Informations
Les chroniques d’Ambrosia est un univers rpg Steampunk/Victorien, interdit aux moins de 18 ans, aux avatars réels en 400*250 px et qui ne vous demandera aucunminimum de ligne, ni d’activité. Notre forum a été ouvert le 22/01/2017 et fête ses 6 ans. Il est une création originale de Carmina et Valcret. Les Chroniques d’Ambrosiaest un forum rpg d’intrigues politiques et religieuses dans un univers semi-fantastique.
PERIODE DE JEU
été 440 AM
été 440 AM
Mer 30 Aoû 2017 - 19:31
Raimond Beauregard
Héritier d'un comté
Nationalité : Eskrois
Messages : 210
Date d'inscription : 29/08/2017
Messages : 210
Date d'inscription : 29/08/2017
BEAUREGARD Raimond
ft. wilf scolding de Game of thrones fanmade
Surnom : son altesse (moqueur), le prince en exil, Sire Raisin
Âge : dites trente-trois
Métier : Héritier d’un comté, au moins...
Nationalité et origines : Eskrois
Situation conjugale : Marié(e)/Célibataire
Culte : Neiman et Natos
Orientation sexuelle : Hétéro
Groupe : Dignitaire
Âge : dites trente-trois
Métier : Héritier d’un comté, au moins...
Nationalité et origines : Eskrois
Situation conjugale : Marié(e)/Célibataire
Culte : Neiman et Natos
Orientation sexuelle : Hétéro
Groupe : Dignitaire
Carnation : blanc
Taille : 1m85
Corpulence : normale
Cheveux : longs platine
Yeux : clairs
Signe(s) distinctif(s) : aucun en particulier
Taille : 1m85
Corpulence : normale
Cheveux : longs platine
Yeux : clairs
Signe(s) distinctif(s) : aucun en particulier
Caractère : Vous voulez que je parle de moi ? Très bien, je peux le faire ! même si je n’aime pas ça… on me dit souvent que j’ai tendance à ne pas savoir m’amuser, que je suis trop sévère, pourtant j’aime les bons mots, les beaux mots, mais à petite dose, j’ai un objectif à atteindre, et je ne souhaite pas en démordre. Comprenez-moi bien, je ne revendique pas le fait d’être un parfait manipulateur, je suis même, pourrait-on dire, débutant dans les intrigues de cour, enfin, débutant… je n’y suis que depuis cinq ans… donc je commence à sérieusement m’y mettre, mais bon, je n’ai pas l’influence à la cour que d’autres ont, ne serait-ce que parce que l’on m’exclue de bon nombre de mondanités palatiales… je comprends pourquoi, mais du coup, forcément, cela me donne un désavantage par rapport aux autres. Toutefois je ne m’en sors pas si mal, d’autant que l’on vante, même si je reste toujours convaincu de ne pas être très doué, mes dons musicaux, comme les vertus d’un grand chevalier, pas forcément les armes, bien que je m’y débrouille fort bien, mais plus les vertus morales, l’éducation que j’ai suivie, les bonnes manières, ma bienveillance naturelle, ma piété, voilà tant de qualités que l’on me prête, que l’on me reconnait. Elles sont souvent exagérées, mais il est vrai que je peux donner cette idée de ma personne… mais j’ai mes propres défauts, comme tout un chacun. Par exemple, je n’hésiterai pas à mentir pour atteindre mon objectif, ou à intriguer, comme je le pourrai quand je serai plus rodé… par exemple, là, je cherche un moyen d’accéder davantage au palais, j’en ai besoin pour arriver à mes fins. Sinon, comprenez bien que je suis ambitieux, très, très ambitieux, même si j’essaye de le cacher autant que possible…. Je ne semble pas forcément très crédible…
Mais revenons un peu sur certains aspects de ma personnalité. Par exemple, je ne suis pas quelqu’un de violent en soi, je veux dire, je suis parfaitement compétent dans l’art d’occire autrui, et cela m’est déjà arrivé, je n’ai pas peur du sang, encore moins de le faire couler, j’ai d’ailleurs déjà plusieurs duels à mon actif, aucune défaite. Cela ne définit pas que je suis invincible, ou imbattable, juste que je n’ai pas encore rencontré plus fort que moi, et sans être téméraire, j’avoue que de me confronter à quelqu’un est quelque chose qui me plait, surtout avec quelqu’un qui puisse jouer à pied d’égalité avec moi. J’aime les joutes, mais je réprouve l’usage de la violence à tout va ! C’est quelque chose que je trouve trop souvent déplacé… Au même titre que je réprouve la violence inutile, je réprouve aussi ceux qui parlent sans avoir, et incapables de reconnaitre leur ignorance. Je ne suis pas élitiste, mais je pense qu’il est préférable, et de loin, reconnaitre parler en toute ignorance que jouer les avisé dans un domaine où perce l’ignardise la plus totale…
Mais revenons un peu sur certains aspects de ma personnalité. Par exemple, je ne suis pas quelqu’un de violent en soi, je veux dire, je suis parfaitement compétent dans l’art d’occire autrui, et cela m’est déjà arrivé, je n’ai pas peur du sang, encore moins de le faire couler, j’ai d’ailleurs déjà plusieurs duels à mon actif, aucune défaite. Cela ne définit pas que je suis invincible, ou imbattable, juste que je n’ai pas encore rencontré plus fort que moi, et sans être téméraire, j’avoue que de me confronter à quelqu’un est quelque chose qui me plait, surtout avec quelqu’un qui puisse jouer à pied d’égalité avec moi. J’aime les joutes, mais je réprouve l’usage de la violence à tout va ! C’est quelque chose que je trouve trop souvent déplacé… Au même titre que je réprouve la violence inutile, je réprouve aussi ceux qui parlent sans avoir, et incapables de reconnaitre leur ignorance. Je ne suis pas élitiste, mais je pense qu’il est préférable, et de loin, reconnaitre parler en toute ignorance que jouer les avisé dans un domaine où perce l’ignardise la plus totale…
Histoire : Ma lignée n’est pas simple. Elle est noble, plus noble que bon nombre d’autres aux titres nobiliaires plus ronflants. Nous ne sommes que comtes dans le duché de Lornel, mais nous n’en restons pas moins parmi la famille les plus riches de ce monde… et l’une des plus anciennes. En effet, outre les registres de la Mère, nous tenons depuis des centaines d’années, notre propre arbre généalogique, qui remonte à…. Environ 738 avant Mérimin… avant Mérimin, quelle drôle de mesure… comme si l’usurpateur devait marquer son règne… je reviendrai sur mon attachement à cela plus tard… mais parlons d’abord de chez moi.
Je suis originaire de la pointe Sud du Royaume d’Eskr, des falaises déchiquetées et un paysage qui pourrait sembler peu amène. Des plaines sans réel intérêt, ce qui expliqua que lorsque le duc de Lornel dû récompenser un chevalier un brin « gênant », il lui confia cette terre à protéger avec la double mission de réussir à trouver l’argent pour les impôts et garder la côte. Le deuxième point fut facile, les tourelles étant le nerf de la guerre… Il ne parvint jamais à rembourser les impôts qu’il devait, et les dettes commencèrent à s’accumuler. Le brave chevalier, dénommé Gilles Beauregard, mit fin à ses jours et ses fils eurent la lourde tâche de reprendre le flambeau, sous l’égide de leur aîné, le premier Raimond. Rien ne poussait, le sol ne contenait pas assez d’eau alors que le domaine était en bord de mer… quelle ironie… en désespoir de cause, et une fois qu’il eut un héritier, Raimond entra en prière, et invita ses frères à en faire autant, ils s’isolèrent et vécurent jusqu’à leur mort en ermites, dans ce que devait s’appeler plus tard l’Ermitage de la Fratrie. A leur mort, un étranger se présenta au château du phare, nom du château qui dominait les falaises. Il disait être un étranger qui voyageait par monts et par vaux, toujours heureux de découvrir et partager ses découvertes. Devant le délabrement de la famille, et l’accueil qu’on lui fit malgré tout, il demanda à connaitre la cause de ce délabrement. Nous – enfin, ma famille – lui montrâmes la terre, et il demanda à y rester, il semblait intrigué… et ravi… Nous l’y laissâmes, et le lendemain, il était reparti quand nous retournâmes le voir. Nous ne le vîmes plus jamais. Mais à la place, il y avait des semences. Pas sur une grande surface, peut-être une douzaine de pieds sur une dizaine… Nous nous en occupâmes autant que faire se peut, bichonnant cet endroit, il y poussa du raisin, un raisin très fort en gout, un raisin noir au gout exquis…. Nous empruntâmes pour acheter de la semence, et nous semâmes…
Qui sème le vent…
Et ce fut la tempête que nous récoltâmes. Il fallut plusieurs générations pour que notre vin soit connu et reconnu, au point même que le duc de Lornel renonce à demander les impôts précédant la réussite pour exiger un paiement en vin, que nous honorâmes toujours ! Peu à peu, la réputation de notre vin franchit les frontières au point que la fortune fut au rendez-vous, les commandes allaient même au-delà de ce que l’on pouvait imaginer, certaines cuvées se réservant des années à l’avance…
Voilà, vous avez désormais un petit aperçu des origines de mes terres, de ma famille. Ce que vous devez savoir, maintenant a lieu il y a environ 440 ans. Il y a 440 ans environ, il y eut une petite guerre civile en Ambrosia. Mon Aïeul était le seigneur Philémon Deux-Cîmes, empereur d’Ambrosia. J’ai honte de le dire, mais il a toujours été quelqu’un de particulièrement laxiste et peu aimé, se souciant, comme son père, peu du peuple… mais cela atteint un point tel que le peuple finit par se retourner contre son souverain, au profit du chancelier dudit souverain, un certain dénommé Mérimin de Choiseul. En tant que chancelier, premier ministre, et intendant de l’empereur, il contrôlait déjà une bonne partie des armées, aussi, cette petite guerre fut vite finie : on l’appela l’instauration propre, dans la mesure où l’empereur, le lâche, fit partir son unique enfant, sa fille unique, plus tôt que prévu, chez son promis, mon aïeul. L’empereur se pendit et commença ce que l’on appela dans la famille le règne usurpé… Neiman avait été écarté pour Aernia comme culte impérial… ils ne respectaient donc rien ?
Ma famille paternelle avait depuis longtemps, pour éviter les querelles de succession comme pour remercier Natos de son don, envoyé tous ses enfants sauf le premier né, qu’il soit homme ou femme, servir Natos, cela fut grandement favorable aux Deux-Cîmes puisque cela offrait un moyen de savoir sans équivoque quel était leur héritier, le seul valable de l’ancienne lignée impériale… Et même si cela ne nous convenait pas, nous avons toujours fait en sorte de tenter d’avoir un prétendant ou une prétendante, à chaque fois que nous le pouvions, pour reconquérir le trône d’Ambrosia… sans succès pour le moment. Nous n’avons jamais caché cette parentèle que nous avons, mais jusque-là, nous avons toujours échoué, que ce soit en tentant d’inonder les principaux centres économiques ambrosiens de nos investissements, ou au travers de nos exportations viticoles… aujourd’hui nous avons des noms, des idées, et sans aller jusqu’à pouvoir le prouver, nous connaissons le nom de ceux qui nous mettent des bâtons dans les roues au travers des siècles : le Sang de Neiman…
Venons-en à ma vie. A mon œuvre, si l’on peut dire… mon œuvre semblera sans doute courte comparé à mes prédécesseurs. Et je me sens presque écrasé par les siècles d’histoire passée. Depuis mon plus jeune âge on m’a toujours fait comprendre que je n’étais pas n’importe qui, que je n’avais pas à me comporter comme tel. On m’a toujours appris que le trône de l’empire de vapeur était mien, et qu’un jour, que ce soit moi ou ma descendance, il serait à nouveau dans la famille. Cela faisait plus de quatre cents ans que cet « exil » durait. Et nous en attendrions 400 autres s’il le fallait. Je fus élevé comme ma mère avant moi, comme son père avant elle. On m’apprit à gérer nos terres, et plus encore, à gérer un pays. On me formait au rôle de seigneur, au rôle de suzerain, au rôle de souverain. On m’apprit les lettres, la gestion, le maniement des armes aussi, mais surtout, mon préféré, la musique. Malgré toute cette idée d’héritier, de devoir vis-à-vis de mes ancêtres, j’avoue avoir toujours aimé écouté et jouer un peu de musique. Oh je ne suis pas un grand artiste, je joue en dilettante, quand j’ai le temps, mais bref, tout cela pour dire que l’on a toujours guidé ma vie, solitaire, pour ce rôle qu’on me prépare, auquel on me prédestine, en croisant les doigts pour que cela se passe bien…
Puis vint mon pupillat, voilà bien une idée étrange, forçant donc la main des pays pour penser comme un ambrosien… en somme une manière de forcer à rentrer dans le moule. Alors j’ai joué le jeu, j’ai voulu garder mon indépendance et mon objectif, me fichant du reste, me fichant des gens auxquels j’allais être confié… j’ai sincèrement voulu, mais je fus confié à un Amethien, me forçant donc à m’immiscer dans cette culture étrange qui me dépassait… dépaysé et forcé de me réadapté…. Je dois avouer, avec le recul, que je vécu trois excellentes années, sans pression, souvent à méditer, souvent à prier. Une vie simple, souvent frugale, qui ne venait pas d’une pauvreté du pays, mais d’un choix de vie très spirituel. J’étais bien sans cette pression que l’on m’imposait au quotidien, cette pression, je pense que j’ai eu la chance de prendre ce temps pour penser à ce que je désirais vraiment. Honorer ma famille, ma lignée, ma dynastie, mais au détriment de ma personne ? C’était compliqué à déterminer, je devais trouver le bon compromis. Servir ma famille, et rester moi-même… et que faire dans les cas où les deux iraient l’un contre l’autre ?
Je n’ai toujours pas la réponse, malgré les années. Je continue à me demander quand ça arrivera. Après mes années passées comme pupille auprès d’un Amethien, je retournais à ma terre natale, attendant mon heure, nous partions tous plusieurs années vivre en Ambrosia, pour le souvenir, pour le devoir de mémoire, et pour ne pas perdre de vue notre objectif. Mais je ne le fis pas tout de suite. En effet, pendant mon pupillat, mère eut un problème, tomba malade. Je ne sais toujours pas comment la tuberculose l’avait atteint. Selon les médecins, c’était incurable, alors, pragmatique, mère préféra qu’on lui administre une forte dose de pavot. Pour qu’elle ne se réveille jamais. Père n’en fut que peu affecté, un mariage politique, comme souvent – comme toujours – dans la famille. Je restais donc pour porter le deuil de Mère et conclure les arrangements d’usage, notamment concernant l’héritage, avec Père. Je n’avais jamais été très proche de lui. S’il avait de bons appuis politiques, il n’était pas quelqu’un de particulièrement fort, ou de particulièrement paternel… mais bon, puisqu’il était un bon gestionnaire nous convînmes ensemble qu’il resterait à gérer le domaine pendant que je partirai, et resterai, en Ambrosia, jusqu’à son décès, et je serai largement approvisionné selon mes besoins. Une pierre deux coups. Chaque année je recevrai un rapport complet sur le rendement, les couts, etc, pour qu’il me prouve qui ne dilapidait pas mon héritage.
Depuis lors je vis en Ambrosia, dans un hôtel particulier du quatrième niveau, avec les domestiques et l’argent qu’il me faut, sans soucis. Je suis venu, comme de coutume, présenter mes respects à son altesse à mon arrivée, mais depuis, je n’ai pas eu le droit de m’approcher du palais. Les gardes impériaux sont particulièrement méfiants… je peux le comprendre, j’en ferai autant à leur place… toutefois, de facto, je n’ai pas eu besoin d’accéder au palais pour que la chance me sourit. En effet, il y a déjà plusieurs moi, a été annoncée la mort du prince consort… d’après ce que j’ai réussi à glaner, empoisonné… une nouvelle opportunité se présente alors à moi… et je vais m’en saisir. A pleine main.
Je suis originaire de la pointe Sud du Royaume d’Eskr, des falaises déchiquetées et un paysage qui pourrait sembler peu amène. Des plaines sans réel intérêt, ce qui expliqua que lorsque le duc de Lornel dû récompenser un chevalier un brin « gênant », il lui confia cette terre à protéger avec la double mission de réussir à trouver l’argent pour les impôts et garder la côte. Le deuxième point fut facile, les tourelles étant le nerf de la guerre… Il ne parvint jamais à rembourser les impôts qu’il devait, et les dettes commencèrent à s’accumuler. Le brave chevalier, dénommé Gilles Beauregard, mit fin à ses jours et ses fils eurent la lourde tâche de reprendre le flambeau, sous l’égide de leur aîné, le premier Raimond. Rien ne poussait, le sol ne contenait pas assez d’eau alors que le domaine était en bord de mer… quelle ironie… en désespoir de cause, et une fois qu’il eut un héritier, Raimond entra en prière, et invita ses frères à en faire autant, ils s’isolèrent et vécurent jusqu’à leur mort en ermites, dans ce que devait s’appeler plus tard l’Ermitage de la Fratrie. A leur mort, un étranger se présenta au château du phare, nom du château qui dominait les falaises. Il disait être un étranger qui voyageait par monts et par vaux, toujours heureux de découvrir et partager ses découvertes. Devant le délabrement de la famille, et l’accueil qu’on lui fit malgré tout, il demanda à connaitre la cause de ce délabrement. Nous – enfin, ma famille – lui montrâmes la terre, et il demanda à y rester, il semblait intrigué… et ravi… Nous l’y laissâmes, et le lendemain, il était reparti quand nous retournâmes le voir. Nous ne le vîmes plus jamais. Mais à la place, il y avait des semences. Pas sur une grande surface, peut-être une douzaine de pieds sur une dizaine… Nous nous en occupâmes autant que faire se peut, bichonnant cet endroit, il y poussa du raisin, un raisin très fort en gout, un raisin noir au gout exquis…. Nous empruntâmes pour acheter de la semence, et nous semâmes…
Qui sème le vent…
Et ce fut la tempête que nous récoltâmes. Il fallut plusieurs générations pour que notre vin soit connu et reconnu, au point même que le duc de Lornel renonce à demander les impôts précédant la réussite pour exiger un paiement en vin, que nous honorâmes toujours ! Peu à peu, la réputation de notre vin franchit les frontières au point que la fortune fut au rendez-vous, les commandes allaient même au-delà de ce que l’on pouvait imaginer, certaines cuvées se réservant des années à l’avance…
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Voilà, vous avez désormais un petit aperçu des origines de mes terres, de ma famille. Ce que vous devez savoir, maintenant a lieu il y a environ 440 ans. Il y a 440 ans environ, il y eut une petite guerre civile en Ambrosia. Mon Aïeul était le seigneur Philémon Deux-Cîmes, empereur d’Ambrosia. J’ai honte de le dire, mais il a toujours été quelqu’un de particulièrement laxiste et peu aimé, se souciant, comme son père, peu du peuple… mais cela atteint un point tel que le peuple finit par se retourner contre son souverain, au profit du chancelier dudit souverain, un certain dénommé Mérimin de Choiseul. En tant que chancelier, premier ministre, et intendant de l’empereur, il contrôlait déjà une bonne partie des armées, aussi, cette petite guerre fut vite finie : on l’appela l’instauration propre, dans la mesure où l’empereur, le lâche, fit partir son unique enfant, sa fille unique, plus tôt que prévu, chez son promis, mon aïeul. L’empereur se pendit et commença ce que l’on appela dans la famille le règne usurpé… Neiman avait été écarté pour Aernia comme culte impérial… ils ne respectaient donc rien ?
Ma famille paternelle avait depuis longtemps, pour éviter les querelles de succession comme pour remercier Natos de son don, envoyé tous ses enfants sauf le premier né, qu’il soit homme ou femme, servir Natos, cela fut grandement favorable aux Deux-Cîmes puisque cela offrait un moyen de savoir sans équivoque quel était leur héritier, le seul valable de l’ancienne lignée impériale… Et même si cela ne nous convenait pas, nous avons toujours fait en sorte de tenter d’avoir un prétendant ou une prétendante, à chaque fois que nous le pouvions, pour reconquérir le trône d’Ambrosia… sans succès pour le moment. Nous n’avons jamais caché cette parentèle que nous avons, mais jusque-là, nous avons toujours échoué, que ce soit en tentant d’inonder les principaux centres économiques ambrosiens de nos investissements, ou au travers de nos exportations viticoles… aujourd’hui nous avons des noms, des idées, et sans aller jusqu’à pouvoir le prouver, nous connaissons le nom de ceux qui nous mettent des bâtons dans les roues au travers des siècles : le Sang de Neiman…
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Venons-en à ma vie. A mon œuvre, si l’on peut dire… mon œuvre semblera sans doute courte comparé à mes prédécesseurs. Et je me sens presque écrasé par les siècles d’histoire passée. Depuis mon plus jeune âge on m’a toujours fait comprendre que je n’étais pas n’importe qui, que je n’avais pas à me comporter comme tel. On m’a toujours appris que le trône de l’empire de vapeur était mien, et qu’un jour, que ce soit moi ou ma descendance, il serait à nouveau dans la famille. Cela faisait plus de quatre cents ans que cet « exil » durait. Et nous en attendrions 400 autres s’il le fallait. Je fus élevé comme ma mère avant moi, comme son père avant elle. On m’apprit à gérer nos terres, et plus encore, à gérer un pays. On me formait au rôle de seigneur, au rôle de suzerain, au rôle de souverain. On m’apprit les lettres, la gestion, le maniement des armes aussi, mais surtout, mon préféré, la musique. Malgré toute cette idée d’héritier, de devoir vis-à-vis de mes ancêtres, j’avoue avoir toujours aimé écouté et jouer un peu de musique. Oh je ne suis pas un grand artiste, je joue en dilettante, quand j’ai le temps, mais bref, tout cela pour dire que l’on a toujours guidé ma vie, solitaire, pour ce rôle qu’on me prépare, auquel on me prédestine, en croisant les doigts pour que cela se passe bien…
Puis vint mon pupillat, voilà bien une idée étrange, forçant donc la main des pays pour penser comme un ambrosien… en somme une manière de forcer à rentrer dans le moule. Alors j’ai joué le jeu, j’ai voulu garder mon indépendance et mon objectif, me fichant du reste, me fichant des gens auxquels j’allais être confié… j’ai sincèrement voulu, mais je fus confié à un Amethien, me forçant donc à m’immiscer dans cette culture étrange qui me dépassait… dépaysé et forcé de me réadapté…. Je dois avouer, avec le recul, que je vécu trois excellentes années, sans pression, souvent à méditer, souvent à prier. Une vie simple, souvent frugale, qui ne venait pas d’une pauvreté du pays, mais d’un choix de vie très spirituel. J’étais bien sans cette pression que l’on m’imposait au quotidien, cette pression, je pense que j’ai eu la chance de prendre ce temps pour penser à ce que je désirais vraiment. Honorer ma famille, ma lignée, ma dynastie, mais au détriment de ma personne ? C’était compliqué à déterminer, je devais trouver le bon compromis. Servir ma famille, et rester moi-même… et que faire dans les cas où les deux iraient l’un contre l’autre ?
Je n’ai toujours pas la réponse, malgré les années. Je continue à me demander quand ça arrivera. Après mes années passées comme pupille auprès d’un Amethien, je retournais à ma terre natale, attendant mon heure, nous partions tous plusieurs années vivre en Ambrosia, pour le souvenir, pour le devoir de mémoire, et pour ne pas perdre de vue notre objectif. Mais je ne le fis pas tout de suite. En effet, pendant mon pupillat, mère eut un problème, tomba malade. Je ne sais toujours pas comment la tuberculose l’avait atteint. Selon les médecins, c’était incurable, alors, pragmatique, mère préféra qu’on lui administre une forte dose de pavot. Pour qu’elle ne se réveille jamais. Père n’en fut que peu affecté, un mariage politique, comme souvent – comme toujours – dans la famille. Je restais donc pour porter le deuil de Mère et conclure les arrangements d’usage, notamment concernant l’héritage, avec Père. Je n’avais jamais été très proche de lui. S’il avait de bons appuis politiques, il n’était pas quelqu’un de particulièrement fort, ou de particulièrement paternel… mais bon, puisqu’il était un bon gestionnaire nous convînmes ensemble qu’il resterait à gérer le domaine pendant que je partirai, et resterai, en Ambrosia, jusqu’à son décès, et je serai largement approvisionné selon mes besoins. Une pierre deux coups. Chaque année je recevrai un rapport complet sur le rendement, les couts, etc, pour qu’il me prouve qui ne dilapidait pas mon héritage.
Depuis lors je vis en Ambrosia, dans un hôtel particulier du quatrième niveau, avec les domestiques et l’argent qu’il me faut, sans soucis. Je suis venu, comme de coutume, présenter mes respects à son altesse à mon arrivée, mais depuis, je n’ai pas eu le droit de m’approcher du palais. Les gardes impériaux sont particulièrement méfiants… je peux le comprendre, j’en ferai autant à leur place… toutefois, de facto, je n’ai pas eu besoin d’accéder au palais pour que la chance me sourit. En effet, il y a déjà plusieurs moi, a été annoncée la mort du prince consort… d’après ce que j’ai réussi à glaner, empoisonné… une nouvelle opportunité se présente alors à moi… et je vais m’en saisir. A pleine main.
Divers : - Je suis l’héritier de l’ancienne lignée impériale
- J’ai tout à gagner à la mort du prince consort
- Le vin de ma famille, le Don de Natos, plus souvent juste appelé le Don, est l’un des vins les plus chers et les plus réputés du monde
- J’ai tout à gagner à la mort du prince consort
- Le vin de ma famille, le Don de Natos, plus souvent juste appelé le Don, est l’un des vins les plus chers et les plus réputés du monde
Date de naissance : un jour, un mois, une année
Double compte : ou pas
Où nous as-tu trouvé? : velusia
Commentaire : j'adore le design
Double compte : ou pas
Où nous as-tu trouvé? : velusia
Commentaire : j'adore le design
Mer 30 Aoû 2017 - 20:29
Lilith de Choiseul
Impératrice de vapeur
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Messages : 4234
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Bonsoir et bienvenue sur le forum ! Et bien quelle fiche, j'ai dévoré et adoré!!!
Tu es donc validé(e)
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
Que Neiman et Natos veille sur toi !
Tu es donc validé(e)
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
Que Neiman et Natos veille sur toi !
Mer 30 Aoû 2017 - 20:57
Invité
Invité
Bienvenue parmi nous
Mer 30 Aoû 2017 - 21:50
Raimond Beauregard
Héritier d'un comté
Nationalité : Eskrois
Messages : 210
Date d'inscription : 29/08/2017
Messages : 210
Date d'inscription : 29/08/2017
Merci merci !
Mer 30 Aoû 2017 - 23:34
Invité
Invité
Bienvenue jeune homme !
Jeu 31 Aoû 2017 - 12:07
Invité
Invité
Bienvenue par ici. =)