Les Chroniques d'Ambrosia - RPG 18+
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Les chroniques d’Ambrosia est un univers rpg Steampunk/Victorien, interdit aux moins de 18 ans, aux avatars réels en 400*250 px et qui ne vous demandera aucunminimum de ligne, ni d’activité. Notre forum a été ouvert le 22/01/2017 et fête ses 6 ans. Il est une création originale de Carmina et Valcret. Les Chroniques d’Ambrosiaest un forum rpg d’intrigues politiques et religieuses dans un univers semi-fantastique.

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Aernia
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Aernia
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Grandir en Ambrosia


L’éducation


   Avant l’année 436, et donc durant votre enfance à tous, l’éducation n’était pas gratuite. Certains temples offraient et offrent encore l’accès minimal à l’éducation, soit lire et écrire. Pour de l’éducation plus pointue, il fallait de l’argent, et si certaines bourses existaient déjà, elles étaient autrement plus difficiles d’obtention, primant réellement l’excellence. Pour les plus défavorisés, il y avait peu d’aide, à part le traditionnel stère de bois offerte par le palais aux abords de l’hiver, afin d’assurer la subsistance du plus rand nombre.
   Les principaux organismes d’aide étaient – et sont toujours – liés aux temples, que ce soit pour de la nourriture en supplément, ou encore de l’aide au mal logés. C’est par eux que passent toutes les aides sociales ou presque. Cela relève de leur sacerdoce.
   Concernant l’éducation de la classe moyenne, il n’est pas rare que certains quartiers payent ensemble un percepteur pour faire la classe à tous ceux dont les parents ont participé, une manière de minimiser les coûts et d’offrir un peu d’éducation, cela permet aux plus doués de décrocher des bourses pour des études plus abouties, voir des études supérieures.
   La classe aisée, ou haute société est peu concernée par tout cela, profitant des fortunes personnelles pour avoir un précepteur, voire plusieurs, à domicile pour une éducation très poussée et très complète.  C‘est donc en toute logique la classe sociale qui a le plus accès à l’université, mais ils ne bénéficient jamais de bourse, en contrepartie.

Les soins


   Il n’existe ni à Ambrosia, ni ailleurs, de sécurité sociale à proprement parlé. En effet, les soins, en principe, sont accessibles à ceux qui peuvent payer les médecins et autres spécialistes, ou du moins, c’est là la base. Il existe plusieurs choses disponibles plutôt que de payer un médecin. En effet, en premier lieu, le palais a fait mettre en place des dispensaires un peu partout en ville, souvent des endroits ou de très jeunes médecins, voire des étudiants en médecine aiment à se faire la main, à se perfectionner, et ce, sans être payé grand-chose. Il n’est pas rare que de tels dispensaires accueillent aussi de vieux médecins retraités volontaires pour aider leur prochain. Toutefois, ils ne sont pas exactement spécialistes en tout, et s’ils peuvent soigner des maux « simples » et courants., dès que cela devient plus complexe, deux choix s’offrent aux gens les moins fortunés : payer un meilleur médecin, ou s’adresser aux temples de Metil, très versés dans les remèdes et la médecine, parfois plus que les médecins hors de prix. Toutefois, les prêtres et prêtresses de Metil, s’ils ne sont pas exigeants sur leurs patients, réorientent souvent les plus fortunés vers de bons médecins. Ils sont plus là pour aider ceux qui n’ont pas d’autres solutions, ou pour accompagner dans leurs derniers temps les malades les plus graves, voir condamnés.

   Il existe aussi quelques hôpitaux qui peuvent accueillir bon nombre de patients, toutefois, encore une fois, les soins restent relativement chers, à cause de la rareté de certains produits.
   En campagne/province, hormis quelques petits médecins de campagne ayant choisi d’officier là, il est nécessaire de se rendre auprès d’un temple de Metil.
   Beaucoup font souvent l’impasse sur les médecins pour prendre directement conseil auprès d’un herboriste, car on s’épargne le coup du diagnostic. On dit où l’on a des douleurs et l’herboriste vous fournit un remède, tout simplement. Cela revient moins cher qu’un médecin, et cela peut rendre service à ceux n’ayant pas accès à de telles personnes.

   
La famille


   La famille ambrosienne fonctionne de manière très classique, dans la mesure où il est rare – mais pas impossible – qu’un couple s’installe sans être marié et ait un enfant, ou plus, toutefois il n’est pas rare, bien que pas aussi bien vu qu’un couple traditionnel, que deux hommes ou deux femmes s’installent comme colocataires. Mais les rumeurs finissent vite par courir sur le sujet, et pas des rumeurs les plus plaisantent. Que l’impératrice se soit permis des excentricités en la matière, c’est une chose, que le commun en fasse autant en est une autre. De la même manière, lorsqu’un couple commence à vivre plusieurs années ensembles sans voir poindre les enfants…

   Les couples les plus classiques sont du genre mariés avec quelques enfants, deux ou trois. Il n’est pas rare qu’un ou les parents d’un des membres du couple vivent au même endroit quand il y a assez de place pour cela, voir même quand il n’y en a pas. Une manière d’économiser pour le chauffage, et de prendre soin de ses vieux.
   Les orphelins, eux, sont en général confiés à la famille, que ce soit oncles et tantes, ou grands-parents. Sinon, ils sont placés en orphelinat et jusqu’à ce qu’ils soient assez vieux pour travailler – douze ou treize ans – ils sont nourris, logés, et blanchis. A ce moment-là, ils sont lâchés dans la rue, avec pur tout bagage quelques vêtements et une liste de logeurs potentiels et de personnes qui recrutent. Les orphelins ne sont pas mal vus, bien au contraire, seulement, il n’est pas rare qu’une partie d’eux rejoignent les réseaux de tire-laine… pour les autres, ils ont souvent du mal à s’intégrer facilement, du fait que s’ils ont été entretenus par l’état pendant des années, ils lui doivent une dette à rembourser, soit en payant s’ils le peuvent, soit en effectuant des travaux d’intérêt généraux.

Travailler


   Comme vous vous en doutez, en Ambrosia, le travail est règlementé par contrat liant l’employé à l’employeur, toutefois, les gages sont hebdomadaires, ainsi on reçoit son salaire chaque fin de semaine. Les contrats sont reconduits tacitement tat que personne ne revient dessus. Les gages reçus dépendent du travail, mais il n’existe pas de limitation du temps de travail, ainsi, il n’est pas rare que les travailleurs moyens bossent du matin au soir six jours sur sept. Le septième jour étant le plus souvent lié au culte privilégié. Oh, il existe bien des temps partiels, mais cela ne suffit pas toujours pour vivre… Il  est rarement question de repos hebdomadaire autre que celui-ci.
   Concernant la répartition des travailleurs, si les hommes et les femmes travaillent, il y a une petite moitié des femmes qui reste mère au foyer, machisme inhérent à la société, c’est majoritairement l’homme qui travail, et les femmes qui restent à la maison, mais cela s’équilibre dans les métiers avec davantage de responsabilités et autres. La société est en train de changer sur le sujet, mais les changements sont longs à mettre en place…


Dernière édition par Aernia le Sam 23 Jan 2021 - 22:09, édité 1 fois
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Grandir à Eskr


L’éducation


   Dans le royaume d’Eskr, l’éducation se fonde, comme tout le monde peut s’en douter sur la richesse de tout un chacun. Ainsi, le commun des gens ne sait que peu lire ou compter. Oh, il y a des exceptions, mais le plus important est que chacun sait en général suffisamment compter pour acheter ou vendre le fruit de son labeur, et sait écrire son nom. En effet, au sein de ce pays, le servage est encore pratiqué, aussi, savoir lire et être érudit est inutile, une perte de temps pour la grande majorité de population, étant donné les taxes et autres. Et les enfants finissent vite par travailler avec les parents, d’abord un peu, puis de plus en plus, jusqu’à travailler complètement. Peu de scolarité, ou très peu, donc, hélas.

   Les enfants de marchands sont l’exception qui confirme la règle. En effet, il s’agit d’une caste un peu à part dans la mesure où ils accèdent plus communément à une éducation minimale nécessaire pour tenir leur rôle dans la famille marchande. Les lettres et l’arithmétique sont donc au moins de rigueur, aussi de la géographie et bien sûr, un peu de politique de base, dans les plus gros bourgs.

   Les enfants de la noblesse, eux, accèdent à toute l’éducation souhaitée dans tous les domaines voulus, en effet, c’est à eux et aux étrangers que les bibliothèques sont destinées. Il y est même possible de suivre des cours supérieurs dans les universités ducales dans bon nombre de domaines. Mais la majeure partie de ces étudiants étudient en partie à Ambrosia à cause du pupillat.

Les soins


   L’accès au soin est majoritairement dispensé par les herboristes, surtout en campagne. Il y a bien quelques médecins, mais ils sont peu nombreux et généralement présents là où est l’argent, tout simplement. En effet, les médecins sont d’autant plus rares que ceux-ci sont pour une extrême majorité issus de la noblesse, et donc présents dans les différentes cours du pays. Mais même en ville, avoir recours à un vrai médecin est donc particulièrement onéreux. Concernant les herboristes, ils sont particulièrement nombreux, grâce au manque d’industrialisation, et donc les remèdes courant sont presque abordables, et pour les plus rares, il faut parfois courir à la ville pour trouver quelqu’un d’assez compétent. Devant l’absence de la quantité de médecin adéquats, certains se permettent des diagnostics à la manière des médecins, mais plus via des méthodes empiriques que par un savoir issu des études. En effet, il s’agit d’un métier sans doute héréditaire…

   Il existe bel et bien des soins de base prodigués par les temples de Metil, encore une fois. Accessibles à tous. Et devant la nature belliqueuse de la noblesse Eskroise, il y en a un sacré nombre… on trouve en général dans chaque ville un temple de Metil, et même des chapelles dans les plus gros villages… en somme, il est rare que l’on ne puisse pas en trouver un à moins d’une journée de voyage…
   La noblesse dispose généralement d’un médecin de famille, souvent un membre de cette famille ayant étudié, voir plusieurs pour les plus grandes fratries.

La famille


   La famille typique Eskroise est assez nombreuse, dans la classes les plus laborieuses. En effet, plus il y a d’enfants, plus il y a de main d’œuvre… toutefois, comme cela pose de nombreux problèmes en matière d’héritage, il existe des règles tacites, expliquant que l’ainé hérite de la terre et du métier de ses parents, que le deuxième part en apprentissage dans une autre profession, apprentissage payé par la famille, et que le troisième est envoyé dans un temple pour devenir prêtre. Les suivant… disons que les suivant, ça dépend des cas. En général, les seigneurs locaux ont toujours besoin de piétailles, d’une part, et d’autre part, beaucoup de travaux nécessitent des employés non qualifiés. Jusqu’à ce que les enfants aient quinze ans, ils restent en général travailler au domicile familial quand c’est possible.
   Une fois plus âgés les parents sont généralement à la charge de leur ainé.
   Dans les milieux modestes il n’est pas rare que certains enfants soient voués à des fins plus politique afin de briguer des postes comme bourgmestre ou chef de la milice locale, etc. Sinon, le fonctionnement reste similaire.
   La noblesse fonctionne, pour les héritages, uniquement par liens de sang entre deux personnes, il s’agit d’un système matrilinéaire :  c’est un homme qui hérite mais qui hérite de son oncle du côté de sa mère. C’est une manière de garder le lien du sang… Il est toujours possible, quand on n’hérite pas de son oncle ou que l’on ne devient pas prêtre, de devenir chevalier ou même diplomate. Les familles, par contre sont moins nombreuses, pour éviter les problèmes d’héritage, et la main d’œuvre de manque pas…
   La majeure partie des mariages, si ce n‘est tous, sont arrangés… lors des mariages, les femmes apportent une dot.

Travailler


   Le travail fonctionne souvent sous forme de servage, ainsi, les paysans et ouvriers exploitent la terre d’un seigneur contre une taxe en nature, résultat généralement de la production locale. Bien sûr, s’ils disposent d’argent, ils peuvent aussi payer en roues. Les bourgs en général payent une taxe commune à laquelle chacun participe, et il est nécessaire de payer des taxes exorbitantes pour ouvrir une échoppe ou un étal.

   En général, on apprend son métier auprès de ses parents, ou on paye son apprentissage chez un maître qui vous fera apprendre son art avant de finalement vous envoyer en compagnonnage pour obtenir l’aval d’autres artisans de votre branche, vous délivrant donc un droit de vous installer en tant qu’artisan.
   Pour les métiers moins manuels et plus intellectuels il est nécessaire de payer des études et rares sont les personnes de basse extraction à pouvoir payer des études aux universités ducales. Ils sont donc généralement exercés par les nobles et fils de marchands…


Dernière édition par Aernia le Sam 23 Jan 2021 - 22:09, édité 1 fois
Aernia
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Grandir dans une cité raclusienne


L’éducation

Ici il faut faire une distinction toute particulière : celle de la caste des esclaves. Seul pays à revendiquer l’esclavage ouvertement comme moyen de faire du commerce, il y a de jolies petites subtilités. Ainsi, l’éducation de certains hommes et certaines femmes libres est parfois moindre que celle d’esclaves : pourquoi se priver du luxe de ne pas savoir quand quelqu’un le sait pour vous ? Donc, même si on ne mélange pas, au sein du système éducatif, il existe des « écoles » ou plutôt des centres de formation où un esclave va apprendre le savoir nécessaire à la tâche qui lui est dévolue.
A contrario, dans les familles qui n’ont pas les moyens d’entretenir des esclaves, l’éducation est généralement faite par les parents, sur le tas. Apprenant aux enfants ce dont ils ont besoin pour continuer le travail des ainés, les activités étant généralement familiales. Dans ce cadre-là, il n’est pas rare que du savoir supplémentaire s’acquiert en cas de besoin, via des livres, d’une part, ou en payant quelques leçons de la part d’un précepteur d’autre part, quand on en a les moyens.

Enfin, pour les classe les plus aisées, il n’est pas rare qu’il y ait même plusieurs précepteurs : un par domaine d’enseignement. Il existe certaines universités dans des villes, mais elles sont toutes très complémentaires, ainsi il est rare que deux universités enseignent les mêmes matières, les même domaines, question de non concurrence entre les différentes villes de la ligue et pour encourager la coopération.

Les soins

Si la médecine Raclusienne n’est pas là plus développée du monde, il est bon de reconnaître que c’est peut-être dans les cités Raclusiennes que l’on recense le plus grand nombre de médecins, qui y prennent clairement le dessus par rapport aux herboristes… Toutefois, pour les moins chers, ils sont davantage des rebouteux que de vrais médecins ayant étudié les sciences de la médecine… les esclaves, eux, ne peuvent pratiquer ce genre de travail pour un maître, et seul un homme libre peut s’occuper des domaines médicaux.

Les esclaves sont le plus souvent soignés par des médecins qui sont plus ou moins spécialisés dans le soin d’esclave, rémunérés par le maître ou la maîtresse de celui-ci. La qualité du soin dépendra bien sûr du prix, et, en toute logique de la relation qu’entretient le maître avec son esclave.
Pour les plus démunis, il sera toujours possible d’avoir recours aux soins de base dispensés dans les temples de Metil. Mais il ne faut pas se faire d’illusion. Hormis quelques médecins à la retraite qui viennent y officier pour le bénéfice des autres, il ne s’agit là-bas que de prêtres et prêtresses, formés à dispenser des soins de base, peu qualifiés pour soigner les maladies lourdes. Tout au plus, peuvent-ils accompagner et prier jusqu’au décès des patients…

La famille

La cellule familiale est assez classique, dans la ligue Raclusienne, toutefois, il est rare que les familles excèdent trois à quatre enfants pour la simple et bonne raison qu’il faut pouvoir faire vivre ces enfants, et que même si ils sont utiles à la vie quotidienne en aidant les parents au labeur, puis en les soutenant dans leurs vieux jours, la place, dans les cités Raclusiennes, est limitée, dans le sens où si l’on veut vivre dans la cité, on ne peut avoir d’immenses domaines. Sauf en étant dans la cité depuis des générations et des générations… Souvent une fois assez âgés, et s’ils ne peuvent s’assumer financièrement, les parents vivent alors chez les enfants.
De plus, il faut savoir que les esclaves, eux, ne sont pas intégrés dans la cellule familiale et il est rare qu’il existe vraiment des familles d’esclave, sauf chez certains maitres, les esclaves sont plus répertoriés par lignée et achetés, un peu comme un pédigrée qu’ils auraient, sur papier, certifiant de leurs origines, et parfois de quels esclaves ils descendent pour les lignées les plus cotées.

Il n’est pas rare qu’un enfant qui ne travaille pas chez ses parents se voit confiés à un artisan ou un commerçant pour qu’il fasse l’apprentissage de son métier contre un paiement. Enfin, dans les familles les plus aisées, on dédie en général au moins un enfant à la politique.

Travailler

Les employés et ouvriers perçoivent un salaire mensuel sous forme de gages payés par le patron en leur nom à une banque déterminée par avance. Cette banque, généralement la Gobelin les tiens à la disposition des employés. Il n’y a pas d’âge légal pour commencer à travailler, et pas plus d’âge de retraite. En général, on travaille jusqu’à ce qu’on n’en soit plus capable.
Les esclaves eux, travaillent autant, voire plus, et si certains privilégient des esclaves éduqués pour permettre à une entreprise de fructifier juste grâce à des esclaves, l’écrasante majorité travaille dans les travaux les plus pénibles, les plus éreintant. Et hormis chez les maitres pouvant se le permettre car extrêmement riches, les esclaves travaillent jusqu’à leur mort… il n’est pas rare que certains vieux esclaves soient rachetés pour former la nouvelle génération.
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Grandir au protectorat


L’éducation

Au protectorat, beaucoup de choses se font en communauté, à commencer par l’éducation. En effet, dès l’âge de cinq ou six ans, les enfants apprennent les savoir de base dans les chapelles dédiées à la lignée, sous la houlette d’un serviteur d’Ameth qui leur apprend pour moitié lecture, écriture, et mathématiques de base, et pour moitié leur apprend à suivre les préceptes de la foi en Ameth et sa lignée, au travers d’explications comme des paraboles et des fables. Il n’est que rarement fait une distinction entre les personnes aisées et les plus pauvres. En fait, il est même normal que tout le monde se mêle « dans la lumière et la bienveillance de la lignée ». Toutefois, on peut voir en cela une forme de chasse aux sorcières, en effet, il n’est pas rare que les protecteurs de la foi s’intéressent de très près à ceux qui font « sauter » cette école à leurs enfants, ou que le serviteur d’Ameth qui les éduque relève les indiscrétions de l’un des chérubins.

Cette école obligatoire dure quatre à cinq ans. En effet, à l’âge de dix ans, les meilleurs élèves sont envoyés dans les monastères pour y devenir moines, serviteurs d’Ameth, ou protecteurs de la foi. Ce sont dans ces endroits que les « élus » font leurs études militaires et supérieures dans les domaines dont dépendent leur monastère. Dans tous les cas ils reçoivent en sus de leur domaine d’activité principal, une éducation de base polyvalente.

Les enfants qui ne connaissent pas ce destin se dirigent alors vers des formations plus « pratiques », plus proche des besoins de la communauté, ou des communautés voisines, apprenant parfois le savoir de ses parents, ou le savoir d’un des anciens du village avant que celui-ci disparaisse. Il se peut aussi que les enfants soient envoyés dans une autre communauté pour apprendre un savoir qui s’est éteint dans la sienne à cause d’une absence de transmission. Ainsi, chaque communauté est autonome ou presque.

Les soins

Les soins de base sont dispensés par les herboristes. On prétend que de toutes les contrées connues, ce sont les herboristes Amethiens les plus doués, au point qu’il soit rare qu’il y ait des médecins, ce rôle étant, en général, occupé par les moines de mercures se faisant médecins itinérants, de village en village, n’épargnant aucun hameau et restant en général une semaine par village pour s’occuper des cas dépassant le cadre des capacités des herboristes.

Il n’y a pas véritablement de temple dédié à Metil, en fait, dans le protectorat. En effet, les chapelles sont généralement vastes et disposent d’alcôves. Une pour chaque dieu ou chaque déesse, avec, au centre, une statue dédiée à Ameth et, en ligne directe, on retrouve la sortie face à la statue et dans son dos, comme un regard bienveillant, une statue d’Aernia.

Il n’y a pas vraiment de dispensaires, mais en général, la communauté entière prend soin de veiller les malades, de les aider, d’accompagner les mourants, généralement installés dans un bâtiment à part du village, à la périphérie de celui-ci, mais sans être isolé.
Les soins sont gratuits, en effet, hormis les marginaux cherchant à faire fortune ou cherchant à avoir une vie matériellement très confortable, peu de personnes cherchent à faire fortune, car ce n’est pas encouragé.

La famille

Sauf si l’on vit isolé dans une ferme avec aucun voisin avant plusieurs heures de marche, ce qui peut arriver, il est rare que la famille soit hermétique. En effet, au protectorat il est extrêmement courant que les membres d’un même village, ou d’une même communauté, se retrouvent lorsqu’ils ne travaillent pas, mangent ensembles, et compagnie. Chacun a son intimité, mais il s’agit vraiment d’une vie en communauté, et si l’on ne proscrit pas le fait de s’isoler au lieu de participer à la communauté, cela reste mal vue, pour la plupart ils sont considérés comme des marginaux, comme des personnes étranges, et les protecteurs de la Foi ont tendance à plus s’intéresser à eux.

Il n’est pas interdit aux serviteurs ou aux moines d’avoir une compagne, c’est même assez courant, mais il faut savoir assumer les longues périodes d’absence de l’être aimé, surtout dans le cas des moines, et le fait que le couple ne saurait voir son enfant grandir, celui-ci étant en général confié à une autre communauté pour qu’il y grandisse et y soit élevé. Ces enfants sont en général bien traités car il s’agit d’un honneur qui témoigne de la confiance qu’éprouvent les autorités religieuses envers la communauté en question.

Travailler

Le travail n’est en général pas rémunéré, au protectorat, chacun travail au bien-être de la communauté en faisant fructifier son labeur. L’excédent est souvent prélevé par les autorités pour être vendus à l’étranger. Les seuls ayant souvent recours à l’argent sont les marchands. Toutefois, il n’est pas rare que les Amethiens aient tous un peu d’argent, plus souvent utilisé pour commercer avec les étrangers de passage, ou pour se fournir ce qui n’est pas nécessaire, comme des objets plus esthétiques.
C’est l’Etat qui paye les communautés et si l’argent est censé être réparti entre tous les membres de la communauté, il n’est pas rare que ceux qui s’isolent, se mettent à l‘écart, ou ne participent pas assez à l’effort commun soient lésés lors de la distribution. C’est une pratique récurrente et qui, si elle n’est pas officiellement encouragée, est largement tolérée.
Les autorités Amethiennes, dans le prélèvement de l’excédent, ne prélèvent pas à la légère les communautés, en effet, ils considèrent comme l’excédent « ce qui pourrait manquer si l’année suivante était moins fructueuse ». Ce sont les serviteurs d’Ameth qui examinent cela et les moines d’argent qui s’occupent des prélèvements et des paiements.

Monastères

Compte tenu du caractère spécial de l’éducation, il est nécessaire de préciser le rôle qu’à chaque monastère :
- Le monastère de Platine enseigne principalement l’art de gouverner, l’art de diriger, au travers de la politique, de la géopolitique, le droit, …etc.
- Le monastère de Fer enseigne principalement l’art de combattre, l’art de tuer, c’est le monastère caché dans la mesure où leurs portes sont fermées au public sauf cas exceptionnel, car officiellement contemplatifs.
- Le monastère d’Acier enseigne principalement l’art de débusquer, de traquer, et de combattre l’Impie, où qu’il se cache.
- Le monastère de Bronze enseigne principalement l’art des lettres, et des langues, ce sont, si l’on veut, les littéraires, les copistes de l’ordre, et les gardiens du savoir.
- Le monastère de Mercure enseigne principalement les arts de la guérison, les arts de soigner les maux et blessures.
- Le monastère de Zinc enseigne principalement les arts scientifiques. C’est de ces monastères que sortent les plus brillants esprits scientifiques Amethiens, toutefois, il n’est pas rare qu’on les envoie aussi étudier à l’étranger pendant un temps.
- Le monastère d’Argent enseigne principalement l’art de savoir gérer l’argent, de savoir compter, ainsi que le commerce.
- Le monastère d’Or enseigne principalement l’art de prêcher les saintes écritures d’Ameth, c’est cette catégorie de monastère en particulier que sortent les serviteurs d’Ameth, même si certains sortent d’autres monastères
- Le monastère de Plomb enseigne principalement des savoirs liés aux administrations
- Le monastère d’Etain enseigne principalement les arts architecturaux et la gestion des infrastructures
- Le monastère de Cuivre enseigne principalement l'Art, qu'il s'agisse de la peinture, la sculpture, la musique, etc., de manière très orientée vers l'art religieux, certes, mais pas que !
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