Informations
Les chroniques d’Ambrosia est un univers rpg Steampunk/Victorien, interdit aux moins de 18 ans, aux avatars réels en 400*250 px et qui ne vous demandera aucunminimum de ligne, ni d’activité. Notre forum a été ouvert le 22/01/2017 et fête ses 6 ans. Il est une création originale de Carmina et Valcret. Les Chroniques d’Ambrosiaest un forum rpg d’intrigues politiques et religieuses dans un univers semi-fantastique.
PERIODE DE JEU
été 440 AM
été 440 AM
Peuple | Astan Chesterfield | Laquais
2 participants
Dim 19 Fév 2017 - 16:11
Invité
Invité
Astan Chesterfield
ft. Robin Lord Taylor
Surnom : Le malaimé
Âge : 36 ans
Métier : Laquais
Nationalité et origines : Ambrosien
Situation conjugale : Célibataire
Culte : Ria, l’Orageuse, maitresse des vagues et des vents marins (sans compter une quasi fascination pour certaines parties de la cabale)
Orientation sexuelle : Gay
Groupe : Le peuple
Âge : 36 ans
Métier : Laquais
Nationalité et origines : Ambrosien
Situation conjugale : Célibataire
Culte : Ria, l’Orageuse, maitresse des vagues et des vents marins (sans compter une quasi fascination pour certaines parties de la cabale)
Orientation sexuelle : Gay
Groupe : Le peuple
Carnation : Caucasien
Taille : 1m68
Corpulence : 62kg
Cheveux : Noirs
Yeux : Bleus
Signe(s) distinctif(s) : On le trouve régulièrement en compagnie d'un corbeau, Nero, un animal très intelligent, comme tous les oiseaux de cette espèce.
Taille : 1m68
Corpulence : 62kg
Cheveux : Noirs
Yeux : Bleus
Signe(s) distinctif(s) : On le trouve régulièrement en compagnie d'un corbeau, Nero, un animal très intelligent, comme tous les oiseaux de cette espèce.
Caractère : La famille Chesterfield était respectée. Pourtant, que cela fut le fruit d'une étrange fatalité, ou d'un tempérament difficilement corrigible, Astan avait toujours dérogé à cette règle. Son apparence physique n'avait certes rien de celle du jeune premier. Fin, relativement petit, son teint était constamment blafard, voire maladif, quand bien même il était en pleine santé. Cette impression était d'autant plus accentuée par les mèches de cheveux noirs – voire gras – qui lui barraient une partie du front. Même s'il mettait un point d'honneur à se montrer élégant, Astan Chesterfield n'était pas foncièrement agréable à regarder. Bien que son visage était fin et le faisait paraître plus jeune qu'il ne l'était en réalité, certains de ses traits étaient plus grossiers, voire dérangeants. Ajoutons à cela qu'Astan était très expressif. Il n'est pas un sentiment ou une émotion qui ne se reflétaient pas sur son visage, comme s'il s'était agi d'un masque de l'antiquité, tantôt comique, tantôt tragique. Ses prunelles claires, aux nuances de bleu et de vert, brûlaient de la même flamme. Pour tout dire, il était facile de sous-estimer Astan Chesterfield, ou même de le trouver un peu pathétique.
Au demeurant, comme bien des êtres qui avaient reçu maintes railleries, Astan avait parfaitement conscience de ses faiblesses, et savait en jouer. Il était faux. La comédie et le mensonge, surtout, semblaient être innés chez lui. Bien qu'il souffrait d'une malchance légendaire, il parvenait toujours à retomber sur ses pattes, comme ce vieux chat aigri, pouilleux et voleur, dont vous rêveriez de vous débarrasser. Même si son ambition et son sens de l'honneur tout relatif avaient le secret de le plonger dans les pires situations, il avait le don de s'en tirer avec moins de dommages que le bon sens l'exigeait. Astan était astucieux, et par-dessus tout, il n'éprouvait que peu de scrupule à trahir les siens, si cela pouvait lui permettre de sauver sa maigre peau. Il n'était certes pas le compagnon de route rêvé !
Pour sa défense, nous pourrions dire que ce misérable, aussi rancunier et mesquin était-il, n'avait fait que ramasser le bâton avec lequel la société l'avait battu. Aussi auto-destructeur et dramatique pouvait-il sembler, il n'était pas « foncièrement » doté d'un mauvais fond. En société, Astan savait se montrer charmant et manier l'art du langage, avec doigté. Il n'était pas dénué d'humour, non plus. Au fond, son besoin de faire ses preuves et d'attirer l'attention était si profondément ancré en lui, et insatisfait depuis toujours, qu'il en devenait insatiable et dangereux. Comme l'avait dit un auteur du vingtième siècle, il ne lui avait peut-être manqué que d'être aimé, pour être bon.
Au demeurant, comme bien des êtres qui avaient reçu maintes railleries, Astan avait parfaitement conscience de ses faiblesses, et savait en jouer. Il était faux. La comédie et le mensonge, surtout, semblaient être innés chez lui. Bien qu'il souffrait d'une malchance légendaire, il parvenait toujours à retomber sur ses pattes, comme ce vieux chat aigri, pouilleux et voleur, dont vous rêveriez de vous débarrasser. Même si son ambition et son sens de l'honneur tout relatif avaient le secret de le plonger dans les pires situations, il avait le don de s'en tirer avec moins de dommages que le bon sens l'exigeait. Astan était astucieux, et par-dessus tout, il n'éprouvait que peu de scrupule à trahir les siens, si cela pouvait lui permettre de sauver sa maigre peau. Il n'était certes pas le compagnon de route rêvé !
Pour sa défense, nous pourrions dire que ce misérable, aussi rancunier et mesquin était-il, n'avait fait que ramasser le bâton avec lequel la société l'avait battu. Aussi auto-destructeur et dramatique pouvait-il sembler, il n'était pas « foncièrement » doté d'un mauvais fond. En société, Astan savait se montrer charmant et manier l'art du langage, avec doigté. Il n'était pas dénué d'humour, non plus. Au fond, son besoin de faire ses preuves et d'attirer l'attention était si profondément ancré en lui, et insatisfait depuis toujours, qu'il en devenait insatiable et dangereux. Comme l'avait dit un auteur du vingtième siècle, il ne lui avait peut-être manqué que d'être aimé, pour être bon.
Histoire : L'histoire d'Astan Chesterfield pourrait être qualifiée de conquête de l'impossible. Toute sa vie, il chercha un moyen de se sublimer, ou du moins, d'obtenir ce qui lui manquait le plus. S'il lui arrivait souvent de parvenir à ses fins, l'effet obtenu n'était pas celui qui était escompté, ne faisant probablement qu'aggraver une situation déjà précaire. Astan parvenait à complaire son ambition – qui demeurait néanmoins insatiable – mais ne faisait que s'écarter, année après année, de ce qui lui importait vraiment. Ce mécanisme de vie connut naturellement ses limites, faisant de lui un homme déchu.
Astan n'était pas un enfant particulièrement désagréable ou turbulent. En tant que l'un des plus jeunes membres de la famille Chesterfield, alors bien vue à Ambrosia ; il n'était pas dans son intérêt de se faire remarquer. Longtemps, il souffrit de ne progresser que dans l'ombre de ses aînés. Ce sentiment fut d'autant plus fort que son père et certains de ses frères ne se résolurent jamais à le considérer véritablement comme l'un des leurs. Il y avait inlassablement un moment où Astan se montrait trop faible, trop vulnérable, trop décevant. Il n'était pas seulement le sujet de railleries de ses frères aînés, mais aussi celui de ses camarades. Tous lui apprirent, très tôt, l'effet que l'on ressentait lorsqu'on était exclu, pour une raison légitime ou non, des rangs de l'humanité. Astan ne jurait en vérité que par sa mère, dont il peinait à se détacher. Celle-ci était aimante, certes, mais il ne comprit que plus tard combien elle pouvait être étouffante et manipulatrice. Astan Chesterfield n'avait jamais souffert de la misère. Il avait grandi avec une cuillère d'argent dans la bouche, comme on disait, mais qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire, quand le cœur des siens était aussi fait d'argent ? Lorsque Astan fut adolescent, l'un de ses frères fut envoyé en prison, pour quelque affaire malhonnête. La famille Chesterfield mit du temps à s'extraire de ce scandale, sans comprendre ce qui avait trahi le frère d'Astan. Celui-ci fut soupçonné de l'avoir dénoncé, anonymement. Cela ne put jamais être prouvé, mais il fut considéré avec d'autant plus de méfiance. Peut-être n'avaient-ils pas tort d'entrevoir quelque fond de malice âcre et rancunière, en son cœur. En croyant se débarrasser d'un gêneur, qui ne lui avait jamais fait que de l'ombre, pour espérer atteindre quelque fragment de lumière ; Astan n'avait incité les autres qu'à le détester davantage.
Quand il fut près de l'âge de devenir un homme, Astan devint, comme ses aînés avant lui, pupille à Ambrosia. Il était l'assistant d'un homme politique alors influent. Le jeune Chesterfield apprit beaucoup auprès de lui, tout en sentant naître en lui quelque goût pour la politique et les intrigues en général. Malgré cela, ou tout ce qu'on pouvait lui reprocher, Astan était encore un jeune homme un peu vulnérable, et particulièrement naïf. Il tomba amoureux, ou du moins le crut-il, d'une jeune femme, originaire d'Hishkar, qui parvint à adoucir son caractère et ses jeunes années. En vérité, il s'agit peut-être de l'un des moments les plus délicats de son existence, lequel fut naturellement gâté et rendu amer par cette étrange fatalité qui poursuivait Astan, à moins qu'il en fût lui-même le maître. Mettant de côté le désir qu'il avait toujours éprouvé à l'égard du corps masculin, Astan s'était convaincu que cette jeune femme lui correspondait, qu'il pourrait l'épouser et même – qui sait ? - être heureux auprès d'elle. La demoiselle ne voyait malheureusement pas leur relation du même œil, et ce qui était la promesse d'un futur commun pour l'un, n'était qu'une aventure passagère pour la seconde, qui devait quitter Ambrosia d'ici peu. Lorsqu'elle lui annonça qu'elle devait suivre son père commerçant, à travers la mer, et donc le quitter, Astan se sentit abandonné et trahi plus que de raison. Incapable de se résigner à la perdre, et avec elle, tous ses projets, il passa une nuit particulièrement tourmentée. Cette tempête sous un crâne se résolut par une décision démesurée, qui lui parut sans doute logique, sur l'instant. Il paya quelqu'un pour mettre le feu au navire du père de son amie, la veille du départ, alors que les cales étaient pleines des cargaisons. Il était parvenu à la retenir à Ambrosia, comme il l'avait espéré. Malheureusement, le commerçant n'avait plus d'autres biens que ce navire, son contenu, et fut ruiné par cette perte. Saisi de culpabilité, sans pour autant se résoudre à avouer son erreur, Astan fit de son mieux pour consoler son amie. Cependant, lorsqu'il donna une certaine somme d'argent à son père, pour se refaire, et commit par ailleurs quelques autres maladresses ; celle-ci comprit qu'il n'était pas aussi innocent qu'il ne le montrait. Toute l'affection qu'elle avait pu éprouver pour lui se mua en peur, en rancune, et par-dessus tout en haine. Il ne la revit plus.
Malheureusement, Astan Chesterfield n'était pas de ces hommes qui apprenaient de leurs erreurs. Ces tristes aventures ne firent pas de lui un homme plus honnête et indépendant. En revanche, il apprit à se montrer plus roublard, plus efficace et à fermer – très artificiellement – un cœur qui était alors trop fragile. Au fil des années, Astan Chesterfield était parvenu à devenir un homme d'affaires respecté, qui avait accru la fortune de sa famille, et était même parvenu à se faire un nom, en politique. Il parvint à se frayer un chemin jusqu'aux hautes sphères ambrosiennes, au point de devenir ministre de la santé. Malheureusement, l'importante – et relativement rapide – ascension sociale d'Astan n'était pas tout à fait honnête. Si politicien et brigand sont des synonymes, aux yeux de certains ; Chesterfield poussa le vice assez loin. Il n'y avait pas une magouille face à laquelle il avait reculé, si cela pouvait lui permettre d'accroître sa fortune, et par-dessus tout : son influence, sa popularité. A force de bâtir un paradis artificiel, Astan se plongeait progressivement, à corps et âme, dans son propre enfer. Aussi astucieux était-il, son caractère insatiable le rendait peu raisonnable, ou alors, moins prudent. Il y a quelques années, un scandale éclata autour de sa personne. Le réseau de refuges et d'infirmeries qu'il avait fondé et mis en avant, lui permettait d'entretenir un autre réseau, moins salvateur. Chesterfield avait la main-mise sur quelque commerce sordide d'esclavage et de prostitution. Ce crime, gravissime à Ambrosia, aurait pu lui coûter sa liberté, voire sa vie. Pour s'en sortir au mieux, Astan n'hésita pas à fournir aux autorités toutes les informations qui pouvaient compromettre des personnalités corrompues. Astan ne fut pas condamné à mort, ni même envoyé en prison, mais il perdit sa fortune, son titre et tous ses biens, sans compter une réputation qui s'était effondrée, plus rapidement qu'un château de cartes. Il fut condamné à un sort autrement plus humiliant, en tout cas à ses yeux. Ainsi devint-il domestique. Ne nous y trompons pas, Astan passa une paire d'années à nettoyer des latrines, ou à cirer des pompes, au sens propre, pour la première fois de son existence. Après une période jugée "exemplaire", et grâce à l'indulgence de Lilith, Astan finit par devenir laquais auprès d'elle. Même si Lilith ne semblait pas le craindre, et se flattait d'avoir pu prouver sa magnanimité à l'empire, en se montrant clémente avec cet homme qui avait été déchu à l'époque-même où elle prenait le pouvoir ; Astan n'en demeurait pas moins discrètement surveillé. Il est difficile de dire s'il est vraiment empli de gratitude pour ces "traitements de faveur". Astan n'est pas plus qu'un bouffon du roi, auquel la plupart des ambrosiens ne pardonnent par ses fautes passées, et le lui font sentir.
Astan n'était pas un enfant particulièrement désagréable ou turbulent. En tant que l'un des plus jeunes membres de la famille Chesterfield, alors bien vue à Ambrosia ; il n'était pas dans son intérêt de se faire remarquer. Longtemps, il souffrit de ne progresser que dans l'ombre de ses aînés. Ce sentiment fut d'autant plus fort que son père et certains de ses frères ne se résolurent jamais à le considérer véritablement comme l'un des leurs. Il y avait inlassablement un moment où Astan se montrait trop faible, trop vulnérable, trop décevant. Il n'était pas seulement le sujet de railleries de ses frères aînés, mais aussi celui de ses camarades. Tous lui apprirent, très tôt, l'effet que l'on ressentait lorsqu'on était exclu, pour une raison légitime ou non, des rangs de l'humanité. Astan ne jurait en vérité que par sa mère, dont il peinait à se détacher. Celle-ci était aimante, certes, mais il ne comprit que plus tard combien elle pouvait être étouffante et manipulatrice. Astan Chesterfield n'avait jamais souffert de la misère. Il avait grandi avec une cuillère d'argent dans la bouche, comme on disait, mais qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire, quand le cœur des siens était aussi fait d'argent ? Lorsque Astan fut adolescent, l'un de ses frères fut envoyé en prison, pour quelque affaire malhonnête. La famille Chesterfield mit du temps à s'extraire de ce scandale, sans comprendre ce qui avait trahi le frère d'Astan. Celui-ci fut soupçonné de l'avoir dénoncé, anonymement. Cela ne put jamais être prouvé, mais il fut considéré avec d'autant plus de méfiance. Peut-être n'avaient-ils pas tort d'entrevoir quelque fond de malice âcre et rancunière, en son cœur. En croyant se débarrasser d'un gêneur, qui ne lui avait jamais fait que de l'ombre, pour espérer atteindre quelque fragment de lumière ; Astan n'avait incité les autres qu'à le détester davantage.
Quand il fut près de l'âge de devenir un homme, Astan devint, comme ses aînés avant lui, pupille à Ambrosia. Il était l'assistant d'un homme politique alors influent. Le jeune Chesterfield apprit beaucoup auprès de lui, tout en sentant naître en lui quelque goût pour la politique et les intrigues en général. Malgré cela, ou tout ce qu'on pouvait lui reprocher, Astan était encore un jeune homme un peu vulnérable, et particulièrement naïf. Il tomba amoureux, ou du moins le crut-il, d'une jeune femme, originaire d'Hishkar, qui parvint à adoucir son caractère et ses jeunes années. En vérité, il s'agit peut-être de l'un des moments les plus délicats de son existence, lequel fut naturellement gâté et rendu amer par cette étrange fatalité qui poursuivait Astan, à moins qu'il en fût lui-même le maître. Mettant de côté le désir qu'il avait toujours éprouvé à l'égard du corps masculin, Astan s'était convaincu que cette jeune femme lui correspondait, qu'il pourrait l'épouser et même – qui sait ? - être heureux auprès d'elle. La demoiselle ne voyait malheureusement pas leur relation du même œil, et ce qui était la promesse d'un futur commun pour l'un, n'était qu'une aventure passagère pour la seconde, qui devait quitter Ambrosia d'ici peu. Lorsqu'elle lui annonça qu'elle devait suivre son père commerçant, à travers la mer, et donc le quitter, Astan se sentit abandonné et trahi plus que de raison. Incapable de se résigner à la perdre, et avec elle, tous ses projets, il passa une nuit particulièrement tourmentée. Cette tempête sous un crâne se résolut par une décision démesurée, qui lui parut sans doute logique, sur l'instant. Il paya quelqu'un pour mettre le feu au navire du père de son amie, la veille du départ, alors que les cales étaient pleines des cargaisons. Il était parvenu à la retenir à Ambrosia, comme il l'avait espéré. Malheureusement, le commerçant n'avait plus d'autres biens que ce navire, son contenu, et fut ruiné par cette perte. Saisi de culpabilité, sans pour autant se résoudre à avouer son erreur, Astan fit de son mieux pour consoler son amie. Cependant, lorsqu'il donna une certaine somme d'argent à son père, pour se refaire, et commit par ailleurs quelques autres maladresses ; celle-ci comprit qu'il n'était pas aussi innocent qu'il ne le montrait. Toute l'affection qu'elle avait pu éprouver pour lui se mua en peur, en rancune, et par-dessus tout en haine. Il ne la revit plus.
Malheureusement, Astan Chesterfield n'était pas de ces hommes qui apprenaient de leurs erreurs. Ces tristes aventures ne firent pas de lui un homme plus honnête et indépendant. En revanche, il apprit à se montrer plus roublard, plus efficace et à fermer – très artificiellement – un cœur qui était alors trop fragile. Au fil des années, Astan Chesterfield était parvenu à devenir un homme d'affaires respecté, qui avait accru la fortune de sa famille, et était même parvenu à se faire un nom, en politique. Il parvint à se frayer un chemin jusqu'aux hautes sphères ambrosiennes, au point de devenir ministre de la santé. Malheureusement, l'importante – et relativement rapide – ascension sociale d'Astan n'était pas tout à fait honnête. Si politicien et brigand sont des synonymes, aux yeux de certains ; Chesterfield poussa le vice assez loin. Il n'y avait pas une magouille face à laquelle il avait reculé, si cela pouvait lui permettre d'accroître sa fortune, et par-dessus tout : son influence, sa popularité. A force de bâtir un paradis artificiel, Astan se plongeait progressivement, à corps et âme, dans son propre enfer. Aussi astucieux était-il, son caractère insatiable le rendait peu raisonnable, ou alors, moins prudent. Il y a quelques années, un scandale éclata autour de sa personne. Le réseau de refuges et d'infirmeries qu'il avait fondé et mis en avant, lui permettait d'entretenir un autre réseau, moins salvateur. Chesterfield avait la main-mise sur quelque commerce sordide d'esclavage et de prostitution. Ce crime, gravissime à Ambrosia, aurait pu lui coûter sa liberté, voire sa vie. Pour s'en sortir au mieux, Astan n'hésita pas à fournir aux autorités toutes les informations qui pouvaient compromettre des personnalités corrompues. Astan ne fut pas condamné à mort, ni même envoyé en prison, mais il perdit sa fortune, son titre et tous ses biens, sans compter une réputation qui s'était effondrée, plus rapidement qu'un château de cartes. Il fut condamné à un sort autrement plus humiliant, en tout cas à ses yeux. Ainsi devint-il domestique. Ne nous y trompons pas, Astan passa une paire d'années à nettoyer des latrines, ou à cirer des pompes, au sens propre, pour la première fois de son existence. Après une période jugée "exemplaire", et grâce à l'indulgence de Lilith, Astan finit par devenir laquais auprès d'elle. Même si Lilith ne semblait pas le craindre, et se flattait d'avoir pu prouver sa magnanimité à l'empire, en se montrant clémente avec cet homme qui avait été déchu à l'époque-même où elle prenait le pouvoir ; Astan n'en demeurait pas moins discrètement surveillé. Il est difficile de dire s'il est vraiment empli de gratitude pour ces "traitements de faveur". Astan n'est pas plus qu'un bouffon du roi, auquel la plupart des ambrosiens ne pardonnent par ses fautes passées, et le lui font sentir.
Divers : Astan est, à ce jour, sans doute l'une des personnalités les plus déchues et raillées d'Ambrosia. Le scandale qui a éclaté autour de lui, il y a quelques années, n'est un secret pour personne. En raison du sujet de ce scandale, Chesterfield n'est pas considéré comme la personne la plus chaste qui soit, et pourtant, des rumeurs soutiennent qu'il est vierge, homosexuel, voire impuissant. Rien de tout cela n'a encore été distinctement prouvé. La rumeur murmure aussi que, malgré sa position, Astan n'a pas perdu espoir de s'élever de nouveau, un jour, dans la société. Et peut-être serait-il prêt à tout, pour obtenir sa revanche. Certains ne comprennent pas pourquoi l'impératrice se montre aussi indulgente à son égard... Mais beaucoup vont jusqu'à se demander s'il n'est pas impliqué dans la mort d'Elrich Zullheimer, ce qui n'est qu'une pure calomnie, bien sûr.
Date de naissance : 06/92
Double compte : Oui
Où nous as-tu trouvé? : J'ai été sollicité par l'Impératrice
Commentaire : /
Double compte : Oui
Où nous as-tu trouvé? : J'ai été sollicité par l'Impératrice
Commentaire : /
Dim 19 Fév 2017 - 16:24
Invité
Invité
Voilà une personnalité fascinante et à la fiche passionnante ! Re-bienvenue ! ^^
(Et j'espère pour vous que je ne connaissais pas la demoiselle d'Hishkar !)
(Et j'espère pour vous que je ne connaissais pas la demoiselle d'Hishkar !)
Dim 19 Fév 2017 - 16:41
Lilith de Choiseul
Impératrice de vapeur
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Re bienvenue parmi nous!!!
Dim 19 Fév 2017 - 16:46
Invité
Invité
Je ne sais s'il est bien sage pour un ancien esclave de souhaiter la bienvenue à un esclavagiste... mais est-il bien amusant de l'être trop?
J'aime beaucoup votre personnage en tout cas, et j'ai hâte de suivre ses aventures
J'aime beaucoup votre personnage en tout cas, et j'ai hâte de suivre ses aventures
Dim 19 Fév 2017 - 18:54
Invité
Invité
Re bienvenue !
Lun 20 Fév 2017 - 20:11
Everard Zullheimer
Premier serviteur d'Ameth en Ambrosia
Nationalité : Amethien
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Coucou ! Rebienvenue, en premier lieu ! Ensuite outre le fait que ton personnage est très intéressant, je vais te demander de modifier légèrement la fin. En effet, qu’un criminel soit affecté précisément au service de sa majesté et qu’on le laisse assez proche d’elle pour qu’on l’associe au titre de « bouffon du roi ». Du coup, voilà ce que nous pouvons te proposer : ce n’est que très récemment qu’on lui a permis (sous surveillance discrète) d’intégrer le service de Sa Majesté suite à une période de quelques années d’exemplarité, et au moindre faux pas, il retournera récurer des latrines.
Qu’en penses-tu ?
Qu’en penses-tu ?
Mar 21 Fév 2017 - 9:30
Invité
Invité
Re bienvenue à toi, amuse-toi bien avec ce nouveau visage.
Ven 24 Fév 2017 - 21:05
Invité
Invité
Merci à tous pour vos messages !
Naomi : nous en parlerons.
Onésime : une rencontre RP pourra être intéressante, quoiqu'il en soit !
Everard : il est vrai que ta proposition a le mérite de rendre le final plus vraisemblable. J'avais déjà parlé de ce point flou avec Lilith, et je comptais y trouver des précisions en développant un lien avec elle, mais il est mieux que ça apparaisse directement dans la fiche. Bref, je suis d'accord avec vous, et j'ai changé la fin de l'histoire.
C'est bien compris que la position auprès de Lilith est récente, même si ce paragraphe mêle légèrement passé et présent. Lilith m'avait proposé que nous convenions de dates dès que possible. Merci !
Naomi : nous en parlerons.
Onésime : une rencontre RP pourra être intéressante, quoiqu'il en soit !
Everard : il est vrai que ta proposition a le mérite de rendre le final plus vraisemblable. J'avais déjà parlé de ce point flou avec Lilith, et je comptais y trouver des précisions en développant un lien avec elle, mais il est mieux que ça apparaisse directement dans la fiche. Bref, je suis d'accord avec vous, et j'ai changé la fin de l'histoire.
Ainsi devint-il domestique. Ne nous y trompons pas, Astan passa une paire d'années à nettoyer des latrines, ou à cirer des pompes, au sens propre, pour la première fois de son existence. Après une période jugée "exemplaire", et grâce à l'indulgence de Lilith, Astan finit par devenir laquais auprès d'elle. Même si Lilith ne semblait pas le craindre, et se flattait d'avoir pu prouver sa magnanimité à l'empire, en se montrant clémente avec cet homme qui avait été déchu à l'époque-même où elle prenait le pouvoir ; Astan n'en demeurait pas moins discrètement surveillé. Il est difficile de dire s'il est vraiment empli de gratitude pour ces "traitements de faveur". Astan n'est pas plus qu'un bouffon du roi, auquel la plupart des ambrosiens ne pardonnent par ses fautes passées, et le lui font sentir.
C'est bien compris que la position auprès de Lilith est récente, même si ce paragraphe mêle légèrement passé et présent. Lilith m'avait proposé que nous convenions de dates dès que possible. Merci !
Dim 26 Fév 2017 - 20:13
Everard Zullheimer
Premier serviteur d'Ameth en Ambrosia
Nationalité : Amethien
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Avec cette modification, ta fiche me convient.
Tu es donc validé
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
Que Ria veille sur toi !
Tu es donc validé
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
Que Ria veille sur toi !