Les Chroniques d'Ambrosia - RPG 18+
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Informations

Les chroniques d’Ambrosia est un univers rpg Steampunk/Victorien, interdit aux moins de 18 ans, aux avatars réels en 400*250 px et qui ne vous demandera aucunminimum de ligne, ni d’activité. Notre forum a été ouvert le 22/01/2017 et fête ses 6 ans. Il est une création originale de Carmina et Valcret. Les Chroniques d’Ambrosiaest un forum rpg d’intrigues politiques et religieuses dans un univers semi-fantastique.

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COTEL Charles

ft. Henry Ian Cusick

Surnom : Charlie (pour ses proches), Capitaine (pour ses hommes)
Âge : 43 ans (Né à l’hiver 395)
Métier : Armée, grade de Capitaine
Commande une unité dédiée à l’escorte d’exploration principalement, mais aussi à l’escorte marchande parfois
Nationalité et origines : Ambrosien, d’origine Abrosienne
Situation conjugale : Veuf
Culte : Aernia, Hyram, Sarkemos
Orientation sexuelle : Hétéro
Groupe : Peuple

Carnation : Légèrement mate
Taille : 1m82
Corpulence : musclé
Cheveux : Bruns mi-longs, avec une tendance à onduler.
Barbe poivre et sel par endroits
Yeux : Marrons
Signe(s) distinctif(s) : Son alliance à quitté l’annulaire de son propriétaires pour se retrouver pendu à une chaîne argentée discrète.
Il garde sur lui un mouchoir blanc, brodé de ses initiales par feu son épouse
Caractère :
Enfant, on le caractérisait de turbulent. Et c’était la manière polie de le dire.
Jamais ce garnement ne tenait en place ! Dès son plus jeune âge, il était passé du quatre pattes à la course...le stade de la marche avait été éclipsé par ce bambin trop curieux de tout.
La moindre chose le captivait : un objet un tant soit peu brillant, un oiseau qui piaille dans un arbre, la pluie qui tombe contre les carreaux, la marmite de soupe chaude...et la liste serait tellement longue qu’un livre de prière complet ne suffirait pas à la contenir.

Même adulte, ce côté taquin ne l’a jamais vraiment quitté, malgré toutes les pertes qu’il a subit. Certes son humeur peut parfois se faire sombre, ou sérieuse, et de plus en plus avec les années.
Mais le naturel revient vite au galop. Il lui a d’ailleurs souvent été reproché de prendre  les choses trop à la rigolade, sa nonchalance quasi permanente n’aidant pas à défendre son cas. Certains ont même parfois utilisé les termes de « sacré m’enfoutiste »...

Ses nouveaux subordonnés peuvent parfois se laisser avoir lorsque le Capitaine Cotel passe d’une blague à un ordre ferme et non discutable. Malheureusement l’armée ne laisse pas le choix aux officiers que de parfois devoir faire preuve d’autorité. Il s’agit aussi de prendre les bonnes décisions, même quand elles ne plaisent pas à tout le monde.
Il saura cependant, comme il le fait depuis le plus jeune âge, porter ses responsabilités ainsi que les prendre pour ceux qui le suivent. Il lui est même arrivé d’endosser les erreurs des autres, voulant protéger ceux qui auraient parfois une punition beaucoup plus forte que la sienne. On peut difficilement espérer un ami aussi fidèle, même si cela lui a causé pas mal d’ennuis.
Ceux qui ont essayé d’abuser de sa magnanimité l’ont cependant vite regretté, leur dentition aussi par la même occasion. Les escapades de jeunesse ne se sont pas toujours bien déroulées et il du apprendre à se défendre.
Se défendre, un mot simple pour tout un arsenal : des poings, des coudes, des pieds, des genoux, un tête trop dure, des jets de divers objets (même une chaussette peut sauver la mise parfois), la fuite...la nature dote l’être humain de pleins de possibilités que le jeune fils Cotel à sû très bien saisir. Capacité qu’il a toujours gardé et amélioré avec le temps

Dernier point que l’ont peut souligner dans le caractère de Charles, c’est son besoin de liberté et sa soif de connaissance, qu’il sait très bien cacher avec un feint désintérêt. Toute sa vie il a cherché à découvrir ce qui se passait au-delà de son horizon direct. Pourquoi se contenter de ce qui est évidemment devant soit alors que l’inconnu se cache à portée de main ?
Histoire
Charles naquit dans le quartier artisan d’Ambrosia, dans une famille de cordonniers dont l’ancienne réputation n’était plus à faire. Et qui continuerait avec l’aîné des enfants, un certain Clovis, qui menait la vie dure à ses 3 cadets Claude, Charles et Caspar.
Les quatre enfants de Monsieur et Madame Cotel ne manquaient pas de grand-chose. Ils avaient à manger tous les soirs, étudiaient avec un bon précepteur, leurs parents les aimaient et n’usaient pas (trop) de châtiments corporels.

Pendant des années, l’école buissonnière était le plus grand plaisir du jeune Charles. Il partait à la découverte de la cité au lieu de s’enfermer dans un pièce à écouter un vieil homme débiter des choses inutiles. Plus les années passaient, et moins ces escapades étaient tolérées par l’autorité parentale. Il faut aussi dire qu’elles étaient de moins en moins bénignes. Si il est vrai que minot il ne faisait que se faufiler dans tous les recoins de la cité, enfant il commença à déplacer des marchandises au mauvais endroit, mettre en route des appareils au mauvais moment, faire diversion pour certains de ses camarades aux mains un peu trop agiles.
Alors qu’il était adolescent, le gendarme qui le ramenait le plus souvent à la maison, le caporal Klauss, demanda à parler sérieusement à Monsieur et Madame Cotel. Leur fils avait cette fois dépassé les bornes et il serait difficile de s'en sortir avec une pirouette.
Lorsque le paternel, maître incontesté de la maisonnée souffla d’un air fatigué « Qu’est-ce qu’on va faire de toi ?», la prise de conscience fut brutale. En y regardant mieux, les mains fortes de l’artisan se ridaient quelque peu, et Charles savait que des rhumatismes raidissaient parfois des doigts de son père. Le regard autrefois courroucé en ces instants était en ce jour terne.
Toutes les peines du monde semblaient accabler Monsieur et Madame Cotel.
Pourtant, les deux aînés étaient en bonne voie dans la cordonnerie, marié ou sur le point de l’être. Le cadet suivait sa propre voie dans la mécanique, vocation pour laquelle il était en apprentissage chez un maître réputé. Seul le troisième leur posait encore et toujours des problèmes. Et ils ne savaient pas quand cela s’arrêterait.
Charles se sentait profondément mal à l’aise pour la première fois de sa vie, surtout quand il entendit sa douce mère demander aux Dieux ce qu’ils avaient fait pour mériter ça.
Quelques jours plus tard, la Caporal revint. Le délinquant s’était pourtant restreint à rester entre chez lui et le magasin, forcé de supporter la soupe à la grimace de son père et les remontrances constantes de Clovis « T’es qu’un bon à rien », « T’es qu’un ingrat », bla bla bla...quant à sa mère et ses deux autres frères, ils ne lui parlaient tout simplement plus. Bref, c’est dans ce contexte chaleureux chez les Cotel que le gendarme annonça la sentence à la famille.
Tout le monde connaissait Charles dans les environs. Tout le monde savait qu’au fond il n’était pas « un mauvais gars ». Surtout les gendarmes du coin. Aussi, après concertation, ils avaient réussit à lui dénicher une place dans l'armée afin de lui « mettre un peu de plomb dans la tête ». Bien que peu enthousiaste, Charles accepta. Il avait bien comprit qu'aucune autre chance ne lui serait donnée.
Quant aux plaignants, le Caporal Klauss avait réussit à trouver un terrain d'entente avec eux, sans vouloir en dévoiler les détails. Cependant, quelques semaines plus tard, ses fiançailles avec l'une de leur fille veuve laissait planer le doute.

La transition ne fut pas longue puisqu’une semaine plus tard, il emménageât dans les quartiers des jeunes recrues. Il pensait qu’il allait vivre quelques années de souffrance, privé de libertés et obligé de suivre des ordres à la pelle. Et ce fut en partie vrai, jusqu’à ce qu’il entende parler d’un bataillon d’escorte. Celui-ci partait hors de la cité pour des missions plus ou moins longues, en escorte de savants ou de marchands.
Son engouement ne passât pas inaperçu, loin de là. Aussi, à l’âge de 18 ans, il pu enfin partir de sa ville natale. Alors simple soldat du rang, son détachement avait pour mission d’accompagner un groupe de scientifiques : des botanistes, zoologistes et toute la clique en -iste.
Malgré son empressement à découvrir le monde, ses anciens réflexes d’exploration citadine étaient bien ancrés. Le jeune soldat était sur le qui-vive même si il donnait l’impression de seulement admirer le paysage, ce qu’il faisait aussi au passage bien entendu. Une fois arrivé à destination, il se devait de protéger un certain Alex de Fern, spécialiste de la flore et nobliau dont personne ne voulait la charge. Il s’agissait apparemment de son rite de passage. En voyant le botaniste papillonner dans la nature à priori hostile, sans se préoccuper que sa garde rapprochée soit là ou non, Charles comprit ce que ses supérieurs redoutaient : un esprit libre, parfois sourd aux ordres.
La preuve lui en fut donnée plus tard, lorsqu’un loup particulièrement affamé tenta de les chasser pour le déjeuner. Alex refusa catégoriquement que l’on blesse l’animal avec une arme à feu, aussi le soldat du se débrouiller pour assommer l’animal sauvage. Alerté par des couinements adorables, les deux hommes se rendirent compte qu’il ne s’agissait au final que d’une maman protégeant ses petits. Sans avoir réellement besoin de se mettre d’accord, les nouveaux compères profitèrent de la durée de la mission pour remplumer cette famille sans meute, tout en permettant au scientifique de travailler. Celui-ci découvrit que Charles était bien plus qu’un soldat sans cervelle et écoutait attentivement toutes ses remarques sur leurs observations. De même qu’il découvrit son talent caché pour le dessin, le gribouillage lors de séances d’études forcées avait eu du bon au final.
Quant au soldat, il trouvait en cette homme un écho à certaines de ses idées et il appréciait plus qu’il ne saurait le dire de se faire traiter en égal par quelqu’un qui aurait eu le droit de demander le « respect », enfin comme le conçoivent ces gens de ce rang.

Monsieur et Madame Cotel se chargèrent en parallèle de trouver une dulcinée à leur troisième fils. Après quelques temps, l’armée l’avait certes rendu aimable d’apparence pour ses dames, mais beaucoup d’entre elles connaissaient son caractère. Peu voulaient supporter cet hyperactif, qui ne cherchaient qu’à s’amuser constamment pendant qu’elles auraient une famille à gérer.
Le salut de la famille parvint d’une petite voisine, fille du tanneur fournisseur de Cotel père. La jeune Alice était aussi discrète que Charles était explosif. Personne ne savait dire si il s’agissait d’une surprise ou non étant donné que personne ne connaissait bien la demoiselle, même pas sa propre famille.
La rencontre entre les deux fiancés se fit lors d’une fête des moissons. Les débuts furent un peu gênés. Mais le soldat se surprit à apprécier la compagnie de cette beauté discrète, l’écoutant le plus souvent en silence mais toujours attentivement. Elle lui posait parfois des questions, sincèrement intéressée par ce qu’il pouvait vivre et ses pensées à contre-courant de beaucoup des leurs. De son côté, Charles apprit qu’elle était une couturière, et très douée qui plus est. Beaucoup, dont le grand frère de l’intéressée, lancèrent au fils Cotel qu’il n’était pas assez bien pour elle. Et celui-ci était tout à fait d’accord avec eux au final. Seulement Alice, dont le silence ne marquait pas le manque de caractère, insistât pour que ce soit lui et personne d’autre.
Si bien que 6 mois plus tard, leur mariage était célébré et que 11 mois après qu’ils se soient dit oui, un petit Anatole naisse, puis 16 mois à la suite Agathe.

Partir en mission avec son ami Alex, revenir rire avec sa famille, grimper les échelons, telle fut sa vie pendant une dizaine d’année. Son équilibre était enfin trouvé, et il se sentait le plus heureux des hommes, remerciant Aernia régulièrement pour ce bonheur qu’on lui accordait. Quelques blessures avaient été à déplorer, mais rien qu’un homme de l’armée ne connaisse pas.
Il ne voyait plus certains de ses compagnons d’enfance qui s’étaient entêtés dans la mauvaise voie. En contrepartie, ses parents et ses frères l’avaient enfin acceptés tel qu’il était. Les Cotel étaient désormais nombreux dans le quartier et leur réputation était toujours au beau fixe.

Une ombre vint assombrir le tableau alors que Charles venait à peine de fêter son trentième hiver.
Son plus grand complice ne pouvait plus quitter le lit. Sa santé fragile l’avait rattrapée alors qu’il en avait caché la gravité au soldat. Charles eut ainsi l’explication à certaines questions dont les réponses avaient été évasives : Il avait été envoyé à Ambrosia chez son oncle et sa tante jeune à cause de son état. Il ne pouvait pas diriger les terres de son paternel en étant « faible ». Il avait de ce fait profité d’une éducation privilégiée et avait décidé de profiter des quelques années dont les médecins lui avaient affirmés qu’elles ne seraient pas nombreuses. C’est aussi pourquoi il n’avait jamais voulu être lié à quelqu’un. « Pourquoi est-ce que je laisserai quelqu’un m’aimer profondément alors que je savais être en sursis ? » avait-il dit à Charles avec un grand sourire lors de leur dernière entrevue. Tout comme « Continue de voyager et rêver pour moi ».
Ces mots restèrent gravés en lui, alors qu’il avait été relégué aux derniers rang lors du dernier voyage de son ami. Bien sûr qu’il paraissait être un moucheron pour les géniteurs d’Alex...ou peut-être avaient-ils voulu faire taire les rumeurs leur prêtant plus qu’une amitié.
Pour apaiser son chagrin, Alice proposa que leur enfant à naître sous peu porte son nom. Elle aussi avait apprécié l’homme. Les quelques fois où il était venu dans leur foyer, Alex avait agit en personne du peuple et non en gamin né avec une cuillère en argent dans la bouche.

Un malheur n’arrivant jamais seul, il ne fallut que huit années pour que la Mirai frappe à nouveau. Alors qu’il revenait de sa première mission en tant que Capitaine, il fut sommé d'aller voir son supérieur sans délai. Il savait qu'il devrait faire son rapport, mais il pensait avoir le temps de retrouver la chaleur de son lit conjugal avant de devoir se concentrer sur la partie qu'il détestait dans son travail.
En entrant dans le bâtiments, certains le regardaient avec pitié, d'autres n'osaient pas du tout lever les yeux vers lui. Etranges comportements dont il chercha l'origine jusqu'au bureau du Colonel Panzer.
On le fit entrer sans délai. Hermétique, l'officier supérieur soupira cependant avant de lui indiquer le pourquoi du comment. Deux semaines auparavant, Alice et les enfants s'étaient rendus dans la maisonnée du tanneur Saunitre pour un repas de famille. En effet, Charles se souvenait qu'une naissance devait avoir eu lieu pendant son absence, aussi tous les enfants et petit-enfants avaient du être réunis pour fêter la bienvenue au nouveau-né.
La fête ne s'était pourtant pas bien terminée : un incendie avait ravagé la demeure, sans que quiconque ait pu en réchapper. L'armée n'ayant pu le contacter car il était en mer, sur le retour, le nécessaire avait été fait pour les funérailles afin que les esprits puissent être guidés par les Dieux.
Le Colonel eut à peine le temps d’entamer ses condoléances que le cerveau de Charles était déjà anesthésié, comprenant vaguement qu'une permission plus longue lui était accordée pour faire son deuil.
La scène se rejouait constamment, comme si il s'agissait d'un rêve éveillé, ou plutôt un cauchemar.

Le besoin viscéral de s'assurer de la véracité de ces dires ancré en lui, il se dirigea vers chez ses beaux-parents. Ne restaient que des ruines et des cendres sur une vingtaines de mètres, là où deux maisons auraient dû se dresser. Les voisins vinrent à sa rencontre pour lui dire qu’ils étaient avec lui dans cette épreuve, sans que cela ne l'aide plus à comprendre. Il se rendit chez Clovis, qui lui servait de référant plus que son père désormais, pour savoir le fin mot de l’histoire.
L’aîné des Cotel lui répéta la même chose que le Colonel. Ce furent le visage sérieux de son frère et les yeux compatissants de sa belle-sœur qui le firent comprendre que c’était la dure réalité. Se répétant en boucle un « Ce n’est pas possible », jusqu’à le crier, il sorti de là.
Il avait toujours pensé qu’il n’avait qu’une profonde affection teintée de respect pour son épouse. Sa disparition lui apprit qu’il l’aimait éperdument et que son absence laissait un vide irremplaçable. Plus personne ne lui ferait de caresse apaisante dans les cheveux pendant qu’il serait allongé sur les genoux du dit bienfaiteur, plus personne n’écouterait patiemment ses histoires de voyage, un sourire en coin, alors que les enfants étaient émerveillés. Plus personne ne le regarderait avec cette admiration, comme si il était le plus grand savant du monde.
Ses enfants ne viendraient plus lui sauter dans les bras à chaque retour, ils ne lui réclameraient plus qu’il raconte une dixième fois en 3 jours la narration de sa dernière mission, il n’aurait plus l’appréhension du jour où ses fils le dépasserait, il ne pourrait plus appeler sa fille « princesse », il ne verrait jamais leurs mariages, ni ses petits-enfants.
Son avenir semblait prendre fin ici et maintenant.
Le désespoir s’enroulait autour de chacun de ses souvenir, ne lui laissant aucune lueur d’espoir.

La bouteille semblait être un remède tout trouvé pour effacer ces dernières heures, et contrairement au recommandations, il but sans modération.
Charles ne refit surface que quelques heures plus tard, sous la bonne garde de deux officiers sous ses ordres, qui lui indiquèrent qu’ils étaient soulagés de le voir enfin sobre et reprendre ses esprits. Le tavernier les avaient appelé à la rescousse pour ramener sa grande carcasse inerte jusqu'à chez lui. Heureusement pour lui, ils lui avaient rendu la même fidélité qu’il avait envers eux. Exactement comme il avait été présent à leurs côtés lorsqu’ils en avaient eut besoin, même de retour au bercail.

Ces hommes furent une partie de son salut. Ils acceptèrent la plus longue mission qu’ils n’avaient jamais faite, afin que le Capitaine puisse reprendre goût à la vie. Et cela fonctionna.
Le vent marin avait emporté avec lui la plus grande partie de son chagrin et de sa colère, alors qu’il ne connaissait toujours rien aux causes du désastre.

A son retour, ses frères et ses belles-sœurs s’étaient donné le mot pour l’accueillir chez eux pour le dîner à tour de rôle. Charles devait avouer qu’il prenait un malin plaisir à se faire chouchouter par ces dames, sous le regard critique de ses frères. Enfin, ils râlaient pour la forme, mais tous étaient heureux de voir leur frère revenir à la vie. Il était le plus joyeux d’entre eux, il était le voyageur, le doux rêveur, le farceur. Ses plaisanteries étaient un des ciments de la famille, alors qu’elles avaient été un poison lors de leur jeunesse.
Les Cotel étaient plus soudés que jamais.

Une dernière fois, le malheur revint. Sa maison, son enfer et son purgatoire personnel, fut totalement détruite lors de la tempête de la fête du renouveau. Il ne put récupérer aucun vestige de sa famille, les seules choses tangibles qui faisaient le lien avec les morts. Certes, le froid et le vide qui y régnaient depuis qu’il y vivait seul, mais c’était son foyer quand même et les bons souvenirs y avaient parfois ressurgi.
Ses prières envers Sarkemos se firent d’autant plus ferventes, rejetant une nouvelle fois sa peine dans le vaste monde.

La caserne fut son refuge pour ses escales jusqu’à l’automne 493, date à laquelle on le pria poliment, mais non moins fermement, de quitter le plancher pour se trouver un nouveau toit.

Divers
Il se chuchote que son amitié avec Alex de Fern était au-delà du convenable. C’était probablement vrai pour le jeune noble, mais jamais aux yeux de notre Capitaine.
Des rumeurs, sorties de on ne sait où (tous les témoins auraient disparut), affirment que l’incendie du tanneur Saunitre et de sa famille ne serait pas accidentel.
Le Capitaine et son détachement son très demandés : les scientifiques apprécient son esprit affûté et son coup de crayon, quant aux marchands ils sont rassurés par ses talents militaires et la renommée de son équipe.
Date de naissance : 18/12/1990
Double compte : Aucun
Où nous as-tu trouvé? : Par les top-sites
Commentaire : Let's play




Dernière édition par Charles Cotel le Dim 11 Oct 2020 - 14:29, édité 1 fois
Valerian d'Andressy
Gentleman cambrioleur
Valerian d'Andressy
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 636
Date d'inscription : 11/04/2017
Bonjour et bienvenue sur le forum <3
Invité
Invité
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Bienvenu sur le forum Smile
Everard Zullheimer
Premier serviteur d'Ameth en Ambrosia
Everard Zullheimer
Nationalité : Amethien
Messages : 1565
Date d'inscription : 14/04/2016
Hello !

Je suis là pour me charger de ta fiche ! Très bonne fiche, d’ailleurs. Je vais juste demander deux trois petits trucs qui restent important même si c’est extrêmement mineur. Wink
- L’armée ou le trou… j’avoue que j’ai un peu de mal avec cette idée. Et du coup j’ai une contre-proposition. Pourquoi, au lieu de dire ça comme ça, que le gendarme propose à la famille de l’envoyer à l’armée pour lui forger le caractère et lui apprendre la discipline ? Sans parler de ça ou la prison. Genre il a fait en sorte que les victimes ferment les yeux pour la dernière fois.
-Je doute qu’il eut découvert la situation familiale devant les ruines noircies par le feu. Il aurait sans doute été averti une fois rentré à la caserne, quand il a dû y aller sitôt débarqué pour faire son rapport. Wink
- Sa disparition me "bloque" un peu… c’est de la désertion… et qu’on le couvre me semble exagéré. Au mieux, il a pu faire une demande de perm pour faire son deuil… ce serait plus simple. ^^
- Sa maison a été brulée, puis s’est effondrée à cause de la tempête du renouveau ? J’ai du mal à comprendre…

Encore une fois c’est une bonne fiche et les modifications sont mineures.
Préviens quand tu as fini les modifications et nous repasserons. Wink
Invité
Invité
Anonymous
Merci pour votre accueil Smile

J'ai modifié les points que tu as souligné Everard, en effet il y avait quelques discordances qui ne m'avaient pas sauté aux yeux. J'ai du rajouter quelques points, donc si il y a encore des choses qui ne vont pas je peux modifier, en particulier par rapport aux funérailles.

Quant à la maison brûlée, il s'agissait de celle des beaux-parents mais ça ne devait pas être clair (c'est toujours plus clair dans sa tête)

J'ai laissé quelques trous dans l'histoire et des tournures vagues à certains endroits afin de pouvoir m'amuser plus tard. On sait bien que les anciens, euh les gens expérimentés XD, aiment à se replonger dans leurs souvenirs Very Happy
Daphnée Samabartel
Propriétaire d'un comptoir commercial
Daphnée Samabartel
http://jwrenaissance.forumactif.com
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Date d'inscription : 05/02/2019
Bienvenue plus officiellement ! Smile

Ce perso est génial, je l'adore ! Very Happy
Invité
Invité
Anonymous
Bienvenue Charlie ! Very Happy

Faudra qu'on discute d'un lien éventuel. En attendant, je te souhaite une bonne validation ! Wink
Everard Zullheimer
Premier serviteur d'Ameth en Ambrosia
Everard Zullheimer
Nationalité : Amethien
Messages : 1565
Date d'inscription : 14/04/2016
Je n'ai franchement rien à dire, fiche très sympa, d'ailleurs contacte moi quand tu pourras/voudras, le staff a une petite proposition à te faire ! Wink

Tu es donc validé

Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !

Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !

Que  [NOM DU DIEU] veille sur toi !


Invité
Invité
Anonymous
Super Smile

Merci à tous pour votre accueil Razz
Leonie de Marzac
Propriétaire de la Gobelin Bank
Leonie de Marzac
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 89
Date d'inscription : 13/01/2020
Bonjour et bienvenue!

Superbe fiche, j'adore, en espérant croiser ta plume <3
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