Informations
Les chroniques d’Ambrosia est un univers rpg Steampunk/Victorien, interdit aux moins de 18 ans, aux avatars réels en 400*250 px et qui ne vous demandera aucunminimum de ligne, ni d’activité. Notre forum a été ouvert le 22/01/2017 et fête ses 6 ans. Il est une création originale de Carmina et Valcret. Les Chroniques d’Ambrosiaest un forum rpg d’intrigues politiques et religieuses dans un univers semi-fantastique.
PERIODE DE JEU
été 440 AM
été 440 AM
Page 1 sur 2 • 1, 2
Ven 12 Mai 2017 - 19:09
Invité
Invité
Nàdasdy Sevastiana
ft. Aurora Aksnes de Aurora
Surnom : La Mal-Peignée, La Lunatique.. les surnoms ne manquent pas.
Âge : Dix-huit ans.
Métier : Noble, passionnée de poésie et de théâtre.
Nationalité et origines : Fin fond du royaume d'Eskr, dans le comté isolé de Dobrynya.
Situation conjugale : Célibataire
Culte : Aernia.
Orientation sexuelle : Ne s'est jamais posé la question.
Groupe : Pupilles.
Âge : Dix-huit ans.
Métier : Noble, passionnée de poésie et de théâtre.
Nationalité et origines : Fin fond du royaume d'Eskr, dans le comté isolé de Dobrynya.
Situation conjugale : Célibataire
Culte : Aernia.
Orientation sexuelle : Ne s'est jamais posé la question.
Groupe : Pupilles.
Carnation : Très pâle.
Taille : Un mètre quarantre-sept.
Corpulence : Assez maigre, d'une constitution fragile.
Cheveux : Courts et très épais, blond platine.
Yeux : Bleu banquise.
Signe(s) distinctif(s) : De nombreuses cicatrices ça et là, bien trop pour une jeune noble à l'air fragile. Elle parle à son corbeau apprivoisé, Rasoukine, bien plus qu'aux humain et le voit comme son plus fidèle ami.
Taille : Un mètre quarantre-sept.
Corpulence : Assez maigre, d'une constitution fragile.
Cheveux : Courts et très épais, blond platine.
Yeux : Bleu banquise.
Signe(s) distinctif(s) : De nombreuses cicatrices ça et là, bien trop pour une jeune noble à l'air fragile. Elle parle à son corbeau apprivoisé, Rasoukine, bien plus qu'aux humain et le voit comme son plus fidèle ami.
Caractère : Sevastiana est sans conteste une personne qu'il est difficile de ne pas remarquer, pourtant sa personnalité est à la fois taciturne et solitaire. Mais c'est dans ses excès que ce petit bout de femme s'illustre, les bras levés vers le ciel, la bouche immense ouverte sur des rires purs comme ceux des enfants. Et tandis qu'elle vous assure d'être dans la peau d'une autre, que vous songez qu'elle a perdu la raison, ce n'est pour elle qu'un jeu lui permettant d'échapper à la réalité qui semble à la fois trop dure et trop terne pour elle. Incomprise par ses parents qui lui avaient préféré son frère cadet - plus facile à élever - Sevastiana a toujours eut un caractère sauvage, très sensible et fantasque. D'une nature craintive et émotive, ses humeurs sont passagères, souvent brutales. Son affection est toute entière dirigée vers les animaux qu'elle admet comme bien plus sensibles et honnêtes que les humains, qu'elle ne comprend pas. Elle fuit sans cesse, le sourire aux lèvres, sans un mot. Elle aime pourtant jouer au chat et à la souris, l'espace de quelques instants. Cultiver l'amitié lui est difficile car elle manque cruellement d'empathie : ses amis sont les rapides coursiers qu'elle monte à cru, les corbeaux qu'elle élève pour son bon plaisir, les chiens d'arrêt de son père. Son plus proche ami se nomme Rasoukine, un grand corbeau criard avec qui elle est persuadée de parvenir à converser. Pour le reste, elle préfère demeurer seule que d'être entourée de ses pairs.
Ne parlant librement qu’avec les personnes autour desquelles elle est à l’aise, Sevastiana ne parle pas du tout aux inconnus. Elle a globalement du mal à maintenir le contact visuel avec les autres, les fuyant du regard car elle ne réalise pas combien cela est important dans la communication. Dans ses moments les plus sauvages, la jeune fille ne répond tout simplement pas à ce qu'on lui dit comme si elle n'avait simplement rien entendu. Pourtant, croire qu'elle ne puisse pas être passionnée est une grossière erreur : Sevastiana est la passion même, jusqu'à l'indigestion. Ce qu'elle aime, elle l'aime follement, avec toute la déraison dont elle peut faire preuve. Rien ne peut être froid ou même tiède avec elle et même ce qui la désintéresse est passionné tant elle le méprise. Sa fougue affole ses proches, ses délires terrorisent les domestiques tandis qu'elle fuit au cœur de la nuit pour danser sous la lune et s'inventer d'autres vies dans une envolée de rires. Ses parents l'ont déjà faite rechercher plusieurs jours avant de la retrouver endormie entre les racines d'un vieil arbre ou contre le corps encore chaud d'une proie abattue. Autrement, elle revient parfois d'elle-même, quand "l'aube a bu sa transparence" comme elle le dit si bien. A la fois farouche et joyeuse, jamais de vilaine humeur, elle est lettrée comme sauvage, capable d'agir avec retenue et l'instant d'après avoir une exubérance proprement barbaresque. Et les autres ? Des mal étreints, des trop fiers. Elle ne les aime pas.
Elle comprend les choses de manières littérale, quand elle n'en invente pas son propre sens. Le mensonge lui est inconnu, et elle ne le pratique pas mais ne me comprend guère, tout comme le sarcasme. C'est l'honnêteté même, jusqu’à la douleur. Peu importe les codes ou les apparences : il faut montrer. Elle ne s'excuse jamais, ne justifie pas ses actes, agit souvent plus par envie que par réflexion. Sa grande sensibilité la rend susceptible et il en faut très peu pour la blesser, le ton d’une conversation ou un simple regard peuvent suffire à la perturber ou la heurter profondément. Colère homérique et prose brutale naissent dans la même bouche que de charmants phrasés d'une politesse sans borne. C'est un feu sur la glace. Son esprit frappe comme un fouet qui claque et elle voit sa manière de voir les choses non pas comme la fin du monde mais comme le début d'un nouveau. Héritière de ses actes ? Assurément si peu. Son esprit est jugé faible par ses pairs mais elle est assurément une des plus fortes de la famille car personne ne joue avec ses sentiments ou ne l'oriente dans un sens ou l'autre : à ce jeu-là, Sevastiana refuse d'être un pion. Mais entre ce qu'on désire et ce qui est fait, il y a une grande différence. Méfiez-vous cependant si elle vous y prendre : Sevastiana n'a pas de retenue.
Il est difficile à la jeune fille de comprendre les autres, n'ayant pas le même code moral que les autres. Elle est pourtant généreuse et aime faire des cadeaux de toutes sortes, mais enfant par exemple elle jouait sans doute de manière trop brutale et agressive avec ses pairs, ou avait l’habitude de dire des choses cruelles sans se rendre compte, que cela pourrait blesser l’autre personne. Mais cela, Sevastiana ne le comprit jamais, pour la simple et bonne raison qu'elle souffre d'autisme et qu'elle vit dans son propre monde. Pourtant Sevastiana n'a rien de fragile, bien au contraire. Enfant sauvage des sombres forêts de Dobrynya, le cœur avide d'aventure, elle n'a jamais perdu le goût de grimper aux arbres,de monter à cru et de lever le faisan ou le lièvre. Tantôt polie, tantôt provocatrice, elle est une petite effrontée aux cheveux toujours en désordre se désintéressant de la politique, au grand dam de sa famille. Elle donne du tu as qui le veut bien, rit aux anges comme personne d'autres. Sevastiana n'aime que ces choses à la fois sauvages et poétiques qui se mélangent mal et font des enfants boiteux et difformes : la poésie, la chasse, le dressage, la musique. Voir les chevaux se faire mener à l'amble, le pas noble et lourd à la fois. Suivre le vol des givres, des engoulevents. Elle est cette future comtesse qui court avec ses chiens, vole les domestiques, pince les enfants. Elle est cette noble à la prose à la fois tendre et folle, né de son univers unique où les animaux parlent et les paysages pleurent. Le soir, en Dobrynya, le ciel tombe dans la mer. Les étoiles rient, les montagnes dansent et l'air se pare de milles senteurs : il est des parfums frais comme des chairs de vierges, doux comme les hautbois, verts comme les prairies... et d'autres, corrompus, riches et triomphants, ayant l'expansion des choses infinies... comme elle l'écrivait si bien à sa mère, durant son voyage pour rejoindre la capitale...
Qui s'occupera de cette étrange enfant que d'étranges vision hantent avec allégresse ? Qui aura la patience de ne pas prendre ombrage de cette sauvageonne et de son sinistre corbeau perché sur son épaule ?
Ne parlant librement qu’avec les personnes autour desquelles elle est à l’aise, Sevastiana ne parle pas du tout aux inconnus. Elle a globalement du mal à maintenir le contact visuel avec les autres, les fuyant du regard car elle ne réalise pas combien cela est important dans la communication. Dans ses moments les plus sauvages, la jeune fille ne répond tout simplement pas à ce qu'on lui dit comme si elle n'avait simplement rien entendu. Pourtant, croire qu'elle ne puisse pas être passionnée est une grossière erreur : Sevastiana est la passion même, jusqu'à l'indigestion. Ce qu'elle aime, elle l'aime follement, avec toute la déraison dont elle peut faire preuve. Rien ne peut être froid ou même tiède avec elle et même ce qui la désintéresse est passionné tant elle le méprise. Sa fougue affole ses proches, ses délires terrorisent les domestiques tandis qu'elle fuit au cœur de la nuit pour danser sous la lune et s'inventer d'autres vies dans une envolée de rires. Ses parents l'ont déjà faite rechercher plusieurs jours avant de la retrouver endormie entre les racines d'un vieil arbre ou contre le corps encore chaud d'une proie abattue. Autrement, elle revient parfois d'elle-même, quand "l'aube a bu sa transparence" comme elle le dit si bien. A la fois farouche et joyeuse, jamais de vilaine humeur, elle est lettrée comme sauvage, capable d'agir avec retenue et l'instant d'après avoir une exubérance proprement barbaresque. Et les autres ? Des mal étreints, des trop fiers. Elle ne les aime pas.
Elle comprend les choses de manières littérale, quand elle n'en invente pas son propre sens. Le mensonge lui est inconnu, et elle ne le pratique pas mais ne me comprend guère, tout comme le sarcasme. C'est l'honnêteté même, jusqu’à la douleur. Peu importe les codes ou les apparences : il faut montrer. Elle ne s'excuse jamais, ne justifie pas ses actes, agit souvent plus par envie que par réflexion. Sa grande sensibilité la rend susceptible et il en faut très peu pour la blesser, le ton d’une conversation ou un simple regard peuvent suffire à la perturber ou la heurter profondément. Colère homérique et prose brutale naissent dans la même bouche que de charmants phrasés d'une politesse sans borne. C'est un feu sur la glace. Son esprit frappe comme un fouet qui claque et elle voit sa manière de voir les choses non pas comme la fin du monde mais comme le début d'un nouveau. Héritière de ses actes ? Assurément si peu. Son esprit est jugé faible par ses pairs mais elle est assurément une des plus fortes de la famille car personne ne joue avec ses sentiments ou ne l'oriente dans un sens ou l'autre : à ce jeu-là, Sevastiana refuse d'être un pion. Mais entre ce qu'on désire et ce qui est fait, il y a une grande différence. Méfiez-vous cependant si elle vous y prendre : Sevastiana n'a pas de retenue.
Il est difficile à la jeune fille de comprendre les autres, n'ayant pas le même code moral que les autres. Elle est pourtant généreuse et aime faire des cadeaux de toutes sortes, mais enfant par exemple elle jouait sans doute de manière trop brutale et agressive avec ses pairs, ou avait l’habitude de dire des choses cruelles sans se rendre compte, que cela pourrait blesser l’autre personne. Mais cela, Sevastiana ne le comprit jamais, pour la simple et bonne raison qu'elle souffre d'autisme et qu'elle vit dans son propre monde. Pourtant Sevastiana n'a rien de fragile, bien au contraire. Enfant sauvage des sombres forêts de Dobrynya, le cœur avide d'aventure, elle n'a jamais perdu le goût de grimper aux arbres,de monter à cru et de lever le faisan ou le lièvre. Tantôt polie, tantôt provocatrice, elle est une petite effrontée aux cheveux toujours en désordre se désintéressant de la politique, au grand dam de sa famille. Elle donne du tu as qui le veut bien, rit aux anges comme personne d'autres. Sevastiana n'aime que ces choses à la fois sauvages et poétiques qui se mélangent mal et font des enfants boiteux et difformes : la poésie, la chasse, le dressage, la musique. Voir les chevaux se faire mener à l'amble, le pas noble et lourd à la fois. Suivre le vol des givres, des engoulevents. Elle est cette future comtesse qui court avec ses chiens, vole les domestiques, pince les enfants. Elle est cette noble à la prose à la fois tendre et folle, né de son univers unique où les animaux parlent et les paysages pleurent. Le soir, en Dobrynya, le ciel tombe dans la mer. Les étoiles rient, les montagnes dansent et l'air se pare de milles senteurs : il est des parfums frais comme des chairs de vierges, doux comme les hautbois, verts comme les prairies... et d'autres, corrompus, riches et triomphants, ayant l'expansion des choses infinies... comme elle l'écrivait si bien à sa mère, durant son voyage pour rejoindre la capitale...
Qui s'occupera de cette étrange enfant que d'étranges vision hantent avec allégresse ? Qui aura la patience de ne pas prendre ombrage de cette sauvageonne et de son sinistre corbeau perché sur son épaule ?
Histoire : La forêt qu'on nomme la Tresărire (Frisson) domine le comté le plus sauvage d'Eskroi, où des vallées secrètes, des rivières paresseuses et des symboles des échecs de la civilisation se cachent sous une canopée verte impitoyable. Voici la Dobrynya, la Basse-Terre. Beaucoup prennent la Dobrynya et la Tresărire pour des synonymes et ne voient aucune différence entre la forêt et les villages éparpillés en lisière qui la surveillent d'un œil inquiet. Dominant le comté, le château de Čachtice, demeure de la famille Nàdasdy, nappe de son ombre sinistre les environs. C'est dans cette demeure d'un autre temps qu'est née une enfant qui plus tard parlera à la lune et fuguerait de chez elle pour dormir sur quelques lits de mousse, Sevastiana.
Fille aînée de Ferencz et Ioustina Nàdasdy, la petite Sevastiana montra très tôt de grands troubles d'adaptation. Elle perdit très tôt sa nourrice emportée par la fièvre typhoïde et ce sevrage brutal fut un choc psychologique pour l'enfant qui refusa de parler avant très tard et souffrait de marottes. Destinée à donner naissance à l'héritier de la famille, son éducation fut très tôt chargée et très rude : lever à cinq heures du matin, petit déjeuner rapide et frugal, puis des heures d’étude à peine ponctuées d’une ou deux heures de détente. Ajoutons à l’instruction théorique et universelle... tout cet enseignement laissait peu de place aux contacts humains, en particuliers aux rapports filiaux. Ces devoirs ennuyaient la jeune fille qui préférait l'équitation et les longues promenades à toutes ces choses, hormis la littérature, la poésie et la musique. Sevastiana était incomprise par ses parents à cause de son caractère fantasque, solitaire et très sensible. Son père ne savait pas lui parler et évitait de le faire. Si elle partageait le goût de l’équitation avec sa mère, cette dernière ne la comprenait guère mieux, lui préférant son frère Grigori "plus ouvert, plus souriant, plus épanoui" et nettement moins difficile à élever. La fillette se replia sur elle-même et développa vis-à-vis des gens chargés de son éducation des sentiments souvent bien plus vifs qu’à l’égard de ses parents qu'elle craignait ou qui l'ennuyaient.
À la suite d'une chute accidentelle dans les eaux glacées d’une rivière alors qu’ils jouaient ensemble, son frère cadet Grigori et elle, qui s'était jeté à l'eau pour le secourir, furent victimes d’une pneumonie. Grigori en mourut mais Sevastiana guérit de sa fièvre ardente, ce que sa mère ne lui pardonna jamais. Traversant des périodes d'insomnies quotidiennes épuisantes, la jeune fille ne se remit jamais de cet événement, rongée par la culpabilité. Le délire la mordit alors plus sévèrement alors qu'elle donna le surnom de son frère, Rasoukine, au plus gros des corbeaux qu'elle apprivoisait et auquel elle se mit à confier ses pensées les plus intimes pour apprendre à éviter les humains. Elle passa toute son enfance au château de Čachtice et ses environs. Ses fugues furent de plus en plus régulières durant son adolescence, et malgré ce fait ses parents refusèrent toujours de la faire soigner ou suivre. Elle était l'unique fille de la famille, l'unique personne pouvant mettre au monde le futur héritier. Mais elle était aussi une éternelle enfant sauvage qui mordait au sang les domestiques quand ils l'effrayaient, tandis qu'elle était perdue dans ses pensées. La poésie l'assagit quelques peu, apaisant son esprit tourmenté par la culpabilité et Sevastiana commença à s'inventer son propre univers à travers ses lectures. Elle vivait la nuit, faisant souvent de longues promenades surveillées par des domestiques voir des sujets de ses parents. La Dobrynya était une terre isolée et profonde et les machinations des autres pays ne touchaient que rarement ses frontières, sinon jamais. Ainsi la jeune noble fut-elle éduquée sans rien savoir des agitements du monde, dans la foi d'Aernia auquel elle avait du mal à croire en toute ferveur. Les dieux lui semblaient si distants, là où la nature était si présente, si forte, si belle, où la lune semblait être une mère bien plus tendre que la sienne.
Ses dix-huit ans arrivés, son père se pressa de l'envoyer faire son éducation en Ambrosia auprès d'un tuteur, presque pour se débarrasser d'elle pour quelques années. A cela, Sevastiana n'eut rien à dire : elle était perturbée mais curieuse de voir le monde au-delà du Frisson et du château de son enfance... mais qui acceptera de s'occuper d'une pupille comme elle ? Qui serait assez fou pour ça ?
Fille aînée de Ferencz et Ioustina Nàdasdy, la petite Sevastiana montra très tôt de grands troubles d'adaptation. Elle perdit très tôt sa nourrice emportée par la fièvre typhoïde et ce sevrage brutal fut un choc psychologique pour l'enfant qui refusa de parler avant très tard et souffrait de marottes. Destinée à donner naissance à l'héritier de la famille, son éducation fut très tôt chargée et très rude : lever à cinq heures du matin, petit déjeuner rapide et frugal, puis des heures d’étude à peine ponctuées d’une ou deux heures de détente. Ajoutons à l’instruction théorique et universelle... tout cet enseignement laissait peu de place aux contacts humains, en particuliers aux rapports filiaux. Ces devoirs ennuyaient la jeune fille qui préférait l'équitation et les longues promenades à toutes ces choses, hormis la littérature, la poésie et la musique. Sevastiana était incomprise par ses parents à cause de son caractère fantasque, solitaire et très sensible. Son père ne savait pas lui parler et évitait de le faire. Si elle partageait le goût de l’équitation avec sa mère, cette dernière ne la comprenait guère mieux, lui préférant son frère Grigori "plus ouvert, plus souriant, plus épanoui" et nettement moins difficile à élever. La fillette se replia sur elle-même et développa vis-à-vis des gens chargés de son éducation des sentiments souvent bien plus vifs qu’à l’égard de ses parents qu'elle craignait ou qui l'ennuyaient.
À la suite d'une chute accidentelle dans les eaux glacées d’une rivière alors qu’ils jouaient ensemble, son frère cadet Grigori et elle, qui s'était jeté à l'eau pour le secourir, furent victimes d’une pneumonie. Grigori en mourut mais Sevastiana guérit de sa fièvre ardente, ce que sa mère ne lui pardonna jamais. Traversant des périodes d'insomnies quotidiennes épuisantes, la jeune fille ne se remit jamais de cet événement, rongée par la culpabilité. Le délire la mordit alors plus sévèrement alors qu'elle donna le surnom de son frère, Rasoukine, au plus gros des corbeaux qu'elle apprivoisait et auquel elle se mit à confier ses pensées les plus intimes pour apprendre à éviter les humains. Elle passa toute son enfance au château de Čachtice et ses environs. Ses fugues furent de plus en plus régulières durant son adolescence, et malgré ce fait ses parents refusèrent toujours de la faire soigner ou suivre. Elle était l'unique fille de la famille, l'unique personne pouvant mettre au monde le futur héritier. Mais elle était aussi une éternelle enfant sauvage qui mordait au sang les domestiques quand ils l'effrayaient, tandis qu'elle était perdue dans ses pensées. La poésie l'assagit quelques peu, apaisant son esprit tourmenté par la culpabilité et Sevastiana commença à s'inventer son propre univers à travers ses lectures. Elle vivait la nuit, faisant souvent de longues promenades surveillées par des domestiques voir des sujets de ses parents. La Dobrynya était une terre isolée et profonde et les machinations des autres pays ne touchaient que rarement ses frontières, sinon jamais. Ainsi la jeune noble fut-elle éduquée sans rien savoir des agitements du monde, dans la foi d'Aernia auquel elle avait du mal à croire en toute ferveur. Les dieux lui semblaient si distants, là où la nature était si présente, si forte, si belle, où la lune semblait être une mère bien plus tendre que la sienne.
Ses dix-huit ans arrivés, son père se pressa de l'envoyer faire son éducation en Ambrosia auprès d'un tuteur, presque pour se débarrasser d'elle pour quelques années. A cela, Sevastiana n'eut rien à dire : elle était perturbée mais curieuse de voir le monde au-delà du Frisson et du château de son enfance... mais qui acceptera de s'occuper d'une pupille comme elle ? Qui serait assez fou pour ça ?
Divers : On sait peu de choses sur la famille Nàdasdy, issue des profondeurs d'un comté Eskroi qu'on surnomme cyniquement "la Basse-Terre", le comté de Dobrynya. Il s'agirait d'une terre sauvage où la noblesse y serait impie et à la morale déliquescente. On dit la jeune fille démente et sauvage, son père sanguinaire, sa mère incroyante. On dit qu'ils aiment terroriser leurs sujets pour le plaisir, vivre dans l'incroyance et le blasphème. On dit beaucoup de choses sur le château Čachtice où vit la famille Nàdasdy mais pour la plupart ce ne sont que des racontars de bonnes femmes ayant pour but de faire une mauvaise réputation à la famille de Sevastiana ayant eut un ancêtre particulièrement abject dans les temps médiévaux, la comtesse Ilona Antonesçu - l'équivalent de la comtesse Bathory pour nous, qui vénérait l’Innommable et sa Cabale. Depuis la famille est vue avec mépris et crainte par les paysans et une certaines quantité de nobles de la région et cette sinistre réputation a suivi Sevastiana au-delà des mers. On les dit brutaux, consanguins et impies.
Date de naissance : 12/04/1983.
Double compte : Aucun.
Où nous as-tu trouvé? : J'étais sur la V1.
Commentaire : Ça a bien changé et c'est très complet !
Double compte : Aucun.
Où nous as-tu trouvé? : J'étais sur la V1.
Commentaire : Ça a bien changé et c'est très complet !
Ven 12 Mai 2017 - 19:12
Everard Zullheimer
Premier serviteur d'Ameth en Ambrosia
Nationalité : Amethien
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Wilkommen ! ^^
Ven 12 Mai 2017 - 19:12
Lilith de Choiseul
Impératrice de vapeur
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Bienvenue sur le forum Sevastiana je suis bien heureuse de te voir rejoindre la V2!!
Si tu as besoin, Everard et moi sommes à ta disposition!
Si tu as besoin, Everard et moi sommes à ta disposition!
Ven 12 Mai 2017 - 19:14
Invité
Invité
Merci beaucoup pour l’accueil vous deux ! J'essaye de terminer ma fiche ce soir au plus tard, je suis bien inspiré par le forum. Vraiment bravo pour cette nouvelle mouture, elle est un vrai souffle de fraîcheur !
Ven 12 Mai 2017 - 19:24
Invité
Invité
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ! (Aaaah, quelqu'un qui ne pourra pas dire que je ressemble à un vampire suceur de sang. XD)
Une pupille tarée !!!! Oh oui !!!!
J'ai hâte d'en savoir plus en tout cas. ^^
Une pupille tarée !!!! Oh oui !!!!
J'ai hâte d'en savoir plus en tout cas. ^^
Ven 12 Mai 2017 - 19:30
Invité
Invité
Merci Adhémente, j'avoue que comme j'avais vu que Nastya était déjà prise j'ai pris Aurora. XD
Normalement si j'avance bien j'aurai fini ce soir, voir demain après si je n'arrive pas à sortir du taff. Oui tarée c'est le mot (j'ai envie de m’inspirer de Ludwig II de Bavière), mais elle est cute, promis.
Normalement si j'avance bien j'aurai fini ce soir, voir demain après si je n'arrive pas à sortir du taff. Oui tarée c'est le mot (j'ai envie de m’inspirer de Ludwig II de Bavière), mais elle est cute, promis.
Ven 12 Mai 2017 - 20:00
Invité
Invité
La probabilité était pourtant faible je pense.
Hé hé hé, je crois qu'à nous deux on va pouvoir créer un genre en soi. "Les freaks c'est chic !" Bon, du peu que j'en vois pour l'instant, je suis déjà in love, en fait.
Hé hé hé, je crois qu'à nous deux on va pouvoir créer un genre en soi. "Les freaks c'est chic !" Bon, du peu que j'en vois pour l'instant, je suis déjà in love, en fait.
Sam 13 Mai 2017 - 0:12
Invité
Invité
Et pourtant ! XD Merci pour tes compliments ! <3
Je pense avoir terminé, alors je le dis à la suite histoire d'être bien visible et ne pas vous faire perdre votre temps. L'histoire est un peu courte mais je me suis plus concentré sur le caractère ; elle est jeune et a peu vécu, enfermée dans sa cambrousse.
Bonne lecture ! =)
Je pense avoir terminé, alors je le dis à la suite histoire d'être bien visible et ne pas vous faire perdre votre temps. L'histoire est un peu courte mais je me suis plus concentré sur le caractère ; elle est jeune et a peu vécu, enfermée dans sa cambrousse.
Bonne lecture ! =)
Sam 13 Mai 2017 - 10:25
Everard Zullheimer
Premier serviteur d'Ameth en Ambrosia
Nationalité : Amethien
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
C’est l’heure de la modération !
Alors la fiche est presque validable. Oui, presque, il y a juste quelques petits détails qu’il faut régler :
- D’abord, elle ne peut pas être héritière ! Grosso modo les fils héritent du titre mais le transmettent par leur sœur. En somme dans la famille de ta damoiselle, Gregori aurait dû hériter, mais jamais ta miss n’aurait eu la considération d’une héritière. Son premier fils, par contre, si elle en a un, un jour, le sera ! C’est comme ça que ça marche ! Ça préserve la lignée de sang ! ^^$
Si ce n’est pas clair, j’essayerai de mieux expliquer
- Concernant la croyance, si ta miss aime tellement la nature, pourquoi se tourner vers Pohn au lieu d’Aernia, qui a créé toute cette nature qu’elle aime tant ! ^^
- Enfin, concernant ce lignage qui remonte à cette monstrueuse bonne femme, ne serait-ce pas plus logique de centrer la rumeur sur le fait que la lignée entière est restée impie, plutôt que de la dire folle ?
Alors la fiche est presque validable. Oui, presque, il y a juste quelques petits détails qu’il faut régler :
- D’abord, elle ne peut pas être héritière ! Grosso modo les fils héritent du titre mais le transmettent par leur sœur. En somme dans la famille de ta damoiselle, Gregori aurait dû hériter, mais jamais ta miss n’aurait eu la considération d’une héritière. Son premier fils, par contre, si elle en a un, un jour, le sera ! C’est comme ça que ça marche ! Ça préserve la lignée de sang ! ^^$
Si ce n’est pas clair, j’essayerai de mieux expliquer
- Concernant la croyance, si ta miss aime tellement la nature, pourquoi se tourner vers Pohn au lieu d’Aernia, qui a créé toute cette nature qu’elle aime tant ! ^^
- Enfin, concernant ce lignage qui remonte à cette monstrueuse bonne femme, ne serait-ce pas plus logique de centrer la rumeur sur le fait que la lignée entière est restée impie, plutôt que de la dire folle ?
Dim 14 Mai 2017 - 22:19
Invité
Invité
Merci pour les précisions et les corrections, je me suis occupé de l'histoire du statut ainsi que de la réputation de la famille, centrant la rumeur sur l’impiété comme proposé. En ce qui concerne Pohn, avant de changer directement je voulais expliquer mon choix et voir si jamais je peux être plus clair. Autrement je changerai sans souci.
La famille de Sevastiana vénère traditionnellement Pohn et elle suit tout simplement le mouvement car on l'a éduqué ainsi. Changer d'image de culte c'est un peu comme changer de confession (ce qui est mon cas irl) : c'est un choix qui n'est pas forcément évident car il y a l'habitude de culte, la pression familiale aussi. Sevastiana est une illuminée : elle pense que la nature est une force en elle-même, qui n'est pas liée aux dieux. Ainsi, elle ne fait nullement le lien entre Aernia et la nature, continue à vénérer Pohn comme elle l'a toujours fait, et voir la nature comme une force non pas divine, mais presque occulte : la nature "vit" et c'est tout. Elle ne cherche pas à faire coller ses croyances à sa religion, car elle ne fait pas de lien entre les deux. En gros, elle n'a pas "choisi" sa religion, mais la pratique parce qu'elle l'a toujours fait avec sa famille.
Voilà, aussi si l'explication ne tient pas la route je change tout simplement, mais voilà la raison de mon choix de dieu. =)
La famille de Sevastiana vénère traditionnellement Pohn et elle suit tout simplement le mouvement car on l'a éduqué ainsi. Changer d'image de culte c'est un peu comme changer de confession (ce qui est mon cas irl) : c'est un choix qui n'est pas forcément évident car il y a l'habitude de culte, la pression familiale aussi. Sevastiana est une illuminée : elle pense que la nature est une force en elle-même, qui n'est pas liée aux dieux. Ainsi, elle ne fait nullement le lien entre Aernia et la nature, continue à vénérer Pohn comme elle l'a toujours fait, et voir la nature comme une force non pas divine, mais presque occulte : la nature "vit" et c'est tout. Elle ne cherche pas à faire coller ses croyances à sa religion, car elle ne fait pas de lien entre les deux. En gros, elle n'a pas "choisi" sa religion, mais la pratique parce qu'elle l'a toujours fait avec sa famille.
Voilà, aussi si l'explication ne tient pas la route je change tout simplement, mais voilà la raison de mon choix de dieu. =)
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum