Informations
Les chroniques d’Ambrosia est un univers rpg Steampunk/Victorien, interdit aux moins de 18 ans, aux avatars réels en 400*250 px et qui ne vous demandera aucunminimum de ligne, ni d’activité. Notre forum a été ouvert le 22/01/2017 et fête ses 6 ans. Il est une création originale de Carmina et Valcret. Les Chroniques d’Ambrosiaest un forum rpg d’intrigues politiques et religieuses dans un univers semi-fantastique.
PERIODE DE JEU
été 440 AM
été 440 AM
Mar 11 Avr 2017 - 18:58
Valerian d'Andressy
Gentleman cambrioleur
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 638
Date d'inscription : 11/04/2017
Messages : 638
Date d'inscription : 11/04/2017
VALERIAN D’ANDRESSY
ft. Gaspard Ulliel
Surnom : Le Valere (nom de scène)
Ambrose Lampré (nom de cambriole)
Âge : 33 ans
Métier : Comédien au Grand Théatre, gentleman cambrioleur
Nationalité et origines : Ambrosienne, orignaire d' Andress
Situation conjugale :Célibataire
Culte : Aernia et Yoth
Orientation sexuelle : Bisexuel
Groupe : Les dignitaires
Ambrose Lampré (nom de cambriole)
Âge : 33 ans
Métier : Comédien au Grand Théatre, gentleman cambrioleur
Nationalité et origines : Ambrosienne, orignaire d' Andress
Situation conjugale :Célibataire
Culte : Aernia et Yoth
Orientation sexuelle : Bisexuel
Groupe : Les dignitaires
Carnation : halé
Taille : 1m80
Corpulence : Musclée
Cheveux : Brun mi-long
Yeux : Bleu
Signe(s) distinctif(s) : Fossette sur la joue gauche
Taille : 1m80
Corpulence : Musclée
Cheveux : Brun mi-long
Yeux : Bleu
Signe(s) distinctif(s) : Fossette sur la joue gauche
Caractère :
« Nul doute que vous connaissez Valerian d’Andressy, il est des comédiens de la troupe du grand théatre. Charmeur charmant comme cocasse monsieur, il divague vos esprits et vos cœurs comme le malandrin théatral qu’il est.
On raconte même, qu’il n’est point un séducteur irréprochable, concédant de se casser les dents sans sourciller, il est un homme qui va et vient et qui ne se soucie guère des choses, ainsi il vagabonde de cœur en couche sans terreur ni chagrin, rien ne semble atteindre l’âme volage, rien de réel en tous les cas et cela désole bien les charmantes –comme quelques charmants- de ne pouvoir détenir un cœur aussi fougueux. »
Voilà ce que peuvent dire les gens de moi, ou comme certain aime à le conter dans les bons salons, où les dames empesées prennent le thé le petit doigt levé. J’ai à cœur de vous expliquer que sous couvert de cette image, l’on m’ignore entièrement, non que cela ne me dérange, si on ne me connait pas, on ne m’atteint pas, ainsi va la chose de la solitude, mais tant pis !
J’ai dans mon cœur l’Empire, me voilà Ambrosien en tout, j’ai la liberté de ma charmante capitale et la folie des rouages qui la compose. Je suis probablement un de ses nombreux cliquetis. Mon Impératrice est ma dame de cœur et sous son regard je suis son serviteur. Tout comme Aernia est ma déesse et que je sers son divin visage comme l’humble mortel que je suis.
Et ma dévotion envers l’empire et ses représentantes souffrent bien des fois de mon humeur enfantine et changeante...balancée depuis des années par une face ténébreuse, qui oscille entre l’aristocratie et la plèbe. Car tenez-vous le pour dit, gentes dames et damoiseaux, vicomte d’Andressy peut-être mais Ambrose Lampré aussi.
Homme séduisant de nature, plein de torture et de mystère je cache un cœur fusillé dont les battements ne sont plus que des chagrins lancinants. Point d’amour perdu, ni d’histoire de femme amante, bien au contraire, la douleur de mon esprit et de mon âme vient de cette aristocratie ambrosienne que j’aime comme je hais et dont le couronnement de l’exécrable, représente le visage aigris d’un vieillard, mort avec son venin en maudissant la lignée de sa fille : moi.
Rien n’est plus acerbe pour un enfant que les malédictions séniles, déchirant mon cœur et mon âme de gentil garçon pour me contraindre à la réparer de fil grossier et maladroit afin de me faire. Mais de faire qui ? Et bien Ambrose Lampré !
Ainsi voilà que vous envisagez ma composition, j’exècre de tuer ou simplement donner la mort, je suis un voleur, mais un gentleman. Je cambriole les maisons et parfois les cœurs. Mon respect pour les dames influence mes gestes, un bijou volé se rends pour un sourire qui m’émeut, je dois avoir le cœur en demande de tendresse même si je ne l’admets que peu. Mon charme se porte sur mes confidences amicales après quelques rejets de dames pour des rivaux moins valables, mais elles font le choix de leur cœur.
Bien entendu je ne vole que les aristocrates qui le méritent prenant bijoux et bien sans rancune, l’argent n’est pas le leitmotiv, je ne peux m’empêcher de leur prendre quelques petites choses dont ils n’ont pas le besoin le plus évident, mes choix se portent sur l’art, bijoux ou tableau. Je pourrais me les offrir mais vous ne saurez comprendre pourquoi j’ai besoin d’ainsi m’approprier voir de tourner au rire, quelques silhouettes pesées dans leurs vies complaisantes.
Le temps m’a appris à être rusé et intelligent, j’ai le cœur aux énigmes, pour autant je n’ai pas cette faculté évidente dans mon existence de vicomte. Habile, intelligent, j’ai le don d’avoir mes informations quand je le désire…un don bien naturel pour me grimer, appris des plus grands maîtres, je change de face comme de chemise, glissant dans mes rôles sans crainte, ainsi le Maître Briocher, passant dans les rues avec sa carriole offre quelques pièces aux oisillons orphelins pour entendre ce qu’ils ont à dire. Quelques roues et parfois des brioches en échange, consolide l’appétit des gamins qui offrent les renseignements de ce qu'ils savent car personne ne prend vraiment garde à ces petits. Tant mieux, ça fait mon bonheur !
Mais… chanter
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, — ou faire un vers
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
A tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste, d’ailleurs, se dire : « Mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! »
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul…
Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand.
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, — ou faire un vers
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
A tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste, d’ailleurs, se dire : « Mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! »
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul…
Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand.
« Nul doute que vous connaissez Valerian d’Andressy, il est des comédiens de la troupe du grand théatre. Charmeur charmant comme cocasse monsieur, il divague vos esprits et vos cœurs comme le malandrin théatral qu’il est.
On raconte même, qu’il n’est point un séducteur irréprochable, concédant de se casser les dents sans sourciller, il est un homme qui va et vient et qui ne se soucie guère des choses, ainsi il vagabonde de cœur en couche sans terreur ni chagrin, rien ne semble atteindre l’âme volage, rien de réel en tous les cas et cela désole bien les charmantes –comme quelques charmants- de ne pouvoir détenir un cœur aussi fougueux. »
Voilà ce que peuvent dire les gens de moi, ou comme certain aime à le conter dans les bons salons, où les dames empesées prennent le thé le petit doigt levé. J’ai à cœur de vous expliquer que sous couvert de cette image, l’on m’ignore entièrement, non que cela ne me dérange, si on ne me connait pas, on ne m’atteint pas, ainsi va la chose de la solitude, mais tant pis !
J’ai dans mon cœur l’Empire, me voilà Ambrosien en tout, j’ai la liberté de ma charmante capitale et la folie des rouages qui la compose. Je suis probablement un de ses nombreux cliquetis. Mon Impératrice est ma dame de cœur et sous son regard je suis son serviteur. Tout comme Aernia est ma déesse et que je sers son divin visage comme l’humble mortel que je suis.
Et ma dévotion envers l’empire et ses représentantes souffrent bien des fois de mon humeur enfantine et changeante...balancée depuis des années par une face ténébreuse, qui oscille entre l’aristocratie et la plèbe. Car tenez-vous le pour dit, gentes dames et damoiseaux, vicomte d’Andressy peut-être mais Ambrose Lampré aussi.
Homme séduisant de nature, plein de torture et de mystère je cache un cœur fusillé dont les battements ne sont plus que des chagrins lancinants. Point d’amour perdu, ni d’histoire de femme amante, bien au contraire, la douleur de mon esprit et de mon âme vient de cette aristocratie ambrosienne que j’aime comme je hais et dont le couronnement de l’exécrable, représente le visage aigris d’un vieillard, mort avec son venin en maudissant la lignée de sa fille : moi.
Rien n’est plus acerbe pour un enfant que les malédictions séniles, déchirant mon cœur et mon âme de gentil garçon pour me contraindre à la réparer de fil grossier et maladroit afin de me faire. Mais de faire qui ? Et bien Ambrose Lampré !
Ainsi voilà que vous envisagez ma composition, j’exècre de tuer ou simplement donner la mort, je suis un voleur, mais un gentleman. Je cambriole les maisons et parfois les cœurs. Mon respect pour les dames influence mes gestes, un bijou volé se rends pour un sourire qui m’émeut, je dois avoir le cœur en demande de tendresse même si je ne l’admets que peu. Mon charme se porte sur mes confidences amicales après quelques rejets de dames pour des rivaux moins valables, mais elles font le choix de leur cœur.
Bien entendu je ne vole que les aristocrates qui le méritent prenant bijoux et bien sans rancune, l’argent n’est pas le leitmotiv, je ne peux m’empêcher de leur prendre quelques petites choses dont ils n’ont pas le besoin le plus évident, mes choix se portent sur l’art, bijoux ou tableau. Je pourrais me les offrir mais vous ne saurez comprendre pourquoi j’ai besoin d’ainsi m’approprier voir de tourner au rire, quelques silhouettes pesées dans leurs vies complaisantes.
Le temps m’a appris à être rusé et intelligent, j’ai le cœur aux énigmes, pour autant je n’ai pas cette faculté évidente dans mon existence de vicomte. Habile, intelligent, j’ai le don d’avoir mes informations quand je le désire…un don bien naturel pour me grimer, appris des plus grands maîtres, je change de face comme de chemise, glissant dans mes rôles sans crainte, ainsi le Maître Briocher, passant dans les rues avec sa carriole offre quelques pièces aux oisillons orphelins pour entendre ce qu’ils ont à dire. Quelques roues et parfois des brioches en échange, consolide l’appétit des gamins qui offrent les renseignements de ce qu'ils savent car personne ne prend vraiment garde à ces petits. Tant mieux, ça fait mon bonheur !
Histoire :
Scène de théâtre, décor minimaliste, un banc en bois simple trône au milieu. Éclairé par la lumière d’un réverbère. Un homme rentre, beau et élégant, il prend son temps, regarde à gauche et à droite
Valerian surpris :" Ah vous voilà ici ! Je ne vous avais point vu. J’étais là, comme vous le voyez, je me promenais, certains diraient plutôt que je traînais, mais ce sont des mauvaises langues. Je ne pensais pas que vous viendriez."Un sourire aimable et malicieux sur les traits,il se penche vers la salle, avance une main. "Prenez place, je vous en prie, nous allons voir ensemble le théâtre de ma vie. Car la vie est un théatre où tout le monde joue, même…même ma Dame de Cœur ! Il se relève et envoie un baiser à la loge impériale. Ah vous Ma Dame, vous toute entière, qu’Aernia nous a offert dans la grâce des rouages, sous la bénédiction de la suie, vous…vous. Ses bras portés sur son cœur retombe. "Vous !" Il soupire. Observe la salle. " Quoi ? Vous voilà impatient ? Allons point d’enfantillage, nous avons du temps. J’en ai en tous les cas. J’en ai, parce que je vais tout vous dire. Tout ce que je vais vous raconter est vraie. Promis, à la fin, je ne dirais point que je suis le jouet d’un rêve ainsi que le dise les héros. Mais mon aventure n’est en rien extravagante et je n’ai pas l’âme d’un héro. D’un fantasque tout au plus !" Il saisit le banc et le tire pour l’installer dans un coin de la scène. "Oui tout au plus…"Il saisit le lampadaire qui parait si lourd et le soulève d’une main avant de le déplacer à côté du banc. "Car je vous avouerais que je me juge comme un gredin, voleur, affable, mais la vérité est que je me dissimule, préférant l’âpreté de la solitude, que la consonance bienfaitrice du duo. C’est ainsi. "Il relève ses manches, glisse ses mains dans ses poches et réfléchit. "Le premier de nos tableaux va vous présenter Raoul Lampré et Henriette d’Andressy. Raoul est professeur de gymnastique, d’escrime et de boxe. Henriette, héritière. Ils vivent tous deux à Andress, région rurale ambrosienne en face du Protectorat. Ils s’aiment, c’est là leur drame !"[/i]
Sur scène, Raoul tient les mains d’Henriette, amoureux.
La lumière centrale montre un couple heureux, se sourient et se baisent les mains, mais une main saisie l’épaule de Raoul et le ramène en arrière.
Théophane : "C’est donc ce roturier que vous comptez épouser ma fille ? Moi vivant Jamais ! Et si vous le faites, je n’aurais plus de fille et vous n’aurez plus de père. Tenez le-vous pour dit, jamais je n’accepterais. "
Henriette : "Il va bien falloir père, nous nous sommes déjà marié,je suis enceinte, rien ne peut arrêter cela. "
Théophane : "Enceinte !Quoi ?Qu’ouis-je ? Vous êtes déshonorée ?Par un roturier ? Mais votre pupillat, notre nom ! Votre avenir tout entier, le voilà explosé ? Pour un gymnaste sans éducation, roturier sans argent, vous rêviez d’apprendre, de faire tant de chose et vous…vous souillez pour le badinage de votre cœur ? Idiote !" Il lève une main menaçante
Raoul saisit son poignet : "Monsieur, vous avez cessez tout droit sur votre fille quand elle est devenue ma femme, il est fini de votre règne de tyran, finit de contrôler sa vie, elle est libre !"
Théophane : "Libre, libre de quoi ? Vous me jugez sur un emportement mais vous ne savez rien !Vous la prenez pour demoiselle à épouser, et jamais elle ne fera tout ce qu’elle souhaitait réaliser ! Moi Théophane d’Andressy n’apportera jamais rien à cette femme tant qu’elle sera souillée de votre présence, vous coupez tout son avenir, tout ce qu’elle aurait pu réaliser ! "A Henriette. " Oublies tout, tout de tes attentes, tu es une idiote !"
Il sort, la lumière, fin de la scène.
Valerian se retourne vers le public, main dans les poches, moue sur les lèvres : "Cet homme c’est Théophane d’Andressy, c’est un être affable. Sa fille, il la voyait se réaliser dans un avenir universitaire, et surtout, pas mariée à un roturier. Il n’a jamais aimé Raoul, certains dirons qu’ils avaient raison, avec la scène suivante. "
Henriette, pleurant dans un torchon : "J’aime mon fils, Valerian, malgré le nom infâme qu’il porte. Mais je ne puis supporter celui que je porte encore, escroc, voleur,et sans honte ! Je ne connaissais pas Raoul ainsi, je n’en veux plus dans ma vie. J’ai aimé, oui, je l’ai aimé avec une fièvre passionnelle, une ardeur de jeunesse qu’on ne saurait taire mais je ne puis pardonner d’être ainsi, voleur et brigand, escroc. Et notre fils, Valerian, il est bien jeune pour comprendre, il faut que j’avance pour lui, je ne sais où je vais aller. Mon père ne veut pas de moi, il l’avait dit, il tient parole. Je n’ai pas de choix, mon cousin a besoin d’une servante qui convienne à sa dame. Mais il vit à la capitale, Ambrosia…je reverrais tous les visages anciens qui me connaissait, mais j’ai tant changé. J’ai choisis l’amour plutôt que le nom, je ne sais si la chose a été meilleur. Je n’ai qu’une consolation. Mon fils…mon enfant. Valerian est le bien précieux de ma vie, je ne puis vivre que pour lui et lui montrer toute ma force. Nous nous en sortirons. Je le jure devant tous les dieux. Il est le fruit d’un bonheur que j’ai connu, ainsi si je répudie mon époux, je ne puis lui ôter ce qu’il m’a permis d’avoir…."
La lumière revient sur Valerian qui marche pour venir sur le devant de la scène.
Valerian :"Elle s’en est sortie, oui, au service de Jean Jérôme Nicolas d’Orcany. J’ai grandis dans la maisonnée, et jamais, jamais mon aïeul n’a enfreint son sermon. "Derrière lui un petit garçon poursuit une jeune fille, il se retourne. "Isabelle d’Orcany…ma cousine, une peste sans mesure. Elle m’a fait manger des sauterelles et même une mante religieuse, la première demoiselle qui m’a mené par le bout du nez ! "Il rit. "Oh et voilà sa mère portant le Diadème d’Eca…Une femme ronde mais gracieuse s’avance, portant autours de son coup un énorme diamant bleu. Valerian soupire. "Mon premier vol."
Noir sur scène.
Des voix s’élèvent.
Jérome Nicolas d’Orcany : "Vous êtes renvoyés ! "
Un brouhaha, des bruits de pas,une claque qui porte, Valerian réapparais sous une lumière, adossé au réverbère, il sourit.
Valerian : "Mon premier vol, une évidence, une facilité. Je ne l’ai fait que par amour de l’idée. J’adorais. Je l’ai fait transiter facilement, aisément, sans un doute, sans rien, ma mère reçu de l’argent après que nous fûmes repartis à Alès, au nord de l’Empire, rejoindre une vieille tante soucieuse de veiller sur nous. Et puis…et puis. Miraï a décidé qu’il est temps. "
La lumière disparaît, une femme couchée dans un lit est illuminée, son teint est blanc, ses traits tirés, elle est pâle, Valerian se rapproche et saisit sa main, les yeux tristes, larmoyant, il la regarde.
Valerian : "Me voilà cruel envers moi-même de revivre ce souvenir. Je crois pourtant, que l’enfant de 12 ans est toujours là, je suis toujours là, à tenir la main de ma mère. Le chagrin d’avoir aimé un homme enfermé pour l’éternité au bagne ambrosien, la peine d’être seule, de n’avoir personne d’autre que moi et une mauvaise maladie qui s’est mal soigné, ont eu raison de ce joyau. Je l’ai vu étendu si petite et si frêle, si jeune…si jeune. J’ai aimé cette femme aussi symboliquement qu’un premier amour, je l’ai accompagné pour que Syhn ne vienne pas me la dévorer et je me suis tenu à son chevet, jusqu’à la dernière heure."
Henriette Agonisante: "Valerian…"
Valerian : "Oui maman ? "
Henriette : "Mon Valerian, mon fils". Elle caresse sa joue. "Je ne veux pas te laisser, mais les Dieux…"
Valerian :" Repose toi maman, je sais ce que tu veux me dire. Je n’en veux ni aux Dieux, ni à personne. Nous sommes bien ensembles, nous ne sommes pas obligés de parler. "Il dépose un baiser su son front alors que la femme se meurt. Il pleure. "Ma douce fleur un jour cueillit par un idiot, ne fut-il pas sot de porter en ton ventre, cette graine que tu as fait pousser. Te voilà flétrit avant la fin de ta floraison, combattante pour toujours, tu n’as jamais fléchi. Si tu avais su que le fruit de ton labeur n’est pas tombé si loin de l’arbre que tu as coupé…Mais je ne suis pas lui, je suis mieux que Lui, son ombre n’est qu’un voile abstrait, il n’a jamais existé. Mais toi. Toujours ici en mon âme tu jalonnes parfois mes choix, mes idées j’aurais aimé réussir et te faire rire, j’ai toujours écouté ce que tu m’as demandé : Ne fait jamais ce qui ne te plait pas, tu en serais malheureux. J’ai fais, je suis heureux, comme un oiseau solitaire, vacillant dans le drôle et l’ivresse, pour mieux porter le voile de ses coups illégaux. Oh maman, si tu savais, combien tu continues si farouchement de me manquere."
Une voix :" Votre grand-père, Théophane Valère vicomte d’Andressy.
Valerian et sa mère disparaisse, un vieil homme en chaise roulante, la bouche tordue, l’air menaçant, tout courbé, les doigts déformés il fait face à un jeune homme.
Valerian rentre dans la lumière, arrange ses cheveux de la main : "Voilà l’affreux." Il pose ses mains sur ses épaules. "Je vous l’ai enlaidis pour que vous le haïssiez mieux. C’est là, la normalité au théâtre, quelques caricatures discrètes ou non font meilleur ménage pour l’appréciation ou non d’un personnage. Ce vieillard, je veux vous transmettre comme je le déteste, comme je l’ai détesté, comme je le détesterais encore. Pourtant, j’en suis le portrait physiquement craché, il n’était pas si laid, à l’époque, mais je le vois ainsi. Laid, crocheteux, horrible ! J’étais un homme, à douze ans, n’est-ce pas ? Je le pensais. Fier comme Artaban, digne comme Cyrano, intrépide comme Lampré ! Laissons les un peu discuter. "Sorti de scène.
Théophane : "Voilà donc ce qui reste de ma misérable fille, dont la voie du cœur l’a conduite au néant. Tu es donc le responsable de sa vie miséreuse, de ses choix idiots, de son entêtement à ne pas m’entendre. Elle aurait du t’abandonner, j’aurais pardonné, tu l’as tué avant même de venir au monde ! Elle s’est attachée à toi, comme on s’attache forcément à un bâtard, tu n’es rien et tu ne seras jamais rien. je vais essayer de mettre quelques tuteurs à la jeune vigne folle que tu es. Tu ne seras plus Valerian Ampré, nom de rien, de souillard, de misérable, j’obtiens la répudiation de ce nom, tu seras mon héritier Valerian d’Andressy. "
Valerian jeune : "En même temps, illustre vieillard, vous avez nul autre descendant pour transmettre votre patronyme, je pense qu’au vue de votre vieillesse souffrante, cela vous arrange. "
Valerian réapparait, la scène se fige : "La première rossée de ma vie, il y en a eu d’autre, je ne suis pas mort, mais ça n’a pas arrangé mon caractère. Ça m’a fabriqué, c’est une chose excellente. Je ne suis guère à plaindre. Mais le vieillard n’a jamais eu satisfaction de ses attentes. "Diverses scénettes se joue derrière lui à mesure qu’il marche le long de la scène. " Je grandis avec l’amour des mots, des lettres et en devenant peu à peu Ambrose Lampré. Ambrose vient à force de côtoyer les nobles, les dignitaires,m’exécrant…je sais je décidais de leur prendre ce qui n’était point nécessaire ou de me jouer d’eux, par plaisir, par besoin, je leur faisais endosser le crime de m’avoir fait exister en compagnie d’un vieillard, je n’en voulais pas à l’Empire, j’en voulais aux nobles qui ne savaient pas le sublimer à sa juste valeur ou qui ne savait pas faire preuve d’humanité, parfois je jouais, simplement. Je volais la « Rivière de Thémis », un bijou magnifique et d’autres choses. "La dame au cerf", "Le Diamant rose"... Chapardant pour le plaisir de le faire, gardant dans mon antre toutes ces choses….Je voyageais après mon pupillat, je visitais tout Raclus, la démocratie des imbéciles ainsi qu’Eskr, la monarchie des hommes à couilles énormes et même le Protectorat, Théocratie des fanatiques. Mais rien ne valut jamais mon Empire et sa souveraine, jamais rien !"
Scène éclairée, foule de gens dessus, dont quelques visages connus, entre lesquels Valérian passe.
Valerian éblouit : "Ah Lilith, qui suis-je si ce n’est qu’un insecte rêvant à la grandeur. Son mari ? Non, je ne désire pas ce genre de chose, son chevalier, sa main, un regard me suffit. Elle ne me voit qu’à peine, je la désire tant, une nuit, sa couche, impossible. Mais je n’oserais pas souiller telle grandeur, si le danger guette ?" Il se redresse soudainement, torse bombé, prêt à se battre. " Où ? Qui ose ? Comment ?" On lui lance une épée." Je me battrais feu et sang, mon âme, ma chair, tout, Ma Dame, restez à mon arrière, regardez, pour vous je tue. Une passe et touche, en plein cœur. "Il tombe à genoux, désemparé, le corps d’un opposant au pied. "Oui, moi qui ne supporte pas l’idée de remplacer Miraï, qui voit l’insolence d’un impie dans ce geste car je ne suis pas soldat ni rien, je tuerais pour vous."Il la regarde s’éloigner. "Ah ma dame, vous ne me verrez jamais. Ou alors pas plus que l’insolent comédien. Mon âme en souffre, ma noblesse s’hérisse. Tant pis ! "Il se relève et regarde autours de lui. " Que n’ai-je de visages amis, de personnes mienne, Hélène ? Mais elle est l’égérie au talent subjugué, que je séduis sans me brimer. Voilà la dame dont je voudrais un baiser de bouche, un seul, qui pourrait me mettre en touche. Regardez comme je m’agite à sa venue, dans un rôle incongrus, me regardez moi ? Impossible, nous divaguons vers la même dame, et pourtant, je crois vouloir cette femme,mais je ne puis me résoudre à lui confier,ce que je suis en vérité.je passe, je disparais, elle s’éloigne, je suis seul à jamais. Oh non public, ne soyez pas effrayé, ma vie n’est pas rêvé, je vais de toits en toits, de maison en maison, je prends, je vole,je joue. Ainsi j’éclabousse. Mon cul ou ma bouche font ce qu’il désire, je joue avec Ross Brisendan pour le séduire, poussant toujours à la limite de son supportable,les échanges les plus notables. Un jour j’irais trop loin, ce jour nous verrons bien. " Il s’éloigne de Ross qu’il a approché et virevolte en attrapant des éléments pour se grimer. "Ah mais voilà aussi celle dont je dois vous parler,qui ne connait que le visage grimé, demoiselle de haut vol, pour elle mon âme décolle. Elle veut saisir Ambrose,elle ne connait que lui et ne sait rien de Valerian…rien. Rien…"
Les silhouettes des gens disparaissent, Kobalt sur le banc, il siège à son coté.
Valerian abatu : "Et toi, toi que je fais courir, tu ne te lasses donc jamais ? Tu es mon plus fidèle amant, si je puis ainsi te nommer, c’est dans la couche de poursuite que nous nous retrouvons, jamais homme ne me fait tant haleter. Pardonnes-moi d’ainsi te faire suer, mais je ne puis te laisser, jamais, me saisir ou m’attraper. Diable, me voilà condamner. "Il réalise. "Valerian le comédien fantasque aux allures de libertin ou Ambrose le gentleman voleur, dandy de cœur…l’un ou l’autre, à jamais…quelle carapace je me suis fait !"
Scène de théâtre, décor minimaliste, un banc en bois simple trône au milieu. Éclairé par la lumière d’un réverbère. Un homme rentre, beau et élégant, il prend son temps, regarde à gauche et à droite
Valerian surpris :" Ah vous voilà ici ! Je ne vous avais point vu. J’étais là, comme vous le voyez, je me promenais, certains diraient plutôt que je traînais, mais ce sont des mauvaises langues. Je ne pensais pas que vous viendriez."Un sourire aimable et malicieux sur les traits,il se penche vers la salle, avance une main. "Prenez place, je vous en prie, nous allons voir ensemble le théâtre de ma vie. Car la vie est un théatre où tout le monde joue, même…même ma Dame de Cœur ! Il se relève et envoie un baiser à la loge impériale. Ah vous Ma Dame, vous toute entière, qu’Aernia nous a offert dans la grâce des rouages, sous la bénédiction de la suie, vous…vous. Ses bras portés sur son cœur retombe. "Vous !" Il soupire. Observe la salle. " Quoi ? Vous voilà impatient ? Allons point d’enfantillage, nous avons du temps. J’en ai en tous les cas. J’en ai, parce que je vais tout vous dire. Tout ce que je vais vous raconter est vraie. Promis, à la fin, je ne dirais point que je suis le jouet d’un rêve ainsi que le dise les héros. Mais mon aventure n’est en rien extravagante et je n’ai pas l’âme d’un héro. D’un fantasque tout au plus !" Il saisit le banc et le tire pour l’installer dans un coin de la scène. "Oui tout au plus…"Il saisit le lampadaire qui parait si lourd et le soulève d’une main avant de le déplacer à côté du banc. "Car je vous avouerais que je me juge comme un gredin, voleur, affable, mais la vérité est que je me dissimule, préférant l’âpreté de la solitude, que la consonance bienfaitrice du duo. C’est ainsi. "Il relève ses manches, glisse ses mains dans ses poches et réfléchit. "Le premier de nos tableaux va vous présenter Raoul Lampré et Henriette d’Andressy. Raoul est professeur de gymnastique, d’escrime et de boxe. Henriette, héritière. Ils vivent tous deux à Andress, région rurale ambrosienne en face du Protectorat. Ils s’aiment, c’est là leur drame !"[/i]
Il s’aiment, c’est là leur drame !
Henriette d’Andressy, Raoul Ampré, Théophane d’Andressy.
Henriette d’Andressy, Raoul Ampré, Théophane d’Andressy.
Sur scène, Raoul tient les mains d’Henriette, amoureux.
La lumière centrale montre un couple heureux, se sourient et se baisent les mains, mais une main saisie l’épaule de Raoul et le ramène en arrière.
Théophane : "C’est donc ce roturier que vous comptez épouser ma fille ? Moi vivant Jamais ! Et si vous le faites, je n’aurais plus de fille et vous n’aurez plus de père. Tenez le-vous pour dit, jamais je n’accepterais. "
Henriette : "Il va bien falloir père, nous nous sommes déjà marié,je suis enceinte, rien ne peut arrêter cela. "
Théophane : "Enceinte !Quoi ?Qu’ouis-je ? Vous êtes déshonorée ?Par un roturier ? Mais votre pupillat, notre nom ! Votre avenir tout entier, le voilà explosé ? Pour un gymnaste sans éducation, roturier sans argent, vous rêviez d’apprendre, de faire tant de chose et vous…vous souillez pour le badinage de votre cœur ? Idiote !" Il lève une main menaçante
Raoul saisit son poignet : "Monsieur, vous avez cessez tout droit sur votre fille quand elle est devenue ma femme, il est fini de votre règne de tyran, finit de contrôler sa vie, elle est libre !"
Théophane : "Libre, libre de quoi ? Vous me jugez sur un emportement mais vous ne savez rien !Vous la prenez pour demoiselle à épouser, et jamais elle ne fera tout ce qu’elle souhaitait réaliser ! Moi Théophane d’Andressy n’apportera jamais rien à cette femme tant qu’elle sera souillée de votre présence, vous coupez tout son avenir, tout ce qu’elle aurait pu réaliser ! "A Henriette. " Oublies tout, tout de tes attentes, tu es une idiote !"
Il sort, la lumière, fin de la scène.
Valerian se retourne vers le public, main dans les poches, moue sur les lèvres : "Cet homme c’est Théophane d’Andressy, c’est un être affable. Sa fille, il la voyait se réaliser dans un avenir universitaire, et surtout, pas mariée à un roturier. Il n’a jamais aimé Raoul, certains dirons qu’ils avaient raison, avec la scène suivante. "
Il avait raison
Henriette Ampré
Henriette Ampré
Henriette, pleurant dans un torchon : "J’aime mon fils, Valerian, malgré le nom infâme qu’il porte. Mais je ne puis supporter celui que je porte encore, escroc, voleur,et sans honte ! Je ne connaissais pas Raoul ainsi, je n’en veux plus dans ma vie. J’ai aimé, oui, je l’ai aimé avec une fièvre passionnelle, une ardeur de jeunesse qu’on ne saurait taire mais je ne puis pardonner d’être ainsi, voleur et brigand, escroc. Et notre fils, Valerian, il est bien jeune pour comprendre, il faut que j’avance pour lui, je ne sais où je vais aller. Mon père ne veut pas de moi, il l’avait dit, il tient parole. Je n’ai pas de choix, mon cousin a besoin d’une servante qui convienne à sa dame. Mais il vit à la capitale, Ambrosia…je reverrais tous les visages anciens qui me connaissait, mais j’ai tant changé. J’ai choisis l’amour plutôt que le nom, je ne sais si la chose a été meilleur. Je n’ai qu’une consolation. Mon fils…mon enfant. Valerian est le bien précieux de ma vie, je ne puis vivre que pour lui et lui montrer toute ma force. Nous nous en sortirons. Je le jure devant tous les dieux. Il est le fruit d’un bonheur que j’ai connu, ainsi si je répudie mon époux, je ne puis lui ôter ce qu’il m’a permis d’avoir…."
La lumière revient sur Valerian qui marche pour venir sur le devant de la scène.
Valerian :"Elle s’en est sortie, oui, au service de Jean Jérôme Nicolas d’Orcany. J’ai grandis dans la maisonnée, et jamais, jamais mon aïeul n’a enfreint son sermon. "Derrière lui un petit garçon poursuit une jeune fille, il se retourne. "Isabelle d’Orcany…ma cousine, une peste sans mesure. Elle m’a fait manger des sauterelles et même une mante religieuse, la première demoiselle qui m’a mené par le bout du nez ! "Il rit. "Oh et voilà sa mère portant le Diadème d’Eca…Une femme ronde mais gracieuse s’avance, portant autours de son coup un énorme diamant bleu. Valerian soupire. "Mon premier vol."
Noir sur scène.
Des voix s’élèvent.
Jérome Nicolas d’Orcany : "Vous êtes renvoyés ! "
Un brouhaha, des bruits de pas,une claque qui porte, Valerian réapparais sous une lumière, adossé au réverbère, il sourit.
Valerian : "Mon premier vol, une évidence, une facilité. Je ne l’ai fait que par amour de l’idée. J’adorais. Je l’ai fait transiter facilement, aisément, sans un doute, sans rien, ma mère reçu de l’argent après que nous fûmes repartis à Alès, au nord de l’Empire, rejoindre une vieille tante soucieuse de veiller sur nous. Et puis…et puis. Miraï a décidé qu’il est temps. "
La lumière disparaît, une femme couchée dans un lit est illuminée, son teint est blanc, ses traits tirés, elle est pâle, Valerian se rapproche et saisit sa main, les yeux tristes, larmoyant, il la regarde.
Valerian : "Me voilà cruel envers moi-même de revivre ce souvenir. Je crois pourtant, que l’enfant de 12 ans est toujours là, je suis toujours là, à tenir la main de ma mère. Le chagrin d’avoir aimé un homme enfermé pour l’éternité au bagne ambrosien, la peine d’être seule, de n’avoir personne d’autre que moi et une mauvaise maladie qui s’est mal soigné, ont eu raison de ce joyau. Je l’ai vu étendu si petite et si frêle, si jeune…si jeune. J’ai aimé cette femme aussi symboliquement qu’un premier amour, je l’ai accompagné pour que Syhn ne vienne pas me la dévorer et je me suis tenu à son chevet, jusqu’à la dernière heure."
Henriette Agonisante: "Valerian…"
Valerian : "Oui maman ? "
Henriette : "Mon Valerian, mon fils". Elle caresse sa joue. "Je ne veux pas te laisser, mais les Dieux…"
Valerian :" Repose toi maman, je sais ce que tu veux me dire. Je n’en veux ni aux Dieux, ni à personne. Nous sommes bien ensembles, nous ne sommes pas obligés de parler. "Il dépose un baiser su son front alors que la femme se meurt. Il pleure. "Ma douce fleur un jour cueillit par un idiot, ne fut-il pas sot de porter en ton ventre, cette graine que tu as fait pousser. Te voilà flétrit avant la fin de ta floraison, combattante pour toujours, tu n’as jamais fléchi. Si tu avais su que le fruit de ton labeur n’est pas tombé si loin de l’arbre que tu as coupé…Mais je ne suis pas lui, je suis mieux que Lui, son ombre n’est qu’un voile abstrait, il n’a jamais existé. Mais toi. Toujours ici en mon âme tu jalonnes parfois mes choix, mes idées j’aurais aimé réussir et te faire rire, j’ai toujours écouté ce que tu m’as demandé : Ne fait jamais ce qui ne te plait pas, tu en serais malheureux. J’ai fais, je suis heureux, comme un oiseau solitaire, vacillant dans le drôle et l’ivresse, pour mieux porter le voile de ses coups illégaux. Oh maman, si tu savais, combien tu continues si farouchement de me manquere."
Une voix :" Votre grand-père, Théophane Valère vicomte d’Andressy.
Valerian et sa mère disparaisse, un vieil homme en chaise roulante, la bouche tordue, l’air menaçant, tout courbé, les doigts déformés il fait face à un jeune homme.
Valerian rentre dans la lumière, arrange ses cheveux de la main : "Voilà l’affreux." Il pose ses mains sur ses épaules. "Je vous l’ai enlaidis pour que vous le haïssiez mieux. C’est là, la normalité au théâtre, quelques caricatures discrètes ou non font meilleur ménage pour l’appréciation ou non d’un personnage. Ce vieillard, je veux vous transmettre comme je le déteste, comme je l’ai détesté, comme je le détesterais encore. Pourtant, j’en suis le portrait physiquement craché, il n’était pas si laid, à l’époque, mais je le vois ainsi. Laid, crocheteux, horrible ! J’étais un homme, à douze ans, n’est-ce pas ? Je le pensais. Fier comme Artaban, digne comme Cyrano, intrépide comme Lampré ! Laissons les un peu discuter. "Sorti de scène.
Théophane : "Voilà donc ce qui reste de ma misérable fille, dont la voie du cœur l’a conduite au néant. Tu es donc le responsable de sa vie miséreuse, de ses choix idiots, de son entêtement à ne pas m’entendre. Elle aurait du t’abandonner, j’aurais pardonné, tu l’as tué avant même de venir au monde ! Elle s’est attachée à toi, comme on s’attache forcément à un bâtard, tu n’es rien et tu ne seras jamais rien. je vais essayer de mettre quelques tuteurs à la jeune vigne folle que tu es. Tu ne seras plus Valerian Ampré, nom de rien, de souillard, de misérable, j’obtiens la répudiation de ce nom, tu seras mon héritier Valerian d’Andressy. "
Valerian jeune : "En même temps, illustre vieillard, vous avez nul autre descendant pour transmettre votre patronyme, je pense qu’au vue de votre vieillesse souffrante, cela vous arrange. "
Valerian réapparait, la scène se fige : "La première rossée de ma vie, il y en a eu d’autre, je ne suis pas mort, mais ça n’a pas arrangé mon caractère. Ça m’a fabriqué, c’est une chose excellente. Je ne suis guère à plaindre. Mais le vieillard n’a jamais eu satisfaction de ses attentes. "Diverses scénettes se joue derrière lui à mesure qu’il marche le long de la scène. " Je grandis avec l’amour des mots, des lettres et en devenant peu à peu Ambrose Lampré. Ambrose vient à force de côtoyer les nobles, les dignitaires,m’exécrant…je sais je décidais de leur prendre ce qui n’était point nécessaire ou de me jouer d’eux, par plaisir, par besoin, je leur faisais endosser le crime de m’avoir fait exister en compagnie d’un vieillard, je n’en voulais pas à l’Empire, j’en voulais aux nobles qui ne savaient pas le sublimer à sa juste valeur ou qui ne savait pas faire preuve d’humanité, parfois je jouais, simplement. Je volais la « Rivière de Thémis », un bijou magnifique et d’autres choses. "La dame au cerf", "Le Diamant rose"... Chapardant pour le plaisir de le faire, gardant dans mon antre toutes ces choses….Je voyageais après mon pupillat, je visitais tout Raclus, la démocratie des imbéciles ainsi qu’Eskr, la monarchie des hommes à couilles énormes et même le Protectorat, Théocratie des fanatiques. Mais rien ne valut jamais mon Empire et sa souveraine, jamais rien !"
Scène éclairée, foule de gens dessus, dont quelques visages connus, entre lesquels Valérian passe.
Valerian éblouit : "Ah Lilith, qui suis-je si ce n’est qu’un insecte rêvant à la grandeur. Son mari ? Non, je ne désire pas ce genre de chose, son chevalier, sa main, un regard me suffit. Elle ne me voit qu’à peine, je la désire tant, une nuit, sa couche, impossible. Mais je n’oserais pas souiller telle grandeur, si le danger guette ?" Il se redresse soudainement, torse bombé, prêt à se battre. " Où ? Qui ose ? Comment ?" On lui lance une épée." Je me battrais feu et sang, mon âme, ma chair, tout, Ma Dame, restez à mon arrière, regardez, pour vous je tue. Une passe et touche, en plein cœur. "Il tombe à genoux, désemparé, le corps d’un opposant au pied. "Oui, moi qui ne supporte pas l’idée de remplacer Miraï, qui voit l’insolence d’un impie dans ce geste car je ne suis pas soldat ni rien, je tuerais pour vous."Il la regarde s’éloigner. "Ah ma dame, vous ne me verrez jamais. Ou alors pas plus que l’insolent comédien. Mon âme en souffre, ma noblesse s’hérisse. Tant pis ! "Il se relève et regarde autours de lui. " Que n’ai-je de visages amis, de personnes mienne, Hélène ? Mais elle est l’égérie au talent subjugué, que je séduis sans me brimer. Voilà la dame dont je voudrais un baiser de bouche, un seul, qui pourrait me mettre en touche. Regardez comme je m’agite à sa venue, dans un rôle incongrus, me regardez moi ? Impossible, nous divaguons vers la même dame, et pourtant, je crois vouloir cette femme,mais je ne puis me résoudre à lui confier,ce que je suis en vérité.je passe, je disparais, elle s’éloigne, je suis seul à jamais. Oh non public, ne soyez pas effrayé, ma vie n’est pas rêvé, je vais de toits en toits, de maison en maison, je prends, je vole,je joue. Ainsi j’éclabousse. Mon cul ou ma bouche font ce qu’il désire, je joue avec Ross Brisendan pour le séduire, poussant toujours à la limite de son supportable,les échanges les plus notables. Un jour j’irais trop loin, ce jour nous verrons bien. " Il s’éloigne de Ross qu’il a approché et virevolte en attrapant des éléments pour se grimer. "Ah mais voilà aussi celle dont je dois vous parler,qui ne connait que le visage grimé, demoiselle de haut vol, pour elle mon âme décolle. Elle veut saisir Ambrose,elle ne connait que lui et ne sait rien de Valerian…rien. Rien…"
Les silhouettes des gens disparaissent, Kobalt sur le banc, il siège à son coté.
Valerian abatu : "Et toi, toi que je fais courir, tu ne te lasses donc jamais ? Tu es mon plus fidèle amant, si je puis ainsi te nommer, c’est dans la couche de poursuite que nous nous retrouvons, jamais homme ne me fait tant haleter. Pardonnes-moi d’ainsi te faire suer, mais je ne puis te laisser, jamais, me saisir ou m’attraper. Diable, me voilà condamner. "Il réalise. "Valerian le comédien fantasque aux allures de libertin ou Ambrose le gentleman voleur, dandy de cœur…l’un ou l’autre, à jamais…quelle carapace je me suis fait !"
Divers : Si Ambrose est maître dans l’art de se grimmer ,il est aussi boxeur, escrimeur et gymnaste de talent. Valerian se contente de bon bagarreur à correct escrimeur.
Maître Briochet : pour parler à ses oisillons des rues, Valerian se travestit sous les traits de Maître Briochet, un homme bedonnant dont personne n’a jamais entendu parler, sauf certains petits, mais dont ils ne disent rien, pour la simple et bonne raison qu’il est bien plus leur bienfaiteur que les autres.
Ambrose lampré : gentleman cambrioleur, on raconte beaucoup de chose à son sujet, du plus simple au plus fantasque. Il signe ses crimes d’un bulletin A.L pour le style. Il se grime sous ses traits
Valerian endosse diverses personnalités pour ses besoins, travaillant avec minutie les personnages.
Rumeur sur Ambrose Lampré : Le voleur aurait monté un gang pour dérober de l’argent à la Gobelin Banque, première nouvelle. En vérité, au courant pour le gang, il a laissé faire, s'amusant à remplacer des fausses roues d'or dans le coffre personnel de Monsieur brisendan.
Il a tant de charme avec les dames qu’elles couvrent ses fuites parfois –Pas tout à fait faux-
Rumeur sur Valerian d’Andressy : Il aurait plusieurs enfants bâtards, sa fortune serait désastreuse et le château d’Andressy en ruine –vrai, il ne veut pas entretenir ce mausolée qui lui rappelle son aieul.-
Maître Briochet : pour parler à ses oisillons des rues, Valerian se travestit sous les traits de Maître Briochet, un homme bedonnant dont personne n’a jamais entendu parler, sauf certains petits, mais dont ils ne disent rien, pour la simple et bonne raison qu’il est bien plus leur bienfaiteur que les autres.
Ambrose lampré : gentleman cambrioleur, on raconte beaucoup de chose à son sujet, du plus simple au plus fantasque. Il signe ses crimes d’un bulletin A.L pour le style. Il se grime sous ses traits
Valerian endosse diverses personnalités pour ses besoins, travaillant avec minutie les personnages.
Rumeur sur Ambrose Lampré : Le voleur aurait monté un gang pour dérober de l’argent à la Gobelin Banque, première nouvelle. En vérité, au courant pour le gang, il a laissé faire, s'amusant à remplacer des fausses roues d'or dans le coffre personnel de Monsieur brisendan.
Il a tant de charme avec les dames qu’elles couvrent ses fuites parfois –Pas tout à fait faux-
Rumeur sur Valerian d’Andressy : Il aurait plusieurs enfants bâtards, sa fortune serait désastreuse et le château d’Andressy en ruine –vrai, il ne veut pas entretenir ce mausolée qui lui rappelle son aieul.-
Date de naissance : 1986
Double compte : vi
Où nous as-tu trouvé? : La blague!
Commentaire : Me voilà!!!
Double compte : vi
Où nous as-tu trouvé? : La blague!
Commentaire : Me voilà!!!
[/i][/i]
Mar 11 Avr 2017 - 19:10
Invité
Invité
Sois le bienvenu ! Jolie signature que voilà. Je lirai ta fiche dès que possible.
Mar 11 Avr 2017 - 19:17
Valerian d'Andressy
Gentleman cambrioleur
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 638
Date d'inscription : 11/04/2017
Messages : 638
Date d'inscription : 11/04/2017
Oh corbeau, vous voilà sur votre arbre perché, voilà un fromage -lui tends- je ferais le renard! (merciiiii)
Mar 11 Avr 2017 - 19:18
Invité
Invité
RENARD !!!! OU CA ? XD
RE RE Bienvenue !
RE RE Bienvenue !
Sam 15 Avr 2017 - 9:17
Everard Zullheimer
Premier serviteur d'Ameth en Ambrosia
Nationalité : Amethien
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
u es donc validé(e)
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
Que Yoth veille sur toi !
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
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