien aux origines qui virent forger les chaînes de mon illutre ancêtre, condamnant du même coup tous les maillons de sa descendance. En l'an de grâce 287 eut lieu la tristement célèbre guerre perdue, qui malgré son nom ne fut pas perdue pour tout le monde. Asato Ikeda, riche marchand originaire de Sinmul, patricien et fervent croyant d'Ameth prit une part importante dans le conflit, plaçant à la disposition des cités dissidentes une portion importante de sa fortune. Une fois le calme ramené au sein de la ligue raclusienne, les principaux instigateurs du conflit furent réduits en esclavage et leurs biens saisis afin de servir à la reconstruction des cités. Leurs familles furent par ailleurs dispersées afin de tuer toute ferveur religieuse en faveur d'Ameth. Asato Ikeda se trouva faire partie de ces malheureux élus, entraînant dans sa chute toute sa maisonnée et attirant sur son nom la honte et le déshonneur.
Il aura fallu plus d'un siècle afin que son plus lointain rejeton, tel le fruit tombé loin de l'arbre, puisse croître et se libérer du poids de ces racines qui l'avaient tout d'abord condamné à la servitude.Je naquis sous le nom d'Inari Ikeda en l'an 414, dans la cité de Miyrt, remarquable pour ses travaux de mécanique et d'horlogerie, coulant dans les premiers temps de mon existence des jours plutôt heureux. Esclaves de maison d'une riche famille d'ambassadeurs, notre travail était certainement moins laborieux que ceux de nos frères de misère destinés aux champs ou aux mines. Je n'ignorais point la cause de notre assujettissement et fus élevé _ou devrais-je dire conditionné_ pour haïr Ameth et le protectorat en partie responsables de nos malheurs.
Je fus remarqué, à l'âge de mes 6 ans, par une petite fille de 6 ans mon aînée, héritière de l'un des amis de mes maîtres. La jeune demoiselle, déjà dotée d'un certain tempérament, s'enticha de moi et me réclama à ses parents pour lui servir de page. Vendu à la famille de Valombre, je devins donc un paedagogianus ( http://mediterranees.net/civilisation/Rich/Articles/Esclaves/Paedagogiani.html ), élevé pour servir de serviteur personnel à Mlle Euphrosine de Valombre. Mademoiselle était férue de musique, je dus donc apprendre le violoncelle; Mademoiselle aimait les grands maîtres de philosophie, dès lors, je m'imprégnais à son contact des pensées d'Aristote, Platon, Socrate, Epicure, Sophocle et tant d'autres, malmenant par la même occasion ma naïveté primitive; Mademoiselle était férue de mécanique et d'horlogerie, je la secondais dans l'élaboration de ses plans ou dans le démontage de petites pendules ou de phonographes afin de percer les secrets du tic-tac de leur coeur ou leur apporter une touche d'amélioration. Mon éducation se trouva donc à peu près complète grâce à Mademoiselle.
Parvenue à l'adolescence, Euphrosine devint une princesse tyrannique et le cauchemar de ses géniteurs. J'assistais avec une joie sauvage à ses emportements, un sourire indompté s'épanouissant sur mes lèvres tandis que mes maîtres, si prompts à châtier leurs esclaves, devenaient esclaves à leur tour. La révolte de la jeune fille trouvait quelque écho en mon âme faussement soumise, et par son comportement elle se fit l'exutoire de ma colère. Cet amusement fut pour moi de courte durée et l'inquiétude vint lui succéder: Mlle de Valombre devint pupille à l'âge de 18 ans, en l'an 425, promise à la vie ambrosienne par la même occasion. Elevé pour devenir son compagnon, je devenais relativement inutile en son absence; ce pupillage représentait en outre pour leur famille l'occasion d'acquérir quelque influence au sein de l'empire de vapeur, voire nouer par le biais d'un mariage une alliance avec une famille étrangère.
Un esclave inutile représente une bouche à nourrir pour rien; le patriarche loua donc mes services à l'un de ses amis, horloger et fabricant de jouets mécaniques de son état. Satisfait de mes compétences, ce dernier voulut prendre la mer pour Jeabhol afin d'y exposer ses oeuvres et me chargea de l'accompagner afin de l'aider: bien mal lui en prit car nous fûmes victimes de pirates issus des rivages de Smyrne, cité-état qui s'était fait une spécialité du trafic d'esclave et s'arrangeait pour en capturer sur les mers. Si mon maître temporaire en fut quitte pour une rançon, la capitaine du navire, Victoria décida de me garder dans l'équipage, trouvant à son goût mon visage qu'elle jugeait androgyne. D'esclave je devenais pirate et bandit, quelle promotion mes amis!
Je devins mousse dans un premier temps, servant sur le bateau le jour et dans la cabine de ma nouvelle patronne la nuit, mais non pas comme vous pourriez l'imaginer... Oh non. Victoria commençait par me déshabiller puis me faisait enfiler... une robe. Oui, une robe, puis des colliers et un joli chapeau. A ses côtés je devais me tenir comme une dame et l'écouter deviser, jouer du violoncelle tandis qu'elle chantait _faux, pour le plus grand bonheur de mes oreilles_ l'aider dans sa couture _d'après vous, qui réparait les voiles trouées?_ l'aider à se coiffer, jouer ensemble des pièces de Shakespeare... Elle finit par m'avouer un soir qu'elle avait raté sa carrière de cantatrice puis, s'étant amourachée d'une amante pirate avait rejoint son équipage; son amante morte lors d'un combat lui avait laissé le commandement du navire. Malheureusement, Victoria trouvait peu de femmes intéressées par le métier de pirate et se sentait parfois excédée de commander un équipage masculin. De mon côté, j'étais passé de l'incrédulité au soulagement puis à la lassitude. J'avais 13 ans et je commençais à éprouver un certain ras-le-bol à jouer à la poupée, sachant que j'étais la poupée. Au risque de la mécontenter, je l'implorai de changer quelque peu d'activités et lui proposai de nous employer ensemble à la création de nouvelles armes à feu ou d'enregistreur vocaux pour _oui, j'osai_ faire entendre sa voix au monde entier ou surprendre ses ennemis comme une sirène afin de prendre l'avantage au combat. Sensible à mes flagorneries, elle accepta quoique je fusse contraint de continuer à porter la robe (de dentelle, non de bure.) Elle désigna par ailleurs un vieux loup de mer pour m'apprendre le combat au pistolet et le lancer de couteaux, et un fringant matelot pour m'enseigner le combat à l'épée. Je commençais enfin à m'intégrer.
7 années s'étaient écoulées. Je grimpais à présent comme un singe aux cordages afin de rejoindre la vigie, faisait valser mes couteaux lors des abordages où l'adversaire avait le regret de se trouver du courage, m'amusait à bricoler de nouvelles armes en m'achetant des métaux issus des fonderies eskroises avec ma part de gains issus de nos rapines. J'avais 20 ans et quoique ma mine ne fut point des plus masculines, Victoria avait considéré le jour de mes 15 ans que les robes ne me seyaient plus: la nature avait fait son oeuvre et ma voix muante sonnait en désaccord avec les froufrous dont les nuits m'avaient vu affublé jusque lors. Par une belle matinée de printemps, nous délaissâmes les embruns et fîmes escale au port de Sinmul afin de nous ravitailler. L'équipage se dispersa qui pour boire, jouer, rechercher galante compagnie, et je m'acheminais moi-même vers la place du marché lorque je fus vigoureusement empoigné par deux hommes qui malgré mes protestations et mes cris me traînèrent sans ménagement jusque dans une villa où m'attendait un vieillard à la vue déclinante.
"Est-ce lui, Monsieur?"
L'ancien me regarda et les protestations que je sentais poindre, prêtes à franchir les portes de mes lèvres moururent avant même d'être nées face à ce regard. Ah ce regard! Aussi profond que l'abîme défié durant toutes ces années passées à écumer les mers, deux orbites creusées par les souffrances où l'oeil, rendu hagard par la douleur, semblait couler sur les choses avec la même stupeur que l'homme observant le gouffre du temps dévorant les heures. Figurez-vous ce regard soudain illuminé, transfiguré par l'espoir, les blanches broussailles de sourcils soulevées, la lèvre tremblante sous l'émoi, la bouche enfin qui sourit et m'appelle:
"Mon fils!"
Moi qui ne m'étais pas entendu appeler fils depuis mes 6 ans, j'étais tout chose. Le petit vieux demanda à me serrer dans ses bras et, faute de me sentir capable de lui briser le coeur, j'acceptai son étreinte.
"Allez, vous aurez votre récompense!" lança-t-il aux deux hommes. "Firmin!"
"Me voici, Monsieur"
"Veillez à dédommager ces messieurs pour leur peine."
"Bien, Monsieur. Autre chose, Monsieur?"
"Oui: regardez qui voilà!"
Le Firmin, domestique fidèle d'une cinquantaine d'années, me dévisagea et la même surprise réjouie que son maître s'empara de ses traits
"Vous l'avez retrouvé, Monsieur! C'est extraordinaire!"
"N'est-ce pas, Firmin?" Lui répondit Monsieur dans un sourire "Tâchez de le rendre présentable pour le dîner."
"Assurément, Monsieur."
D'esclave j'étais devenu pirate, de pirate je devenais fils de. Fils de qui d'ailleurs? J'appris lors du dîner que Monsieur était un noble ambrosien, honorable aristocrate de 70 ans, "Chevalier de Malterre" avec particule s'il vous plaît, et qui, tout noble qu'il soit s'était longtemps désolé de n'avoir pas d'enfant. Il y a de cela 20 ans, il avait eu le malheur d'épouser une jeune femme, prénommée Constance, lorgnant sur sa fortune; Elle lui avait certes donné l'héritier espéré cependant, 6 années passées et trouvant l'aristocrate trop pénible à son goût, Madame _dont la constance faisait défaut_ était partie avec l'enfant, ne laissant derrière elle qu'une lettre embaumant d'un perfide parfum: elle exigeait la moitié des biens des Malterre en échange du garçon. Un malheur n'arrive jamais seul: le chevalier avait envoyé ses hommes les plus fidèles dans le désir de retrouver la trace de la traîtresse, ils revinrent pour lui annoncer que le navire sur lequel avait embarqué Madame avait été capturé par des pirates; personne ne s'occupant de fournir une rançon pour Constance et son fils, nul ne savait ce qu'il était advenu d'eux. Le chevalier avait guetté durant toutes ces années les navires pirates et les marchands d'esclaves, employant des hommes afin qu'ils retrouvent un jeune homme de 18 ans aux yeux bridés concordant à une photographie qu'il en avait vieille de 10 ans. Plusieurs drôles lui avaient été présentés, mais aucun d'eux ne correspondait au souvenir qu'il avait de l'enfant jusqu'à... moi.
La joie des retrouvailles dissipées, je subis un interrogatoire visant à confirmer mon identité. Je pouvais expliquer qu'il s'agissait d'une méprise pour retourner à ma vie de pirate, vie de liberté et de dangers, je choisis toutefois de devenir son fils: les charmes de sa conversation, son esprit élevé me rappelait les joies que j'éprouvais à disserter en compagnie d'Euphrosine et qui m'avaient tant manqués à bord du vaisseau; par ailleurs quelle victoire pour un ancien serviteur que de devenir seigneur! Je brodais, j'inventais, puisais l'inspiration dans les pièces de Shakespeare dont raffolait Victoria: mes souvenirs étaient confus, j'avais vécu de telles aventures qu'une bonne part de ma mémoire avait été effacée... Détenteur d'une culture littéraire et philosophique peu commune chez des esclaves et des pirates, amateur de violoncelle, je pouvais peut-être lui prouver en vivant près de lui que j'étais bien son rejeton. Le Chevalier accepta le compromis, fatigué par ailleurs de chercher un enfant qui était peut-être mort à l'heure actuelle.
Convaincu que j'étais bien de son sang après quelques mois que nous occupâmes à nous côtoyer, Monsieur de Malterre me ramena avec lui à Ambrosia. Je ne saurais vous décrire l'effet que la ville produisit sur moi: esthétisme et démesure se mêlaient dans un ballet vertigineux à un point tel que je crus avoir perdu l'entendement durant la première semaine où je séjournais dans ses murs. La plus grande révélation de ma modeste existence sera cependant et sans conteste la découverte des automates de la STEAM: avec de telles machines, il me serait possible de délivrer mes vieux compagnons de misère de l'esclavage! Je me promis de percer leur secret à la moindre occasion. Le vieil homme m'assigna un précepteur afin de combler toutes les lacunes dont souffrait mon éducation _Aernia sait qu'elles étaient grandes!_ et ne m'autorisait quasiment aucune sortie en solitaire, angoissé à l'idée de perdre ce fils chéri à nouveau. Soit: j'occupais ce temps à étudier le mécanisme créé par l'impératrice de Choiseul et commandais divers modèles d'automates, de préférence les plus basiques. Âgé de 21 ans (âge prétendu, j'avais en réalité 22 ans), je fus envoyé comme pupille dans une nation qui devait m'être étrangère et me fut pourtant singulièrement familière: il s'agissait, vous l'aurez deviné, de la ligue Raclusienne. Je me retrouvais donc à Jeabhol et priais pour que mes connaissances anciennes ne surgissent point des affres d'un passé que j'espérais mort et enterré.
Nul n'échappe à son destin et mon histoire finit par me rattraper. Je croisais Euphrosine par une douce soirée d'été qui, malgré mes tentatives infructueuses destinées à me soustraire à son regard, me repéra et sembla reconnaître le petit esclave de sa jeunesse. Elle me fit suivre par l'une de ses servantes et je ne tardais pas à avoir de ses nouvelles. J'eus beau tâcher de la détromper, elle n'en démordait pas et menaça de tout révéler au chevalier si je ne me ralliais pas à sa cause. L'affaire était fort simple: il me suffisait, devenant espion, de dérober de nouveaux plans technologiques élaborés par l'empire de vapeur et leur faire parvenir. Fort simple, oui...
Je fus mis en contact avec un espion raclusien qui m'enseigna quelques ficelles du métier puis, de retour au pays auprès de mon père officiel, je me retrouvais miraculeusement pupille d'un tuteur ayant quelque accointance avec des mouchards de Jaebhol et de Themis. Je sentais l'étau de ma prison primitive se resserrer autour de ma personne et ne voyais nulle échappatoire jusqu'au meurtre du prince consort. Ce coup de théâtre effraya les oiseaux de malheur venus me hanter et, repartant d'un prompt battement d'ailes, il fut décidé qu'ils seraient remplacés. Mon tuteur lui-même, craignant quelque funeste retombée se dénicha une urgente obligation le pressant de revenir dans sa contrée. Je respirais. Le sentiment d'oppression envolé, je réfléchis à ma situation et pris le parti de berner mes ennemis: je déroberai des plans, certes, mais pour mes desseins personnels. Aux sycophantes raclusiens les schémas faux, trafiqués, à Onésime les croquis destinés à ériger une nouvelle ère d'égalité. Esclave je suis né, esclave je serai... esclave de la liberté!
Quelle est la liberté de l'esclave? Etais-je libre d'être arraché aux bras de ma mère lorsque je fus vendu, enfant, à un nouveau propriétaire? Etais-je libre du lieu, du moment lorsque de ces blanches mains s'exhalaient, ainsi que des soupirs, les notes mélancoliques ou heureuses commandées par le maître, accrochées à la partition de ma lamentable vie comme autant de perles regrets sur la portée tissée d'un temps qui ne m'appartenait point. Libre de résister pour mieux mourir... en esclave.
Etais-je même libre de ces pensées qui me hantaient, tournoyant à l'orée de ma conscience comme autant de spectres nés d'un passé que je n'avais point choisi? Je plaignais et enviais tout à la fois les autres serviteurs prompts à cueillir de leur âme assoiffée et meurtrie chaque goutte du plus simple bonheur, insouciants de ces remises en cause. Longtemps, je m'essayais à cet exercice: en vain. Les écrits des philosophes avaient eu raison d'une ignorance qui eût pu m'être profitable alors.
Remontons, si vous le voulez bien aux origines qui virent forger les chaînes de mon illutre ancêtre, condamnant du même coup tous les maillons de sa descendance. En l'an de grâce 287 eut lieu la tristement célèbre guerre perdue, qui malgré son nom ne fut pas perdue pour tout le monde. Asato Ikeda, riche marchand originaire de Sinmul, patricien et fervent croyant d'Ameth prit une part importante dans le conflit, plaçant à la disposition des cités dissidentes une portion importante de sa fortune. Une fois le calme ramené au sein de la ligue raclusienne, les principaux instigateurs du conflit furent réduits en esclavage et leurs biens saisis afin de servir à la reconstruction des cités. Leurs familles furent par ailleurs dispersées afin de tuer toute ferveur religieuse en faveur d'Ameth. Asato Ikeda se trouva faire partie de ces malheureux élus, entraînant dans sa chute toute sa maisonnée et attirant sur son nom la honte et le déshonneur.
Il aura fallu plus d'un siècle afin que son plus lointain rejeton, tel le fruit tombé loin de l'arbre, puisse croître et se libérer du poids de ces racines qui l'avaient tout d'abord condamné à la servitude.Je naquis sous le nom d'Inari Ikeda en l'an 414, dans la cité de Miyrt, remarquable pour ses travaux de mécanique et d'horlogerie, coulant dans les premiers temps de mon existence des jours plutôt heureux. Esclaves de maison d'une riche famille d'ambassadeurs, notre travail était certainement moins laborieux que ceux de nos frères de misère destinés aux champs ou aux mines. Je n'ignorais point la cause de notre assujettissement et fus élevé _ou devrais-je dire conditionné_ pour haïr Ameth et le protectorat en partie responsables de nos malheurs.
Je fus remarqué, à l'âge de mes 6 ans, par une petite fille de 6 ans mon aînée, héritière de l'un des amis de mes maîtres. La jeune demoiselle, déjà dotée d'un certain tempérament, s'enticha de moi et me réclama à ses parents pour lui servir de page. Vendu à la famille de Valombre, je devins donc un paedagogianus ( http://mediterranees.net/civilisation/Rich/Articles/Esclaves/Paedagogiani.html ), élevé pour servir de serviteur personnel à Mlle Euphrosine de Valombre. Mademoiselle était férue de musique, je dus donc apprendre le violoncelle; Mademoiselle aimait les grands maîtres de philosophie, dès lors, je m'imprégnais à son contact des pensées d'Aristote, Platon, Socrate, Epicure, Sophocle et tant d'autres, malmenant par la même occasion ma naïveté primitive; Mademoiselle était férue de mécanique et d'horlogerie, je la secondais dans l'élaboration de ses plans ou dans le démontage de petites pendules ou de phonographes afin de percer les secrets du tic-tac de leur coeur ou leur apporter une touche d'amélioration. Mon éducation se trouva donc à peu près complète grâce à Mademoiselle.
Parvenue à l'adolescence, Euphrosine devint une princesse tyrannique et le cauchemar de ses géniteurs. J'assistais avec une joie sauvage à ses emportements, un sourire indompté s'épanouissant sur mes lèvres tandis que mes maîtres, si prompts à châtier leurs esclaves, devenaient esclaves à leur tour. La révolte de la jeune fille trouvait quelque écho en mon âme faussement soumise, et par son comportement elle se fit l'exutoire de ma colère. Cet amusement fut pour moi de courte durée et l'inquiétude vint lui succéder: Mlle de Valombre devint pupille à l'âge de 18 ans, en l'an 425, promise à la vie ambrosienne par la même occasion. Elevé pour devenir son compagnon, je devenais relativement inutile en son absence; ce pupillage représentait en outre pour leur famille l'occasion d'acquérir quelque influence au sein de l'empire de vapeur, voire nouer par le biais d'un mariage une alliance avec une famille étrangère.
Un esclave inutile représente une bouche à nourrir pour rien; le patriarche loua donc mes services à l'un de ses amis, horloger et fabricant de jouets mécaniques de son état. Satisfait de mes compétences, ce dernier voulut prendre la mer pour Jeabhol afin d'y exposer ses oeuvres et me chargea de l'accompagner afin de l'aider: bien mal lui en prit car nous fûmes victimes de pirates issus des rivages de Smyrne, cité-état qui s'était fait une spécialité du trafic d'esclave et s'arrangeait pour en capturer sur les mers. Si mon maître temporaire en fut quitte pour une rançon, la capitaine du navire, Victoria décida de me garder dans l'équipage, trouvant à son goût mon visage qu'elle jugeait androgyne. D'esclave je devenais pirate et bandit, quelle promotion mes amis!
Je devins mousse dans un premier temps, servant sur le bateau le jour et dans la cabine de ma nouvelle patronne la nuit, mais non pas comme vous pourriez l'imaginer... Oh non. Victoria commençait par me déshabiller puis me faisait enfiler... une robe. Oui, une robe, puis des colliers et un joli chapeau. A ses côtés je devais me tenir comme une dame et l'écouter deviser, jouer du violoncelle tandis qu'elle chantait _faux, pour le plus grand bonheur de mes oreilles_ l'aider dans sa couture _d'après vous, qui réparait les voiles trouées?_ l'aider à se coiffer, jouer ensemble des pièces de Shakespeare... Elle finit par m'avouer un soir qu'elle avait raté sa carrière de cantatrice puis, s'étant amourachée d'une amante pirate avait rejoint son équipage; son amante morte lors d'un combat lui avait laissé le commandement du navire. Malheureusement, Victoria trouvait peu de femmes intéressées par le métier de pirate et se sentait parfois excédée de commander un équipage masculin. De mon côté, j'étais passé de l'incrédulité au soulagement puis à la lassitude. J'avais 13 ans et je commençais à éprouver un certain ras-le-bol à jouer à la poupée, sachant que j'étais la poupée. Au risque de la mécontenter, je l'implorai de changer quelque peu d'activités et lui proposai de nous employer ensemble à la création de nouvelles armes à feu ou d'enregistreur vocaux pour _oui, j'osai_ faire entendre sa voix au monde entier ou surprendre ses ennemis comme une sirène afin de prendre l'avantage au combat. Sensible à mes flagorneries, elle accepta quoique je fusse contraint de continuer à porter la robe (de dentelle, non de bure.) Elle désigna par ailleurs un vieux loup de mer pour m'apprendre le combat au pistolet et le lancer de couteaux, et un fringant matelot pour m'enseigner le combat à l'épée. Je commençais enfin à m'intégrer.
7 années s'étaient écoulées. Je grimpais à présent comme un singe aux cordages afin de rejoindre la vigie, faisait valser mes couteaux lors des abordages où l'adversaire avait le regret de se trouver du courage, m'amusait à bricoler de nouvelles armes en m'achetant des métaux issus des fonderies eskroises avec ma part de gains issus de nos rapines. J'avais 20 ans et quoique ma mine ne fut point des plus masculines, Victoria avait considéré le jour de mes 15 ans que les robes ne me seyaient plus: la nature avait fait son oeuvre et ma voix muante sonnait en désaccord avec les froufrous dont les nuits m'avaient vu affublé jusque lors. Par une belle matinée de printemps, nous délaissâmes les embruns et fîmes escale au port de Sinmul afin de nous ravitailler. L'équipage se dispersa qui pour boire, jouer, rechercher galante compagnie, et je m'acheminais moi-même vers la place du marché lorque je fus vigoureusement empoigné par deux hommes qui malgré mes protestations et mes cris me traînèrent sans ménagement jusque dans une villa où m'attendait un vieillard à la vue déclinante.
"Est-ce lui, Monsieur?"
L'ancien me regarda et les protestations que je sentais poindre, prêtes à franchir les portes de mes lèvres moururent avant même d'être nées face à ce regard. Ah ce regard! Aussi profond que l'abîme défié durant toutes ces années passées à écumer les mers, deux orbites creusées par les souffrances où l'oeil, rendu hagard par la douleur, semblait couler sur les choses avec la même stupeur que l'homme observant le gouffre du temps dévorant les heures. Figurez-vous ce regard soudain illuminé, transfiguré par l'espoir, les blanches broussailles de sourcils soulevées, la lèvre tremblante sous l'émoi, la bouche enfin qui sourit et m'appelle:
"Mon fils!"
Moi qui ne m'étais pas entendu appeler fils depuis mes 6 ans, j'étais tout chose. Le petit vieux demanda à me serrer dans ses bras et, faute de me sentir capable de lui briser le coeur, j'acceptai son étreinte.
"Allez, vous aurez votre récompense!" lança-t-il aux deux hommes. "Firmin!"
"Me voici, Monsieur"
"Veillez à dédommager ces messieurs pour leur peine."
"Bien, Monsieur. Autre chose, Monsieur?"
"Oui: regardez qui voilà!"
Le Firmin, domestique fidèle d'une cinquantaine d'années, me dévisagea et la même surprise réjouie que son maître s'empara de ses traits
"Vous l'avez retrouvé, Monsieur! C'est extraordinaire!"
"N'est-ce pas, Firmin?" Lui répondit Monsieur dans un sourire "Tâchez de le rendre présentable pour le dîner."
"Assurément, Monsieur."
D'esclave j'étais devenu pirate, de pirate je devenais fils de. Fils de qui d'ailleurs? J'appris lors du dîner que Monsieur était un noble ambrosien, honorable aristocrate de 70 ans, "Chevalier de Malterre" avec particule s'il vous plaît, et qui, tout noble qu'il soit s'était longtemps désolé de n'avoir pas d'enfant. Il y a de cela 20 ans, il avait eu le malheur d'épouser une jeune femme, prénommée Constance, lorgnant sur sa fortune; Elle lui avait certes donné l'héritier espéré cependant, 6 années passées et trouvant l'aristocrate trop pénible à son goût, Madame _dont la constance faisait défaut_ était partie avec l'enfant, ne laissant derrière elle qu'une lettre embaumant d'un perfide parfum: elle exigeait la moitié des biens des Malterre en échange du garçon. Un malheur n'arrive jamais seul: le chevalier avait envoyé ses hommes les plus fidèles dans le désir de retrouver la trace de la traîtresse, ils revinrent pour lui annoncer que le navire sur lequel avait embarqué Madame avait été capturé par des pirates; personne ne s'occupant de fournir une rançon pour Constance et son fils, nul ne savait ce qu'il était advenu d'eux. Le chevalier avait guetté durant toutes ces années les navires pirates et les marchands d'esclaves, employant des hommes afin qu'ils retrouvent un jeune homme de 18 ans aux yeux bridés concordant à une photographie qu'il en avait vieille de 10 ans. Plusieurs drôles lui avaient été présentés, mais aucun d'eux ne correspondait au souvenir qu'il avait de l'enfant jusqu'à... moi.
La joie des retrouvailles dissipées, je subis un interrogatoire visant à confirmer mon identité. Je pouvais expliquer qu'il s'agissait d'une méprise pour retourner à ma vie de pirate, vie de liberté et de dangers, je choisis toutefois de devenir son fils: les charmes de sa conversation, son esprit élevé me rappelait les joies que j'éprouvais à disserter en compagnie d'Euphrosine et qui m'avaient tant manqués à bord du vaisseau; par ailleurs quelle victoire pour un ancien serviteur que de devenir seigneur! Je brodais, j'inventais, puisais l'inspiration dans les pièces de Shakespeare dont raffolait Victoria: mes souvenirs étaient confus, j'avais vécu de telles aventures qu'une bonne part de ma mémoire avait été effacée... Détenteur d'une culture littéraire et philosophique peu commune chez des esclaves et des pirates, amateur de violoncelle, je pouvais peut-être lui prouver en vivant près de lui que j'étais bien son rejeton. Le Chevalier accepta le compromis, fatigué par ailleurs de chercher un enfant qui était peut-être mort à l'heure actuelle.
Convaincu que j'étais bien de son sang après quelques mois que nous occupâmes à nous côtoyer, Monsieur de Malterre me ramena avec lui à Ambrosia. Je ne saurais vous décrire l'effet que la ville produisit sur moi: esthétisme et démesure se mêlaient dans un ballet vertigineux à un point tel que je crus avoir perdu l'entendement durant la première semaine où je séjournais dans ses murs. La plus grande révélation de ma modeste existence sera cependant et sans conteste la découverte des automates de la STEAM: avec de telles machines, il me serait possible de délivrer mes vieux compagnons de misère de l'esclavage! Je me promis de percer leur secret à la moindre occasion. Le vieil homme m'assigna un précepteur afin de combler toutes les lacunes dont souffrait mon éducation _Aernia sait qu'elles étaient grandes!_ et ne m'autorisait quasiment aucune sortie en solitaire, angoissé à l'idée de perdre ce fils chéri à nouveau. Soit: j'occupais ce temps à étudier le mécanisme créé par l'impératrice de Choiseul et commandais divers modèles d'automates, de préférence les plus basiques. Âgé de 21 ans (âge prétendu, j'avais en réalité 22 ans), je fus envoyé comme pupille dans une nation qui devait m'être étrangère et me fut pourtant singulièrement familière: il s'agissait, vous l'aurez deviné, de la ligue Raclusienne. Je me retrouvais donc à Jeabhol et priais pour que mes connaissances anciennes ne surgissent point des affres d'un passé que j'espérais mort et enterré.
Nul n'échappe à son destin et mon histoire finit par me rattraper. Je croisais Euphrosine par une douce soirée d'été qui, malgré mes tentatives infructueuses destinées à me soustraire à son regard, me repéra et sembla reconnaître le petit esclave de sa jeunesse. Elle me fit suivre par l'une de ses servantes et je ne tardais pas à avoir de ses nouvelles. J'eus beau tâcher de la détromper, elle n'en démordait pas et menaça de tout révéler au chevalier si je ne me ralliais pas à sa cause. L'affaire était fort simple: il me suffisait, devenant espion, de dérober de nouveaux plans technologiques élaborés par l'empire de vapeur et leur faire parvenir. Fort simple, oui...
Je fus mis en contact avec un espion raclusien qui m'enseigna quelques ficelles du métier puis, de retour au pays auprès de mon père officiel, je me retrouvais miraculeusement pupille d'un tuteur ayant quelque accointance avec des mouchards de Jaebhol et de Themis. Je sentais l'étau de ma prison primitive se resserrer autour de ma personne et ne voyais nulle échappatoire jusqu'au meurtre du prince consort. Ce coup de théâtre effraya les oiseaux de malheur venus me hanter et, repartant d'un prompt battement d'ailes, il fut décidé qu'ils seraient remplacés. Mon tuteur lui-même, craignant quelque funeste retombée se dénicha une urgente obligation le pressant de revenir dans sa contrée. Je respirais. Le sentiment d'oppression envolé, je réfléchis à ma situation et pris le parti de berner mes ennemis: je déroberai des plans, certes, mais pour mes desseins personnels. Aux sycophantes raclusiens les schémas faux, trafiqués, à Onésime les croquis destinés à ériger une nouvelle ère d'égalité. Esclave je suis né, esclave je serai... esclave de la liberté!
Divers : -Si Onésime a paru suspect un temps aux agents de sa majesté, ces derniers s'en sont finalement désintéressés, le prenant pour un pauvre bougre qui s'est retrouvé avec les mauvaises personnes, d'aucun diraient au mauvais endroit au mauvais moment. Reste qu'il devra montrer patte blanche s'il ne veut pas être inquiété.
-A laissé entendre qu'il aimerait participer aux expériences de Philippe de Choiseul, voire prendre la place de Lucius Chevalier.
-Eprouve une fascination dérangeante pour les automates.
-Semble fuir les dignitaires raclusiens comme la peste.
-N'aime pas se faire servir et prête un intérêt certain aux écrits de Madame Giuli Di Brescia: l'exploitation de l'homme par l'homme, voilà un thème qui lui parle!
-A laissé entendre qu'il aimerait participer aux expériences de Philippe de Choiseul, voire prendre la place de Lucius Chevalier.
-Eprouve une fascination dérangeante pour les automates.
-Semble fuir les dignitaires raclusiens comme la peste.
-N'aime pas se faire servir et prête un intérêt certain aux écrits de Madame Giuli Di Brescia: l'exploitation de l'homme par l'homme, voilà un thème qui lui parle!
Date de naissance : 1988
Double compte : Nullement
Commentaire : J'en suis à ma troisième version de l'histoire, j'espère que ce sera la bonne... (les premières versions me semblaient encore plus incohérentes et absurdes, c'est dire! XD)
Je me suis inspirée des cités-états helléniques pour construire ma vision de l'esclavage, j'espère que cela vous conviendra.
Double compte : Nullement
Commentaire : J'en suis à ma troisième version de l'histoire, j'espère que ce sera la bonne... (les premières versions me semblaient encore plus incohérentes et absurdes, c'est dire! XD)
Je me suis inspirée des cités-états helléniques pour construire ma vision de l'esclavage, j'espère que cela vous conviendra.
Dim 5 Fév 2017 - 0:31
Everard Zullheimer
Premier serviteur d'Ameth en Ambrosia
Nationalité : Amethien
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Bienvenue ! Si tu as des questions, n'hésite pas à me mp !
Dim 5 Fév 2017 - 7:10
Invité
Invité
Bonjour Onésime et bienvenue.
Dim 5 Fév 2017 - 8:11
Lilith de Choiseul
Impératrice de vapeur
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Bienvenue mon cher en Ambrosia
Dim 5 Fév 2017 - 8:39
Invité
Invité
Bienvenue à toi jeune pupille, j'espère que tu te plairas parmi nous.
Dim 5 Fév 2017 - 10:14
Invité
Invité
Merci pour l'accueil
J'ai hâte de pouvoir jouer en votre compagnie!
J'ai hâte de pouvoir jouer en votre compagnie!
Dim 5 Fév 2017 - 11:54
Invité
Invité
Sois le bienvenu !
Dim 5 Fév 2017 - 12:41
Lilith de Choiseul
Impératrice de vapeur
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Bonjour mon cher, tu vas pouvoir nous rejoindre!
Une belle fiche, bien construite, et qui m'a beaucoup plus! Il est évident cependant, je tiens à te le rappeler que si ton personnage est habile dans plusieurs domaine, il n'excelle pas en tous
Pour ton tuteur, je te laisse voir, je sais que Ross Brisendan est intéressé par un pupille -mais absent ce week end- si jamais tu ne trouves pas ton bonheur, je t'attribuerais un tuteur rapidement
Tu es donc validé(e)
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
Que Roya veille sur toi !
Une belle fiche, bien construite, et qui m'a beaucoup plus! Il est évident cependant, je tiens à te le rappeler que si ton personnage est habile dans plusieurs domaine, il n'excelle pas en tous
Pour ton tuteur, je te laisse voir, je sais que Ross Brisendan est intéressé par un pupille -mais absent ce week end- si jamais tu ne trouves pas ton bonheur, je t'attribuerais un tuteur rapidement
Tu es donc validé(e)
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
Que Roya veille sur toi !
Dim 5 Fév 2017 - 13:06
Invité
Invité
Je vous remercie, votre Altesse
*révérence*
Je m'en vais remplir mon profil et n'oublierai pas vos recommandations ^^
*révérence*
Je m'en vais remplir mon profil et n'oublierai pas vos recommandations ^^
Dim 5 Fév 2017 - 13:49
Invité
Invité
Wouhaou !.. Vous êtes tous des matinaux !...
Et donc, avec un brin de retard, soyez le bienvenu jeune Ambrosien,
Et donc, avec un brin de retard, soyez le bienvenu jeune Ambrosien,
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum