Caractère : -Grossière
-Franche
-Brusque
-Cynique
-Cultivée

Histoire : Née dans la partie Sud du protectorat, Emmanuelle vient d'une famille très pauvre. Malgré leurs difficultés financières, elle vivait dans une famille nombreuse, simple et heureuse. Mais tous ses membres succombèrent brusquement à une maladie aussi fulgurante que violente. Personne ne les aida, les habitants les fuyant, les croyants frappés d'une malédiction, les herboristes leurs fermants leurs portes, les moines mercures ne voulant pas s'impliquer. Elle ne sut jamais quelle était cette maladie, ni comment elle en avait réchappé, mais elle se promit d'essayer de comprendre ce coup du sort.
- A l'âge de 6 ans donc, avant même d'avoir pu intégrer l'un des monastères du protectorat, elle dû rejoindre la seule famille qui lui restait, une lointaine cousine vivant à Ambrosia. Elle quitta donc son pays, seule rescapée de ce massacre familiale. Elle découvrit en arrivant que sa cousine était maquerelle dans un bordel. D'abord choquée et honteuse, sa religion lui faisant penser être tombée dans le culte même de Fyel, elle mit du temps à s'adapter. Elle comprit au fil du temps que ce monde cruel et individualiste était encore plus dure envers les femmes, ces femmes fortes ou plus fragiles qu'elle côtoyait quotidiennement, qu'elle voyait lutter pour survivre. Emmanuelle grandit dans ce bordel, protégée, gâtée par sa cousine aisée, même si elle manqua un peu d'affection.
-Elle put entrer à l'université grâce à sa cousine qui lui paya ses études.  Naturellement elle s'orienta vers la médecine, s'intéressant à la propagation des maladies. Plusieurs essais, une thèse plus tard, Emmanuelle finit par trouver un traitement contre la syphilis, même si les cas les plus avancés n'ont toujours aucun traitement.
-Le commerce de sa cousine fermant, prédominé par le vice et délice au cours du temps, Emmanuelle paya une belle maison à sa cousine et lui versa une rente confortable pour qu'elle ait une belle fin de vie.
-Elle fit son entrée au ministère de la santé par la suite, à 35 ans, gardant cependant un phrasé de bas quartier, assumant avec fierté ces origines. Elle essaye dans la mesure du possible de ce rendre au moins une demi-journée par semaine dans l'un des dispensaires en temps que médecin bénévole, lui permettant de conserver une certain le contact avec le bas peuple, mais aussi d'évaluer les dites structures de soins pour vérifier la bonne mise en œuvre de ses décisions.
-Il y a trois ans, elle tombe des nues en apprenant le trafic d'humain fait par Astan Chesterfield -PNJ- l'ancien ministre. Mais plus encore quand on lui propose de reprendre le flambeau et surtout de devenir grande pour ses recherches sur les infections épidémiques.

Divers :  La ministre de la santé est l'élément qui fait tâche dans la bonne société ambrosienne, un phrasé roturier, franche et n'arrondissant en rien les angles, elle est brute de décoffrage et elle s'en moque bien.
C'est un élément étonnant à la cours et il est de nature à ce que les courtisans ou les dignitaires à sang bleu ne l'apprécient guère à cause de son manque de distinction mais qu'importe pour elle! Elle est là pour déranger!
A contrario, le peuple l'adore, quand elle a été nommé, une certaine liesse a gagné le bas peuple.