Grandir en Ambrosia
L’éducation
Avant l’année 436, et donc durant votre enfance à tous, l’éducation n’était pas gratuite. Certains temples offraient et offrent encore l’accès minimal à l’éducation, soit lire et écrire. Pour de l’éducation plus pointue, il fallait de l’argent, et si certaines bourses existaient déjà, elles étaient autrement plus difficiles d’obtention, primant réellement l’excellence. Pour les plus défavorisés, il y avait peu d’aide, à part le traditionnel stère de bois offerte par le palais aux abords de l’hiver, afin d’assurer la subsistance du plus rand nombre.
Les principaux organismes d’aide étaient – et sont toujours – liés aux temples, que ce soit pour de la nourriture en supplément, ou encore de l’aide au mal logés. C’est par eux que passent toutes les aides sociales ou presque. Cela relève de leur sacerdoce.
Concernant l’éducation de la classe moyenne, il n’est pas rare que certains quartiers payent ensemble un percepteur pour faire la classe à tous ceux dont les parents ont participé, une manière de minimiser les coûts et d’offrir un peu d’éducation, cela permet aux plus doués de décrocher des bourses pour des études plus abouties, voir des études supérieures.
La classe aisée, ou haute société est peu concernée par tout cela, profitant des fortunes personnelles pour avoir un précepteur, voire plusieurs, à domicile pour une éducation très poussée et très complète. C‘est donc en toute logique la classe sociale qui a le plus accès à l’université, mais ils ne bénéficient jamais de bourse, en contrepartie.
Les soins
Il n’existe ni à Ambrosia, ni ailleurs, de sécurité sociale à proprement parlé. En effet, les soins, en principe, sont accessibles à ceux qui peuvent payer les médecins et autres spécialistes, ou du moins, c’est là la base. Il existe plusieurs choses disponibles plutôt que de payer un médecin. En effet, en premier lieu, le palais a fait mettre en place des dispensaires un peu partout en ville, souvent des endroits ou de très jeunes médecins, voire des étudiants en médecine aiment à se faire la main, à se perfectionner, et ce, sans être payé grand-chose. Il n’est pas rare que de tels dispensaires accueillent aussi de vieux médecins retraités volontaires pour aider leur prochain. Toutefois, ils ne sont pas exactement spécialistes en tout, et s’ils peuvent soigner des maux « simples » et courants., dès que cela devient plus complexe, deux choix s’offrent aux gens les moins fortunés : payer un meilleur médecin, ou s’adresser aux temples de Metil, très versés dans les remèdes et la médecine, parfois plus que les médecins hors de prix. Toutefois, les prêtres et prêtresses de Metil, s’ils ne sont pas exigeants sur leurs patients, réorientent souvent les plus fortunés vers de bons médecins. Ils sont plus là pour aider ceux qui n’ont pas d’autres solutions, ou pour accompagner dans leurs derniers temps les malades les plus graves, voir condamnés.
Il existe aussi quelques hôpitaux qui peuvent accueillir bon nombre de patients, toutefois, encore une fois, les soins restent relativement chers, à cause de la rareté de certains produits.
En campagne/province, hormis quelques petits médecins de campagne ayant choisi d’officier là, il est nécessaire de se rendre auprès d’un temple de Metil.
Beaucoup font souvent l’impasse sur les médecins pour prendre directement conseil auprès d’un herboriste, car on s’épargne le coup du diagnostic. On dit où l’on a des douleurs et l’herboriste vous fournit un remède, tout simplement. Cela revient moins cher qu’un médecin, et cela peut rendre service à ceux n’ayant pas accès à de telles personnes.
La famille
La famille ambrosienne fonctionne de manière très classique, dans la mesure où il est rare – mais pas impossible – qu’un couple s’installe sans être marié et ait un enfant, ou plus, toutefois il n’est pas rare, bien que pas aussi bien vu qu’un couple traditionnel, que deux hommes ou deux femmes s’installent comme colocataires. Mais les rumeurs finissent vite par courir sur le sujet, et pas des rumeurs les plus plaisantent. Que l’impératrice se soit permis des excentricités en la matière, c’est une chose, que le commun en fasse autant en est une autre. De la même manière, lorsqu’un couple commence à vivre plusieurs années ensembles sans voir poindre les enfants…
Les couples les plus classiques sont du genre mariés avec quelques enfants, deux ou trois. Il n’est pas rare qu’un ou les parents d’un des membres du couple vivent au même endroit quand il y a assez de place pour cela, voir même quand il n’y en a pas. Une manière d’économiser pour le chauffage, et de prendre soin de ses vieux.
Les orphelins, eux, sont en général confiés à la famille, que ce soit oncles et tantes, ou grands-parents. Sinon, ils sont placés en orphelinat et jusqu’à ce qu’ils soient assez vieux pour travailler – douze ou treize ans – ils sont nourris, logés, et blanchis. A ce moment-là, ils sont lâchés dans la rue, avec pur tout bagage quelques vêtements et une liste de logeurs potentiels et de personnes qui recrutent. Les orphelins ne sont pas mal vus, bien au contraire, seulement, il n’est pas rare qu’une partie d’eux rejoignent les réseaux de tire-laine… pour les autres, ils ont souvent du mal à s’intégrer facilement, du fait que s’ils ont été entretenus par l’état pendant des années, ils lui doivent une dette à rembourser, soit en payant s’ils le peuvent, soit en effectuant des travaux d’intérêt généraux.
Travailler
Comme vous vous en doutez, en Ambrosia, le travail est règlementé par contrat liant l’employé à l’employeur, toutefois, les gages sont hebdomadaires, ainsi on reçoit son salaire chaque fin de semaine. Les contrats sont reconduits tacitement tat que personne ne revient dessus. Les gages reçus dépendent du travail, mais il n’existe pas de limitation du temps de travail, ainsi, il n’est pas rare que les travailleurs moyens bossent du matin au soir six jours sur sept. Le septième jour étant le plus souvent lié au culte privilégié. Oh, il existe bien des temps partiels, mais cela ne suffit pas toujours pour vivre… Il est rarement question de repos hebdomadaire autre que celui-ci.
Concernant la répartition des travailleurs, si les hommes et les femmes travaillent, il y a une petite moitié des femmes qui reste mère au foyer, machisme inhérent à la société, c’est majoritairement l’homme qui travail, et les femmes qui restent à la maison, mais cela s’équilibre dans les métiers avec davantage de responsabilités et autres. La société est en train de changer sur le sujet, mais les changements sont longs à mettre en place…