Informations
Les chroniques d’Ambrosia est un univers rpg Steampunk/Victorien, interdit aux moins de 18 ans, aux avatars réels en 400*250 px et qui ne vous demandera aucunminimum de ligne, ni d’activité. Notre forum a été ouvert le 22/01/2017 et fête ses 6 ans. Il est une création originale de Carmina et Valcret. Les Chroniques d’Ambrosiaest un forum rpg d’intrigues politiques et religieuses dans un univers semi-fantastique.
PERIODE DE JEU
été 440 AM
été 440 AM
Dignitaire - Eva Chesterfield - Cantatrice
2 participants
Lun 1 Mai 2017 - 11:39
Invité
Invité
Eva Chesterfield
ft. Elina Garanca
Surnom : /
Âge : 32 ans
Métier : Cantatrice, danseuse… de temps en temps
Nationalité et origines : Ambrosienne
Situation conjugale : Fiancée depuis des années sans jamais passer devant l’autel. Ce qui ne l’empêche pas d’aller voir ailleurs quand l’envie lui en prend.
Culte : Karos, l’inspiration de la beauté, et Pohn, le maître du hasard. Il se peut qu’elle soit fascinée par la Cabale en secret.
Orientation sexuelle : Hétéroflexible
Groupe : Dignitaire
Âge : 32 ans
Métier : Cantatrice, danseuse… de temps en temps
Nationalité et origines : Ambrosienne
Situation conjugale : Fiancée depuis des années sans jamais passer devant l’autel. Ce qui ne l’empêche pas d’aller voir ailleurs quand l’envie lui en prend.
Culte : Karos, l’inspiration de la beauté, et Pohn, le maître du hasard. Il se peut qu’elle soit fascinée par la Cabale en secret.
Orientation sexuelle : Hétéroflexible
Groupe : Dignitaire
Carnation : Caucasienne
Taille : 1m70
Corpulence : 64 kilos
Cheveux : Jusqu’à l’épaule, et bruns. Du moins, jusqu’au jour où elle aura envie de mettre une perruque blonde, comme cela est déjà arrivé.
Yeux : Bleu-vert
Signe(s) distinctif(s) : Si on peut appeler cela un signe distinctif, elle a un sourire particulièrement moqueur qu’on n’oublie pas de sitôt.
Taille : 1m70
Corpulence : 64 kilos
Cheveux : Jusqu’à l’épaule, et bruns. Du moins, jusqu’au jour où elle aura envie de mettre une perruque blonde, comme cela est déjà arrivé.
Yeux : Bleu-vert
Signe(s) distinctif(s) : Si on peut appeler cela un signe distinctif, elle a un sourire particulièrement moqueur qu’on n’oublie pas de sitôt.
Caractère :
« C'était la chair. Rien de plus magnifique. Elle tenait peu à sa réputation et beaucoup à sa gloire. Sembler facile et être impossible, voilà le chef d'œuvre. Être la chair et être la femme, c'est deux. » (Victor Hugo)
Eva pourrait être quelqu’un de parfaitement superficiel et insouciant, à la fois virevoltante et rieuse. Depuis son adolescence, elle s’est montrée enthousiaste et passionnée de tout ce qui pouvait attirer son attention, exécrant et redoutant l’ennui sous toutes ses formes. Malheureusement, cette passion, dans certains cas et surtout celui des relations humaines, a tendance à s’atténuer après un certain temps. Elle n’a ainsi aucun mal à fréquenter le monde, quel qu’il soit, à se montrer sociable et entourée, mais pour de véritables liens durables et affectifs, ceux-ci sont plutôt rares (et dans ce cas très chanceux de la connaître), comme si elle craignait l’engagement. A ce défaut, il faut plutôt opposer une autre impression : Eva a horreur du vide, mais le sien propre. Après tout, la vie qu’elle mène est stérile à certains égards, bien qu’elle lui convienne parfaitement.
A cet aspect se mêle un autre, plus complexe et bien plus profond, qu’on pourrait parfois rapprocher de quelque aspect tragique. Elle est vivante, tout simplement : elle vit au jour le jour sans se préoccuper du lendemain, dans un état semblable à celui d’une enfant ne souhaitant pas grandir. Elle peut se montrer d’une redoutable ironie et moquerie, parfois narcissique, que ce soit pour faire le bien, ou le mal, de temps en temps. Elle est fière, amorale, ressentant chaque émotion avec force et dans l’instant, sans envisager le futur et ne se tournant vers le passé qu’en de rares instants de mélancolie. Elle ne peut que se donner entièrement et non pas retenir la frénésie et la brûlure avec lesquelles elle a appris à vivre. Plus amorale qu’immorale, elle dirige sa vie et ses relations avec les autres selon ses principes et sans jamais céder aux conventions ou à la morale sociale. C’est une tête brûlée. Et toute personne jouant avec le feu finit par être brûlée.
« C'était la chair. Rien de plus magnifique. Elle tenait peu à sa réputation et beaucoup à sa gloire. Sembler facile et être impossible, voilà le chef d'œuvre. Être la chair et être la femme, c'est deux. » (Victor Hugo)
Eva pourrait être quelqu’un de parfaitement superficiel et insouciant, à la fois virevoltante et rieuse. Depuis son adolescence, elle s’est montrée enthousiaste et passionnée de tout ce qui pouvait attirer son attention, exécrant et redoutant l’ennui sous toutes ses formes. Malheureusement, cette passion, dans certains cas et surtout celui des relations humaines, a tendance à s’atténuer après un certain temps. Elle n’a ainsi aucun mal à fréquenter le monde, quel qu’il soit, à se montrer sociable et entourée, mais pour de véritables liens durables et affectifs, ceux-ci sont plutôt rares (et dans ce cas très chanceux de la connaître), comme si elle craignait l’engagement. A ce défaut, il faut plutôt opposer une autre impression : Eva a horreur du vide, mais le sien propre. Après tout, la vie qu’elle mène est stérile à certains égards, bien qu’elle lui convienne parfaitement.
A cet aspect se mêle un autre, plus complexe et bien plus profond, qu’on pourrait parfois rapprocher de quelque aspect tragique. Elle est vivante, tout simplement : elle vit au jour le jour sans se préoccuper du lendemain, dans un état semblable à celui d’une enfant ne souhaitant pas grandir. Elle peut se montrer d’une redoutable ironie et moquerie, parfois narcissique, que ce soit pour faire le bien, ou le mal, de temps en temps. Elle est fière, amorale, ressentant chaque émotion avec force et dans l’instant, sans envisager le futur et ne se tournant vers le passé qu’en de rares instants de mélancolie. Elle ne peut que se donner entièrement et non pas retenir la frénésie et la brûlure avec lesquelles elle a appris à vivre. Plus amorale qu’immorale, elle dirige sa vie et ses relations avec les autres selon ses principes et sans jamais céder aux conventions ou à la morale sociale. C’est une tête brûlée. Et toute personne jouant avec le feu finit par être brûlée.
Histoire :
La famille Chesterfield était noble et respectée ; cela, vous le savez déjà. Si du moins, on exceptait deux éléments : Astan, déchu de son statut et de ses richesses, tout comme de sa réputation, ainsi que cet autre frère envoyé en prison, pour un certain crime dont le dénonciateur était peut-être du même sang. Comme le proverbe disait jamais deux sans trois, à ces deux hommes il fallait rajouter une troisième personne : Eva Chesterfield, plus jeune de seulement quatre ans qu’Astan.
Ce n’était pourtant pas qu’une once de méchanceté ou de sournoiserie ne paraisse chez cette enfant, du moins au début. On pouvait même dire qu’elle était plutôt agréable et souriante, au contraire de son frère chétif et maladif. Elle grandissait à son aise dans cette famille nombreuse, goûtant, il était vrai, plus volontiers la compagnie de ses frères que les habituelles occupations d’une petite fille noble. Si parfois elle ne se montrait guère encline à obéir ou à subir des réprimandes, elle se faisait en général pardonner par quelque sourire radieux. Ce n’était que quelques années plus tard que ce sourire finirait par devenir plus empreint de moquerie et de venin, que de pure gentillesse.
Car après tout, son enfance et son adolescence furent plutôt normales. Elle développa certes, un certain goût pour la lecture de quelques auteurs sombres et gothiques, ou parfois plus classiques ; de ces ouvrages où les personnages étaient toujours en demi-teinte et subtils au point d’être ambigus. Elle ne dérogeait pas à l’éducation qui lui était donnée, la suivant sans pour autant forcément l’approuver, mais il y avait après tout des avantages à être une femme assez aisée. Tout juste adolescente, elle vit son frère se faire envoyer en prison, non sans remarquer l’air étrangement pâle et réservé d’Astan quand on le soupçonna de ce méfait familial. Mais elle n’en dit rien.
Eva avait une relation à double tranchant avec Astan : d’un côté, elle adorait le taquiner, le railler, se moquer de lui, même si cela était parfois pour son bien, comme quand elle lui disait de ne pas rester tout le temps accroché à cette mère possessive dans la famille. De l’autre, c’était peut-être avec lui qu’elle s’entendait le mieux. Bien qu’elle soit femme et appréciât certaines choses de son état, et qu’il soit sans cesse mis à l’écart dans la famille, parfois trop vulnérable, c’était probablement de lui que son esprit se rapprochait le plus. Il y avait le même sens de la rouerie et de l’ironie qui les reliaient, la même observation qui leur servait ensuite à préparer un sale coup, ou à prendre les autres en traître : ces similarités grandirent surtout vers la fin de l’adolescence, avant qu’Astan ne parte pour devenir le pupille d’un homme politique influent. Si jamais, toutefois, Eva se rendit compte des penchants secrets de son frère (ce qui était fort probable, car elle observait toujours les gens à dessein et ne manquait pas de remarquer certains troubles subtils de l’âme), jamais elle n’en parla à quiconque. Elle se contenta de quelques allusions subtiles envers lui, quand ils étaient seuls, ce qui fit qu’Astan prit méfiance de cette sœur qui lui ressemblait, mais qui était plus éclatante et plus assurée que lui.
Eva se liait par ailleurs très facilement d’amitié avec les gens ; il y avait une aisance chez elle qui la faisait se sentir chez elle, partout, en tous les lieux et toutes les compagnies. Elle savait s’adapter n’importe où à Ambrosia, même s’il ne fallait pas douter que la richesse de sa famille, la bonne réputation qu’elle avait alors encore, aidaient en partie. Mais la jeune femme réussissait facilement à charmer et à paraître sympathique. Sans que cela soit pour autant faux chez elle, elle avait appris à se montrer séduisante. Mais si elle s’ennuyait quelque part, ou en compagnie de quelqu’un, malgré le devoir familial de paraître aussi irréprochable que possible, elle ne le cachait nullement. Elle était douée d’un franc-parler parfois à la limite de l’impolitesse, et disait souvent tout haut, ce qu’elle pensait. Il y avait toujours une certaine lueur dans son regard, qui exprimait de l’ironie envers ceux qu’elle côtoyait. Mais comme elle était totalement sûre d’elle-même et ne se laissait jamais désarçonner, on lui pardonnait ce fort caractère – parfois.
Vint le temps pour elle d’être pupille, jeune adulte : elle passa deux années auprès d’une tutrice, à Ambrosia. La femme qui l’accueillit et veilla à son apprentissage était une cantatrice d’opéra. Eva ayant été jugée d’un certain talent pour le chant et la danse – et incapable de se décider à faire quoique ce soit de son existence, préférant vivre selon les aléas du quotidien – elle commença donc une éducation artistique et de nombreux cours. Si elle y fut assidue pendant les deux premières années, la troisième année fut plus irrégulière et manqua de lui coûter un échec. Comme pour tout le reste de son existence, elle savait parfaitement se montrer passionnée et vivante, mais elle manquait de discipline et de rigueur ; conséquence d’un caractère égoïste et volatil, qui préférait vivre et profiter chaque seconde, plutôt que de s’attarder sur la profondeur des choses. C’était là une chose qu’elle détestait et appréciait à chaque fois. Et comme cette troisième année se déroulait à l'étranger, dans la Cité-Etat de Carem plus précisément, découvrir une autre île passait au-delà de son travail. Ce fut pourquoi Eva s'y montra bien moins sérieuse et moins appliquée, préférant vivre chaque instant au sein d'une civilisation étrangère, objet de multiples curiosités, que de passer ses journées à chanter et à exécuter des pas de danse fastidieux. Eva avait bien le droit de préférer la vie et ses fascinations à l'étude, n'est-ce pas ? Elle ne termina ses années de pupille avec succès, que de justesse.
Même si elle pouvait jouir d’une certaine popularité et se fondre partout, Eva n’était pas quelqu’un qui s’attachait aux gens et rares étaient ceux à qui elle gardait véritablement un lien durable et significatif. Ainsi, elle revoyait de temps en temps sa tutrice, après ces trois années, mais sans plus. Il en était de même pour la plupart de ses amis ; quant aux flirts, elle les envoyait balader, sans remords et parfois avec fracas, dès qu’elle commençait à s’ennuyer par la force de l’habitude. Elle gardait des liens avec sa famille, notamment avec Astan, même si avec ce dernier, on pouvait parfois se demander s’ils se détestaient ou s’adoraient. Ce fut par son intermédiaire qu’elle rencontra notamment Ross Brisendan, et eut l’occasion de partager quelques danses avec lui, lors d’occasions officielles ; étonnamment, elle s’entendit plutôt avec cet homme, même si le sourire qu’elle esquissa en voyant ces deux hommes discuter ensemble, tenait d’un rictus moqueur.
Les années passèrent et elle se montra plus ou moins assidue quand il s’agissait de travailler ; cela dépendait pour beaucoup de son humeur et de ses passions du moment. Elle avait la chance d’avoir sa famille la soutenant, derrière elle, car elle n’aurait parfois pu vivre du hasard des rôles qu’elle chantait à l’opéra ou dans d’autres théâtres. Elle était bonne comédienne, bonne chanteuse, bonne danseuse, mais elle n’était décidément pas fiable. Les critiques s’accordaient à cela, et elle s’en moquait bien : tout ce qui comptait était ce qu’elle parvenait à vivre sa propre vie, à côté de cela. Elle croisa dans ce milieu Hélène de Valene, même si de loin.
Ce fut un soir, après une représentation d’opéra, qu’un noble eskrois vint la trouver à la fin du spectacle, la demandant en mariage. Eva avait alors environ vingt-sept ans. Comme elle accueillit cela avec un éclat de rire très long, beaucoup trop long, ce fut un miracle que le noble ne tourne pas les talons, froissé jusqu’au plus profond de l’âme. Elle n’était pas le genre de femme à se marier, ni à avoir des enfants : tout ce qui se rapprochait de près ou de loin, d’une vie ordinaire, la révulsait. S’imaginer épouse et mère était surréaliste. Il fallait dire qu’elle avait avorté en secret, d’une aventure passagère, deux années plus tôt. Elle le lui exprima sans détours et sans baisser un instant les yeux, sauf pour la partie avortement, évidemment. La conversation qui s’ensuivit ce soir-là fut longue, mais finalement chanceuse : l’homme partageait quelques-unes de ses convictions et de ses visions sur la société d’Ambrosia, trouvant la cour et la ville tour à tour aussi tragique que tenant d’une immense comédie humaine, où des gens comme eux pouvaient s’amuser à donner un coup de pied dans une fourmilière, déranger quelques esprits, et voir ce qui en ressortait. Après tout, était-ce véritablement mauvais de faire cela, quand cela permettait à certains d’ouvrir les yeux sur eux-mêmes ?
Quelques années plus tard, le moment où Astan Chesterfield jeta une ombre considérable sur la famille Chesterfield. Eva n’y réagit guère. Pourtant, elle fut forcée de sortir de cette indifférence par les autres Chesterfield, qui ne toléreraient pas d'avoir une nouvelle personne indigne ou humiliée publiquement, dans leurs rangs. Ainsi, elle finit par se ranger, en apparence, à l'avis de sa famille et à ne plus prononcer le nom d'Astan et à ignorer l'existence de ce frère déchu, sous peine de représailles. Ce fut seulement à ce prix qu'on continuât à tolérer son caractère, et à condition qu'elle finisse par se fiancer officiellement à l'homme qui l'avait abordée à l'opéra. Peu de temps après, les conversations pouvaient donc avoir comme sujet de commérage la future union d'Eva à cet homme. Mais à ce jour, le couple n'est toujours pas passé devant l'autel de Meira, bien que les fiançailles demeurent vivaces.
Elle ne savait que trop bien que les mêmes ombres que son frère hantaient son esprit, avec une certaine fascination pour le chaos et la cabale. A cela s’ajoutaient une volonté d’ambition, de grimper les échelons de la cour, le souhait de ne pas être n’importe qui. La gloire, oui, cela plaisait à Eva ; pour le reste, elle vivait sa vie très librement, ses fiançailles ne l’empêchant point d’aller ailleurs. Elle eut ainsi quelques amours, toujours passagers et sans nature solide, tant masculins que féminins, bien que soigneusement choisis pour ne pas salir sa réputation officielle. Libertine, sans doute, mais cela tenait plus à défier l’autorité quelle qu’elle soit, bien qu’elle respectât avec soin les cultes et les dieux. Elle était passionnée, voilà tout. Cela ne manqua pas de lui attirer des ennuis, comme le prouva une fois où elle fut embarquée à la gendarmerie par Samuel Kobalt, avant d’être relâchée, vierge de tout soupçon. Et ce n’était probablement pas la seule fois où elle s’amusait à provoquer quelque sujet fâcheux, ou à ternir, voire souiller l’image de quelqu’un qu’elle n’appréciait pas du tout. On pouvait citer, parmi ses « victimes », un certain marchand d’armes nommé Aslak. Les rumeurs se manipulaient très bien, pour elle.
Pour revenir à Astan, depuis son retour au service de la Reine, elle ne l’avait simplement pas encore croisé. Le frère voulait d’ailleurs sans doute éviter la sœur et tout ce qui pouvait rappeler un passé peu glorieux. Eva ne pouvait pas non plus se permettre de le rencontrer, publiquement, car la famille Chesterfield verrait cela d'un très mauvals oeil, et finirait peut-être par la renier, comme elle l'a laissé sous-entendre à une époque.
Il serait difficile de dire, à ce jour, l’ambition précise d’Eva : disons simplement qu’elle s’assure de ne pas être oubliée, et que la cour est un milieu qui l’amuse par son hypocrisie et ses folies. Elle n’a probablement aucune ambition de pouvoir réel, mais elle n’a certainement pas pleuré le Prince à sa mort non plus. Toute la politique est une vaste comédie, à ses yeux : rien de plus que des âmes humaines entremêlées, parfois ennuyeuses, parfois fascinantes dans leurs intrigues et leurs tourments. Ambrosia est une ville où elle endosserait bien davantage le rôle de démon que de pacificatrice.
« C’est une torche qui vit à la lumière de sa propre consommation. »
Régine Crespin
Chronologie approximative
-406 AM : Naissance d'Eva
-418 AM : Un des frères Chesterfield est envoyé en prison.
-425 AM : Début des années de pupillage d'Eva
-428 AM : Début de la carrière d'Eva et d'une vie plus autonome.
-433 AM : Rencontre d'Eva avec son futur fiancé eskrois.
-Déchéance d'Astan
-Fiançailles d'Eva
La famille Chesterfield était noble et respectée ; cela, vous le savez déjà. Si du moins, on exceptait deux éléments : Astan, déchu de son statut et de ses richesses, tout comme de sa réputation, ainsi que cet autre frère envoyé en prison, pour un certain crime dont le dénonciateur était peut-être du même sang. Comme le proverbe disait jamais deux sans trois, à ces deux hommes il fallait rajouter une troisième personne : Eva Chesterfield, plus jeune de seulement quatre ans qu’Astan.
Ce n’était pourtant pas qu’une once de méchanceté ou de sournoiserie ne paraisse chez cette enfant, du moins au début. On pouvait même dire qu’elle était plutôt agréable et souriante, au contraire de son frère chétif et maladif. Elle grandissait à son aise dans cette famille nombreuse, goûtant, il était vrai, plus volontiers la compagnie de ses frères que les habituelles occupations d’une petite fille noble. Si parfois elle ne se montrait guère encline à obéir ou à subir des réprimandes, elle se faisait en général pardonner par quelque sourire radieux. Ce n’était que quelques années plus tard que ce sourire finirait par devenir plus empreint de moquerie et de venin, que de pure gentillesse.
Car après tout, son enfance et son adolescence furent plutôt normales. Elle développa certes, un certain goût pour la lecture de quelques auteurs sombres et gothiques, ou parfois plus classiques ; de ces ouvrages où les personnages étaient toujours en demi-teinte et subtils au point d’être ambigus. Elle ne dérogeait pas à l’éducation qui lui était donnée, la suivant sans pour autant forcément l’approuver, mais il y avait après tout des avantages à être une femme assez aisée. Tout juste adolescente, elle vit son frère se faire envoyer en prison, non sans remarquer l’air étrangement pâle et réservé d’Astan quand on le soupçonna de ce méfait familial. Mais elle n’en dit rien.
Eva avait une relation à double tranchant avec Astan : d’un côté, elle adorait le taquiner, le railler, se moquer de lui, même si cela était parfois pour son bien, comme quand elle lui disait de ne pas rester tout le temps accroché à cette mère possessive dans la famille. De l’autre, c’était peut-être avec lui qu’elle s’entendait le mieux. Bien qu’elle soit femme et appréciât certaines choses de son état, et qu’il soit sans cesse mis à l’écart dans la famille, parfois trop vulnérable, c’était probablement de lui que son esprit se rapprochait le plus. Il y avait le même sens de la rouerie et de l’ironie qui les reliaient, la même observation qui leur servait ensuite à préparer un sale coup, ou à prendre les autres en traître : ces similarités grandirent surtout vers la fin de l’adolescence, avant qu’Astan ne parte pour devenir le pupille d’un homme politique influent. Si jamais, toutefois, Eva se rendit compte des penchants secrets de son frère (ce qui était fort probable, car elle observait toujours les gens à dessein et ne manquait pas de remarquer certains troubles subtils de l’âme), jamais elle n’en parla à quiconque. Elle se contenta de quelques allusions subtiles envers lui, quand ils étaient seuls, ce qui fit qu’Astan prit méfiance de cette sœur qui lui ressemblait, mais qui était plus éclatante et plus assurée que lui.
Eva se liait par ailleurs très facilement d’amitié avec les gens ; il y avait une aisance chez elle qui la faisait se sentir chez elle, partout, en tous les lieux et toutes les compagnies. Elle savait s’adapter n’importe où à Ambrosia, même s’il ne fallait pas douter que la richesse de sa famille, la bonne réputation qu’elle avait alors encore, aidaient en partie. Mais la jeune femme réussissait facilement à charmer et à paraître sympathique. Sans que cela soit pour autant faux chez elle, elle avait appris à se montrer séduisante. Mais si elle s’ennuyait quelque part, ou en compagnie de quelqu’un, malgré le devoir familial de paraître aussi irréprochable que possible, elle ne le cachait nullement. Elle était douée d’un franc-parler parfois à la limite de l’impolitesse, et disait souvent tout haut, ce qu’elle pensait. Il y avait toujours une certaine lueur dans son regard, qui exprimait de l’ironie envers ceux qu’elle côtoyait. Mais comme elle était totalement sûre d’elle-même et ne se laissait jamais désarçonner, on lui pardonnait ce fort caractère – parfois.
Vint le temps pour elle d’être pupille, jeune adulte : elle passa deux années auprès d’une tutrice, à Ambrosia. La femme qui l’accueillit et veilla à son apprentissage était une cantatrice d’opéra. Eva ayant été jugée d’un certain talent pour le chant et la danse – et incapable de se décider à faire quoique ce soit de son existence, préférant vivre selon les aléas du quotidien – elle commença donc une éducation artistique et de nombreux cours. Si elle y fut assidue pendant les deux premières années, la troisième année fut plus irrégulière et manqua de lui coûter un échec. Comme pour tout le reste de son existence, elle savait parfaitement se montrer passionnée et vivante, mais elle manquait de discipline et de rigueur ; conséquence d’un caractère égoïste et volatil, qui préférait vivre et profiter chaque seconde, plutôt que de s’attarder sur la profondeur des choses. C’était là une chose qu’elle détestait et appréciait à chaque fois. Et comme cette troisième année se déroulait à l'étranger, dans la Cité-Etat de Carem plus précisément, découvrir une autre île passait au-delà de son travail. Ce fut pourquoi Eva s'y montra bien moins sérieuse et moins appliquée, préférant vivre chaque instant au sein d'une civilisation étrangère, objet de multiples curiosités, que de passer ses journées à chanter et à exécuter des pas de danse fastidieux. Eva avait bien le droit de préférer la vie et ses fascinations à l'étude, n'est-ce pas ? Elle ne termina ses années de pupille avec succès, que de justesse.
Même si elle pouvait jouir d’une certaine popularité et se fondre partout, Eva n’était pas quelqu’un qui s’attachait aux gens et rares étaient ceux à qui elle gardait véritablement un lien durable et significatif. Ainsi, elle revoyait de temps en temps sa tutrice, après ces trois années, mais sans plus. Il en était de même pour la plupart de ses amis ; quant aux flirts, elle les envoyait balader, sans remords et parfois avec fracas, dès qu’elle commençait à s’ennuyer par la force de l’habitude. Elle gardait des liens avec sa famille, notamment avec Astan, même si avec ce dernier, on pouvait parfois se demander s’ils se détestaient ou s’adoraient. Ce fut par son intermédiaire qu’elle rencontra notamment Ross Brisendan, et eut l’occasion de partager quelques danses avec lui, lors d’occasions officielles ; étonnamment, elle s’entendit plutôt avec cet homme, même si le sourire qu’elle esquissa en voyant ces deux hommes discuter ensemble, tenait d’un rictus moqueur.
Les années passèrent et elle se montra plus ou moins assidue quand il s’agissait de travailler ; cela dépendait pour beaucoup de son humeur et de ses passions du moment. Elle avait la chance d’avoir sa famille la soutenant, derrière elle, car elle n’aurait parfois pu vivre du hasard des rôles qu’elle chantait à l’opéra ou dans d’autres théâtres. Elle était bonne comédienne, bonne chanteuse, bonne danseuse, mais elle n’était décidément pas fiable. Les critiques s’accordaient à cela, et elle s’en moquait bien : tout ce qui comptait était ce qu’elle parvenait à vivre sa propre vie, à côté de cela. Elle croisa dans ce milieu Hélène de Valene, même si de loin.
Ce fut un soir, après une représentation d’opéra, qu’un noble eskrois vint la trouver à la fin du spectacle, la demandant en mariage. Eva avait alors environ vingt-sept ans. Comme elle accueillit cela avec un éclat de rire très long, beaucoup trop long, ce fut un miracle que le noble ne tourne pas les talons, froissé jusqu’au plus profond de l’âme. Elle n’était pas le genre de femme à se marier, ni à avoir des enfants : tout ce qui se rapprochait de près ou de loin, d’une vie ordinaire, la révulsait. S’imaginer épouse et mère était surréaliste. Il fallait dire qu’elle avait avorté en secret, d’une aventure passagère, deux années plus tôt. Elle le lui exprima sans détours et sans baisser un instant les yeux, sauf pour la partie avortement, évidemment. La conversation qui s’ensuivit ce soir-là fut longue, mais finalement chanceuse : l’homme partageait quelques-unes de ses convictions et de ses visions sur la société d’Ambrosia, trouvant la cour et la ville tour à tour aussi tragique que tenant d’une immense comédie humaine, où des gens comme eux pouvaient s’amuser à donner un coup de pied dans une fourmilière, déranger quelques esprits, et voir ce qui en ressortait. Après tout, était-ce véritablement mauvais de faire cela, quand cela permettait à certains d’ouvrir les yeux sur eux-mêmes ?
Quelques années plus tard, le moment où Astan Chesterfield jeta une ombre considérable sur la famille Chesterfield. Eva n’y réagit guère. Pourtant, elle fut forcée de sortir de cette indifférence par les autres Chesterfield, qui ne toléreraient pas d'avoir une nouvelle personne indigne ou humiliée publiquement, dans leurs rangs. Ainsi, elle finit par se ranger, en apparence, à l'avis de sa famille et à ne plus prononcer le nom d'Astan et à ignorer l'existence de ce frère déchu, sous peine de représailles. Ce fut seulement à ce prix qu'on continuât à tolérer son caractère, et à condition qu'elle finisse par se fiancer officiellement à l'homme qui l'avait abordée à l'opéra. Peu de temps après, les conversations pouvaient donc avoir comme sujet de commérage la future union d'Eva à cet homme. Mais à ce jour, le couple n'est toujours pas passé devant l'autel de Meira, bien que les fiançailles demeurent vivaces.
Elle ne savait que trop bien que les mêmes ombres que son frère hantaient son esprit, avec une certaine fascination pour le chaos et la cabale. A cela s’ajoutaient une volonté d’ambition, de grimper les échelons de la cour, le souhait de ne pas être n’importe qui. La gloire, oui, cela plaisait à Eva ; pour le reste, elle vivait sa vie très librement, ses fiançailles ne l’empêchant point d’aller ailleurs. Elle eut ainsi quelques amours, toujours passagers et sans nature solide, tant masculins que féminins, bien que soigneusement choisis pour ne pas salir sa réputation officielle. Libertine, sans doute, mais cela tenait plus à défier l’autorité quelle qu’elle soit, bien qu’elle respectât avec soin les cultes et les dieux. Elle était passionnée, voilà tout. Cela ne manqua pas de lui attirer des ennuis, comme le prouva une fois où elle fut embarquée à la gendarmerie par Samuel Kobalt, avant d’être relâchée, vierge de tout soupçon. Et ce n’était probablement pas la seule fois où elle s’amusait à provoquer quelque sujet fâcheux, ou à ternir, voire souiller l’image de quelqu’un qu’elle n’appréciait pas du tout. On pouvait citer, parmi ses « victimes », un certain marchand d’armes nommé Aslak. Les rumeurs se manipulaient très bien, pour elle.
Pour revenir à Astan, depuis son retour au service de la Reine, elle ne l’avait simplement pas encore croisé. Le frère voulait d’ailleurs sans doute éviter la sœur et tout ce qui pouvait rappeler un passé peu glorieux. Eva ne pouvait pas non plus se permettre de le rencontrer, publiquement, car la famille Chesterfield verrait cela d'un très mauvals oeil, et finirait peut-être par la renier, comme elle l'a laissé sous-entendre à une époque.
Il serait difficile de dire, à ce jour, l’ambition précise d’Eva : disons simplement qu’elle s’assure de ne pas être oubliée, et que la cour est un milieu qui l’amuse par son hypocrisie et ses folies. Elle n’a probablement aucune ambition de pouvoir réel, mais elle n’a certainement pas pleuré le Prince à sa mort non plus. Toute la politique est une vaste comédie, à ses yeux : rien de plus que des âmes humaines entremêlées, parfois ennuyeuses, parfois fascinantes dans leurs intrigues et leurs tourments. Ambrosia est une ville où elle endosserait bien davantage le rôle de démon que de pacificatrice.
« C’est une torche qui vit à la lumière de sa propre consommation. »
Régine Crespin
Chronologie approximative
-406 AM : Naissance d'Eva
-418 AM : Un des frères Chesterfield est envoyé en prison.
-425 AM : Début des années de pupillage d'Eva
-428 AM : Début de la carrière d'Eva et d'une vie plus autonome.
-433 AM : Rencontre d'Eva avec son futur fiancé eskrois.
-Déchéance d'Astan
-Fiançailles d'Eva
Divers : Eva a dû mépriser ouvertement son frère Astan lors du scandale qu'il a provoqué, poussée par sa famille qui li exigeait de prendre parti sous peine de la renier. Toutefois, au fond d'elle, cela n'a pas été fait à coeur joie : elle aurait préféré être neutre et observer cela de loin.
Même si Eva et son « fiancé » se montrent assez souvent ensemble – il est également son mécène – les rumeurs s’agacent toujours de ne pas les voir mariés, ce à quoi ils ne fournissent aucune explication et seulement un sourire charmeur.
Très peu de personnes sont au courant qu’Eva se travestit parfois, par jeu et selon son humeur ; de toute manière elle n’apparaît jamais dans des endroits officiels ainsi. Cela passe donc par s'habiller en homme, mais également se bander les seins et mettre une perruque aux cheveux courts, qui cachent les siens. Toutefois, pour un oeil avisé, elle sera plus ambiguë que réellement masculine. D’ailleurs, c’est une excellente couverture, pour le jour où elle souhaitera se tourner vraiment vers la cabale, ou bien participer à un complot, sans totalement se compromettre. Il s'agit plus d'une manière de passer inaperçue - ou sous une autre apparence - que d'autre chose.
Même si Eva et son « fiancé » se montrent assez souvent ensemble – il est également son mécène – les rumeurs s’agacent toujours de ne pas les voir mariés, ce à quoi ils ne fournissent aucune explication et seulement un sourire charmeur.
Très peu de personnes sont au courant qu’Eva se travestit parfois, par jeu et selon son humeur ; de toute manière elle n’apparaît jamais dans des endroits officiels ainsi. Cela passe donc par s'habiller en homme, mais également se bander les seins et mettre une perruque aux cheveux courts, qui cachent les siens. Toutefois, pour un oeil avisé, elle sera plus ambiguë que réellement masculine. D’ailleurs, c’est une excellente couverture, pour le jour où elle souhaitera se tourner vraiment vers la cabale, ou bien participer à un complot, sans totalement se compromettre. Il s'agit plus d'une manière de passer inaperçue - ou sous une autre apparence - que d'autre chose.
Date de naissance : 1991
Double compte : Oui, Naomi Sunder ici présente
Où nous as-tu trouvé? : Par les fondateurs du forum !
Commentaire : /
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Lun 1 Mai 2017 - 15:00
Invité
Invité
Re bienvenue !
aaaaaaahhh, j'aime déjà ce personnage. Il faudra qu'on discute liens dans un avenir proche, si ça te dis.
aaaaaaahhh, j'aime déjà ce personnage. Il faudra qu'on discute liens dans un avenir proche, si ça te dis.
Lun 1 Mai 2017 - 16:01
Lilith de Choiseul
Impératrice de vapeur
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Messages : 4234
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Re bienvenue ma chère!
Jeu 4 Mai 2017 - 18:23
Lilith de Choiseul
Impératrice de vapeur
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Salut Eva, désolé pour le temps d'attente,mais commetu lesais, nous étions en pleine MAJ
Je vais procéder à la modération de ta fiche.
J'apprécie le personnage, mais je suis un peu perdue, en premier lieu la Chronologie de ta fiche est un peu sans dessus dessous, tu parles par exemple d'Emilie Thoromir alors qu'elle vient d'arriver à Ambrosia ^^ et tu continues ta fiche sur la déchéance du frangin et compagnie après. Donc il faudrait vérifier tout ça.
Parce que nous avons été un peu perdu à la lecture dans la chrono en générale.
Pour le tutorat, il y a une année passée à l'étranger logiquement
Quand tu parles de travesti, elle se coiffe aussi comme un homme? Je suis un peu à l'est peut-être mais le pantalon n'est pas interdit aujourd'hui je suppose qu'elle bande aussi ses seins? Etc?
D'ailleurs elle a beau ne pas être mêlée au scandale du frangin, on ne peut pas dire qu'elle ne soit pas touchée. un frère taulard, un autre déchu, une dernière demoiselle électron libre, si elle n'est pas touchée, il est étrange qu'on ne la regarde pas d'un mauvais oeil, parce qu'elle a quand même deux ainés qui sont pas glorieux ! Pourquoi la famille ne lui a pas intimé de prendre parti? Si c'est une famille assez tradi, niveau noblesse, elle devrait au moins lui réclamer une exigence je pense, non?
Voila voila
Je vais procéder à la modération de ta fiche.
J'apprécie le personnage, mais je suis un peu perdue, en premier lieu la Chronologie de ta fiche est un peu sans dessus dessous, tu parles par exemple d'Emilie Thoromir alors qu'elle vient d'arriver à Ambrosia ^^ et tu continues ta fiche sur la déchéance du frangin et compagnie après. Donc il faudrait vérifier tout ça.
Parce que nous avons été un peu perdu à la lecture dans la chrono en générale.
Pour le tutorat, il y a une année passée à l'étranger logiquement
Quand tu parles de travesti, elle se coiffe aussi comme un homme? Je suis un peu à l'est peut-être mais le pantalon n'est pas interdit aujourd'hui je suppose qu'elle bande aussi ses seins? Etc?
D'ailleurs elle a beau ne pas être mêlée au scandale du frangin, on ne peut pas dire qu'elle ne soit pas touchée. un frère taulard, un autre déchu, une dernière demoiselle électron libre, si elle n'est pas touchée, il est étrange qu'on ne la regarde pas d'un mauvais oeil, parce qu'elle a quand même deux ainés qui sont pas glorieux ! Pourquoi la famille ne lui a pas intimé de prendre parti? Si c'est une famille assez tradi, niveau noblesse, elle devrait au moins lui réclamer une exigence je pense, non?
Voila voila
Ven 5 Mai 2017 - 17:35
Invité
Invité
Hello ! Merci pour les bienvenues d'accueil. ^^
J'ai modifié la fiche à plusieurs endroits et ai mis une chronologie approximative, à la fin de l'histoire d'Eva. J'ai laissé seulement la date de la déchéance d'Astan libre, vu que ce n'est pas précisé dans sa fiche aussi, pour une certaine marge de liberté. J'espère que ce sera plus clair ainsi. Du coup, j'ai enlevé la mention d'Emily aussi, et rajouté une année de pupille dans la Ligue raclusienne.
Pour la famille, j'ai mis qu'Eva avait donc été obligée de se ranger à l'avis de sa famille et d'ignorer publiquement Astan, même si son avis personnel n'est pas le même. Et sa famille lui aura exigé, par la même occasion, qu'elle se fiance avec son mécène eskrois, en supplément.
Enfin, pour ce qui est du côté travesti, elle s'habille en homme, se bande les seins, et met une perruque courte qui dissimule sa véritable chevelure, agit de façon plus masculine. Toutefois, comme il s'agit plus d'une "dissimulation d'utilité scénaristique", elle fait plus ambiguë/androgyne que vrai homme, évidemment. Elle ne cherchera pas à être un homme, c'est juste un costume qui l'aide à aller dans des lieux où elle ne serait pas censée être aperçue.
Voilà, j'espère n'avoir rien oublié, sinon dites moi !
J'ai modifié la fiche à plusieurs endroits et ai mis une chronologie approximative, à la fin de l'histoire d'Eva. J'ai laissé seulement la date de la déchéance d'Astan libre, vu que ce n'est pas précisé dans sa fiche aussi, pour une certaine marge de liberté. J'espère que ce sera plus clair ainsi. Du coup, j'ai enlevé la mention d'Emily aussi, et rajouté une année de pupille dans la Ligue raclusienne.
Pour la famille, j'ai mis qu'Eva avait donc été obligée de se ranger à l'avis de sa famille et d'ignorer publiquement Astan, même si son avis personnel n'est pas le même. Et sa famille lui aura exigé, par la même occasion, qu'elle se fiance avec son mécène eskrois, en supplément.
Enfin, pour ce qui est du côté travesti, elle s'habille en homme, se bande les seins, et met une perruque courte qui dissimule sa véritable chevelure, agit de façon plus masculine. Toutefois, comme il s'agit plus d'une "dissimulation d'utilité scénaristique", elle fait plus ambiguë/androgyne que vrai homme, évidemment. Elle ne cherchera pas à être un homme, c'est juste un costume qui l'aide à aller dans des lieux où elle ne serait pas censée être aperçue.
Voilà, j'espère n'avoir rien oublié, sinon dites moi !
Mar 9 Mai 2017 - 16:44
Lilith de Choiseul
Impératrice de vapeur
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Je ne t'avais pas oublié! J'ai adoré tes changements et j'ai beaucoup apprécié ta fiche, en vérité, elle a été géniale à lire et le personnage me plait beaucoup
Tu es donc validé(e)
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
Que Karos et Pohn veille sur toi !
Tu es donc validé(e)
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
Que Karos et Pohn veille sur toi !
Mar 9 Mai 2017 - 23:06
Invité
Invité
Merci beaucoup pour les compliments et la validation ! Puisse Eva ne pas te décevoir en rp.
Encore mille mercis !
Encore mille mercis !
Mer 17 Mai 2017 - 20:00
Emily de Brez
Ambassadrice eskroise / future cantatrice
Nationalité : Eskroise
Messages : 373
Date d'inscription : 26/02/2017
Messages : 373
Date d'inscription : 26/02/2017
Bonsoir, j'espère que l'on pourra se rencontrer, vous devriez être un de mes modèles madame, voilà bien plus d'année que vous chantez et votre âge plus avancé est gage d'expérience!