Informations
Les chroniques d’Ambrosia est un univers rpg Steampunk/Victorien, interdit aux moins de 18 ans, aux avatars réels en 400*250 px et qui ne vous demandera aucunminimum de ligne, ni d’activité. Notre forum a été ouvert le 22/01/2017 et fête ses 6 ans. Il est une création originale de Carmina et Valcret. Les Chroniques d’Ambrosiaest un forum rpg d’intrigues politiques et religieuses dans un univers semi-fantastique.
PERIODE DE JEU
été 440 AM
été 440 AM
Page 1 sur 2 • 1, 2
Ven 17 Fév 2017 - 17:02
Invité
Invité
Naomi Sunder
ft. Vera Farmiga
Surnom : Aucun
Âge : 40 ans
Métier : Employée de l’Impérial
Nationalité et origines : Raclusienne (Cité-Etat de Hishkar)
Situation conjugale : Veuve
Culte : Hyram le Pèlerin
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Groupe : Peuple
Âge : 40 ans
Métier : Employée de l’Impérial
Nationalité et origines : Raclusienne (Cité-Etat de Hishkar)
Situation conjugale : Veuve
Culte : Hyram le Pèlerin
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Groupe : Peuple
Carnation : Caucasienne
Taille : 1m70
Corpulence : 60 kilos
Cheveux : Blonds, mi-longs
Yeux : Bleu très pâle
Signe(s) distinctif(s) : Des mains de travailleur, quelques cicatrices et traces d’anciennes brûlures y étant présentes. Elle porte toujours une montre à gousset, héritée de son père, qu’elle doit remonter chaque jour, et qui est l’un de ses outils les plus précieux de son travail. L’emblème de sa Cité natale y est gravé.
Taille : 1m70
Corpulence : 60 kilos
Cheveux : Blonds, mi-longs
Yeux : Bleu très pâle
Signe(s) distinctif(s) : Des mains de travailleur, quelques cicatrices et traces d’anciennes brûlures y étant présentes. Elle porte toujours une montre à gousset, héritée de son père, qu’elle doit remonter chaque jour, et qui est l’un de ses outils les plus précieux de son travail. L’emblème de sa Cité natale y est gravé.
Caractère :
Enfant et adolescente, Naomi était un esprit rêveur, mais aussi une personnalité joyeuse et souriante, souvent enthousiaste pour tout. Cela ne l’empêchait pas de ne pas savoir particulièrement ce qu’elle avait envie de devenir ; d’ailleurs, quand on lui demandait de dessiner son avenir, elle n’avait aucune idée de ce qui pouvait s’y projeter. Elle se laissait donc plutôt vivre du hasard et des opportunités, ne gribouillant qu’à l’occasion quelques histoires qui naissaient dans sa tête, sans songer à en faire une véritable vocation. Il aurait fallu qu’elle y songe avec plus de sérieux et avec un peu plus de volonté de seulement mettre le mot « fin » aux nouvelles qu’elle écrivait par plaisir.
Ce côté rêveur se conjuguait aussi avec une grande curiosité et un côté travailleur qu’on ne pouvait lui reprocher. Par l’éducation de ses parents, le fait d’être fille aînée et donc garante d’une petite sœur, de devoir peut-être un jour diriger l’horlogerie familiale, elle était sérieuse et ne négligeait aucun effort pour mener à bien le travail qu’on lui confiait. Même si elle n’était pas particulièrement intéressée par ce qu’on lui demandait de faire, elle y mettait de la rigueur et de l’opiniâtreté. Ces mêmes traits lui furent bien utiles durant le temps de son service militaire, qu’elle accomplit certes sans passion ou vocation, mais avec la fierté de servir Hishkar et d’être utile aux citoyens de la Ligue raclusienne.
C’était donc un tempérament vagabond qui s’accrochait à cette jeune femme, comme si la rigueur ne pouvait se permettre de régir son existence. Hishkar, malgré l’affection qu’elle y portait, lui était étriquée. Elle rêvait d’autres horizons qui seraient plus à même d’éveiller un peu plus son côté artistique, ou alors simplement de contenter sa curiosité et son envie de vivre qui dépassait les limites de la Cité-Etat. Elle ne pouvait pas rester en place et entendait les nouvelles venant des autres Cités de la Ligue raclusienne, des autres pays, avec un sourire émerveillé et une envie grandissante de découvrir tout cela, par elle-même et par ses propres yeux. Pourtant, cet enthousiasme pour l’inconnu avait son revers : certains partaient pour l’Empire de Vapeur pour revenir bredouilles, incapables de s’y être fait d’une place. Ambrosia, avec ses nouvelles technologies et ses inventions, la lumière éclatante et hypocrite de la Cour, attirait ambitions et regards pour de nombreuses personnes, mais certains se fracassaient contre cette illusion. Naomi décida en connaissance de cause d’y tenter sa chance, et si au début ses parents s’y opposèrent, ils finirent par la soutenir et l’y encourager. Naomi était assez téméraire, et déterminée, pour arriver à s’adapter à Ambrosia et à y vivre, comme elle le pourrait.
Elle n’y trouva pas forcément autant de regards mécontents, de certaines personnes irritées par la venue de tant d’étrangers dans la ville de vapeur. Au contraire, d’un naturel sociable et encouragé par son tempérament vivace et enthousiaste, elle s’y fait quelques connaissances et amitiés. Elle n’avait pas de mal à engager de conversations, ni à se montrer cordiale ou avenante – une chose bien utile dans les métiers qu’elle faisait. Le mariage qu’elle trouva à Ambrosia ne la rendit pas moins joyeuse : au contraire, elle devint véritablement heureuse, état différent de la joie de vivre un peu au jour le jour.
Elle aurait pu ainsi être sûre d’avoir trouvé sa place dans l’Empire de Vapeur, s’il n’y avait pas eu la tragédie de perdre son mari dans un accident de Wharpz. L’essence de son tempérament, jusque-là plutôt lumineuse, changea de manière lente et étrange. Le chagrin la nourrit pendant un long temps, puis se transforma en une rancune jamais avouée, repoussée ou ramenée selon son état d’esprit durant les années qui suivirent son veuvage forcé. Il était alors paradoxal de continuer à travailler pour l’Impérial, mais elle y tint. De manière générale, ce fut à partir de ce moment-là que son caractère se fit plus contradictoire et impulsif : en apparence, elle semblait souvent aussi cordiale et franche, voire charmeuse, qu’auparavant, mais de l’amer s’était mêlé à sa personne, instillant plus de méfiance et de hargne dans son être qu’avant. Ses réactions furent bien moins prévisibles, pour ceux qui la connaissaient, pour ne pas dire parfois disproportionnées ou extrêmes. Après tout, elle qui n’avait jamais été tentée plus que cela de se préoccuper des intrigues de la ville ou de la Cour, le décès peu naturel de son mari la forçait à s’y mêler, et à garder un œil plus sceptique et critique sur le monde qui l’entourait.
Enfant et adolescente, Naomi était un esprit rêveur, mais aussi une personnalité joyeuse et souriante, souvent enthousiaste pour tout. Cela ne l’empêchait pas de ne pas savoir particulièrement ce qu’elle avait envie de devenir ; d’ailleurs, quand on lui demandait de dessiner son avenir, elle n’avait aucune idée de ce qui pouvait s’y projeter. Elle se laissait donc plutôt vivre du hasard et des opportunités, ne gribouillant qu’à l’occasion quelques histoires qui naissaient dans sa tête, sans songer à en faire une véritable vocation. Il aurait fallu qu’elle y songe avec plus de sérieux et avec un peu plus de volonté de seulement mettre le mot « fin » aux nouvelles qu’elle écrivait par plaisir.
Ce côté rêveur se conjuguait aussi avec une grande curiosité et un côté travailleur qu’on ne pouvait lui reprocher. Par l’éducation de ses parents, le fait d’être fille aînée et donc garante d’une petite sœur, de devoir peut-être un jour diriger l’horlogerie familiale, elle était sérieuse et ne négligeait aucun effort pour mener à bien le travail qu’on lui confiait. Même si elle n’était pas particulièrement intéressée par ce qu’on lui demandait de faire, elle y mettait de la rigueur et de l’opiniâtreté. Ces mêmes traits lui furent bien utiles durant le temps de son service militaire, qu’elle accomplit certes sans passion ou vocation, mais avec la fierté de servir Hishkar et d’être utile aux citoyens de la Ligue raclusienne.
C’était donc un tempérament vagabond qui s’accrochait à cette jeune femme, comme si la rigueur ne pouvait se permettre de régir son existence. Hishkar, malgré l’affection qu’elle y portait, lui était étriquée. Elle rêvait d’autres horizons qui seraient plus à même d’éveiller un peu plus son côté artistique, ou alors simplement de contenter sa curiosité et son envie de vivre qui dépassait les limites de la Cité-Etat. Elle ne pouvait pas rester en place et entendait les nouvelles venant des autres Cités de la Ligue raclusienne, des autres pays, avec un sourire émerveillé et une envie grandissante de découvrir tout cela, par elle-même et par ses propres yeux. Pourtant, cet enthousiasme pour l’inconnu avait son revers : certains partaient pour l’Empire de Vapeur pour revenir bredouilles, incapables de s’y être fait d’une place. Ambrosia, avec ses nouvelles technologies et ses inventions, la lumière éclatante et hypocrite de la Cour, attirait ambitions et regards pour de nombreuses personnes, mais certains se fracassaient contre cette illusion. Naomi décida en connaissance de cause d’y tenter sa chance, et si au début ses parents s’y opposèrent, ils finirent par la soutenir et l’y encourager. Naomi était assez téméraire, et déterminée, pour arriver à s’adapter à Ambrosia et à y vivre, comme elle le pourrait.
Elle n’y trouva pas forcément autant de regards mécontents, de certaines personnes irritées par la venue de tant d’étrangers dans la ville de vapeur. Au contraire, d’un naturel sociable et encouragé par son tempérament vivace et enthousiaste, elle s’y fait quelques connaissances et amitiés. Elle n’avait pas de mal à engager de conversations, ni à se montrer cordiale ou avenante – une chose bien utile dans les métiers qu’elle faisait. Le mariage qu’elle trouva à Ambrosia ne la rendit pas moins joyeuse : au contraire, elle devint véritablement heureuse, état différent de la joie de vivre un peu au jour le jour.
Elle aurait pu ainsi être sûre d’avoir trouvé sa place dans l’Empire de Vapeur, s’il n’y avait pas eu la tragédie de perdre son mari dans un accident de Wharpz. L’essence de son tempérament, jusque-là plutôt lumineuse, changea de manière lente et étrange. Le chagrin la nourrit pendant un long temps, puis se transforma en une rancune jamais avouée, repoussée ou ramenée selon son état d’esprit durant les années qui suivirent son veuvage forcé. Il était alors paradoxal de continuer à travailler pour l’Impérial, mais elle y tint. De manière générale, ce fut à partir de ce moment-là que son caractère se fit plus contradictoire et impulsif : en apparence, elle semblait souvent aussi cordiale et franche, voire charmeuse, qu’auparavant, mais de l’amer s’était mêlé à sa personne, instillant plus de méfiance et de hargne dans son être qu’avant. Ses réactions furent bien moins prévisibles, pour ceux qui la connaissaient, pour ne pas dire parfois disproportionnées ou extrêmes. Après tout, elle qui n’avait jamais été tentée plus que cela de se préoccuper des intrigues de la ville ou de la Cour, le décès peu naturel de son mari la forçait à s’y mêler, et à garder un œil plus sceptique et critique sur le monde qui l’entourait.
Histoire :
Quand on lui demandait son histoire, Naomi Sunder ne pouvait pas faire l’impasse sur ses origines. A Ambrosia, malgré que certains ne voyaient pas toujours d’un bon œil la masse d’immigrés, elle n’aurait pas renié d’où elle venait. Quiconque voyait sa montre à gousset pouvait être fixé sur sa ville natale : Hishkar. Ce fut là-bas qu’elle passa plus de la moitié de sa vie, naissant dans une famille aux revenus modestes mais honnêtes, avec une mère travaillant dans l’horlogerie, et son père étant tisserand. Première fille de la famille, elle connut peu après une petite sœur, Jeane, restée à Hishkar, avec laquelle elle fut très vite complice.
Naomi Sunder fit partie de ces personnes qui n’avaient aucune idée, pendant plusieurs années, de qui elle voulait être ou de ce qu’elle voulait faire. Si le métier de sa mère l’intéressait plus que celui de son père, elle ne se voyait pas pour autant reprendre la relève et travailler aux côtés maternels, puis reprendre la petite horlogerie familiale. Il lui fallait sans doute d’autres horizons. Adolescente, elle avait un esprit rêveur qui l’amenait quelquefois à coucher des mots sur le papier, pour faire naître des débuts d’histoire uniquement, qui penchaient probablement du côté des sombres univers imaginés par le célèbre Bram Stoker.
Elle se contenta donc d’aider ses parents, jusqu’à atteindre l’âge de rejoindre le service militaire obligatoire pour toute personne vivant dans la Ligue raclusienne. Bien que les trois années passées dans une armée lui furent utiles – au niveau de la discipline, d’apprendre à se défendre elle-même, de nouer quelques amitiés – elles ne l’engagèrent pas davantage à se tourner vers l’armée pour son futur. En revanche, cette expérience la mena à sortir davantage de sa vie casanière et quotidienne, pour tourner le regard vers les autres pays, et particulièrement vers Ambrosia. Si elle ne se voyait pas d’avenir passionnant à Hishkar, c’était peut-être parce que son futur était destiné à se trouver ailleurs. Elle travailla encore trois ans dans sa cité, économisant autant qu’elle pouvait, avant de rejoindre les rangs des immigrés qui espéraient trouver une meilleure vie dans l’Empire de Vapeur. Et elle eut raison de le faire. Certains y échouaient et retournaient chez eux ; mais pour elle, ce fut la bonne décision.
La première année ne fut pourtant pas glorieuse. Pendant un certain temps, elle logea dans une auberge médiocre, avant de trouver une location un peu moins chère, avec les économies qu’elle possédait. Les premières semaines de son arrivée lui servirent à s’imprégner de cette ville qu’elle découvrait. Elle ne pouvait se permettre de découvrir les niveaux supérieurs de l’île, au vu de son rang de personne du peuple, mais tout ce à quoi elle pouvait accéder suffisait à émerveiller son esprit. L’Empire de Vapeur n’avait pas volé sa réputation de ville-soleil : tout semblait s’y dérouler, des intrigues politiques aux plus brillantes nouvelles inventions. La technologie y était plus avancée et plus représentée que dans sa ville natale, et elle s’étonna avec une certaine joie de tout ce qu’elle pouvait y découvrir, des structures gigantesques de métal et d’acier aux îles volantes aux moyens de transport, en passant par la découverte de l’électricité.
Pendant un temps, elle fut serveuse, puis travailla dans une horlogerie, remplaçant une employée. Toutefois, elle ne pouvait se voir s’épanouir dans ce domaine, malgré l’affection et la nostalgie qu’elle y portait, et le fait qu’elle s’entendait bien avec les propriétaires du magasin. Ce fut par hasard qu’elle se proposa ensuite en tant que vendeuse de tickets à l’Impérial, la compagnie des transports de la ville, comme elle aurait pu le faire pour n’importe quel autre travail. Et sans qu’elle s’y attende, ce fut dans l’esprit de cette compagnie qu’elle se sentit le mieux, sans doute parce que l’Impérial n’était pas qu’une compagnie se contentant d’Ambrosia, mais qui avait aussi l’Ambrosia Express permettant de voyager d’un pays à l’autre, comme elle l’avait fait à son arrivée dans l’Empire de Vapeur. Après tout, elle avait en partie l’esprit d’horlogerie, et certains aspects se retrouvaient dans les transports d’Ambrosia. La diversité des moyens de transports créés par la compagnie la fascinait aussi, entre les bateaux et les zeppelins. Quel meilleur moyen de découvrir une immensité Cité et de repousser des horizons qui avaient paru étriqués jusqu’à présent, qu’en pouvant soi-même parcourir l’Empire de Vapeur ? Ces possibilités stimulaient son esprit. Quand elle rencontra celui qui allait être son futur mari au sein de l’Impérial, il lui sembla que les dieux, et particulièrement Hyram, lui avaient envoyé le signe qu’il fallait.
Elle se maria avec Thorn à vingt-neuf ans. Si aucun enfant ne naquit de cette union, c’était pourtant un mariage heureux. Ils ne se croisaient pas forcément tous les jours au travail : la spécialité de Thorn était la conduite des Wharpz, et au début, Naomi n’était que simple vendeuse. Progressivement, à force d’efforts et d’occasions saisies, on lui proposa des postes un peu plus élevés, la conduisant à s’élever dans la hiérarchie de la compagnie. Hôtesse sur les Wharpz puis les Zeppelins, elle connut peu à peu les différents moyens de transports de l’Impérial, jusqu’à ce qu’on lui propose même de la former à la conduite de certains. Sa position dans la compagnie était désormais assez stable et respectée, et son travail, suffisamment varié pour qu’elle ne s’ennuie pas, bien que sa famille lui manque. Mais elle vivait davantage la vie qu’elle avait souhaitée, dans un Empire de Vapeur en constante ébullition, et dans un milieu qu’elle commençait à bien connaître. Faute d’être riche, son mari avait hérité d'une petite maison familiale, et elle disposait d’une vie stable qu’elle n’aurait pas forcément eu dans sa cité natale.
La même année de la mort de l’Empereur Eusébius, un accident perturba son existence qui semblait alors partie pour le mieux. Le Wharpz dirigé par son mari lors d’un transport quotidien entre deux îles fit naufrage, ne laissant que quelques rescapés, mais Thorn ne fit pas partie du nombre. L’accident se répercuta avec fracas à l’époque, ne faisant pas une bonne presse à l’Impérial qui ne peut toujours pas, aujourd’hui, déterminer les causes exactes du naufrage, entre un accident technique et un acte criminel. Qui avait bien pu se trouver à bord de ce ferry, ce jour-là, pour pouvoir éventuellement entraîner un sabotage ? Naomi en fut profondément bouleversée, et même si l’Impérial la dédommagea sans doute en partie financièrement – comme si cela ramenait les morts – elle cessa son travail durant plusieurs mois. Quand elle y revient, elle refusa de toucher les commandes d’un quelconque moyen de transport, par crainte d’un autre accident, et elle fut cantonnée à un travail plus technique qui visait à chercher l’amélioration des voies de transport et l’aménagement des véhicules. Ce ne fut que deux ans plus tard qu’elle remit les mains dans la mécanique et la vapeur en retournant à son poste d’origine. Bien que cette affaire ne soit pas élucidée et que les gendarmes n’aient pas rejeté officiellement la faute sur la compagnie de transports, une certaine rancune ressurgit en elle, de temps en temps, envers l’Impérial. Le naufrage continue à occuper un coin de son esprit, en bien et en mal, l’empêchant d’avancer dans la vie aussi vivement et joyeusement qu’elle l’avait fait auparavant. Une part de son esprit songe parfois à retourner à Hishkar, mais sans s’aventurer au-delà. Après tout, c’est à Ambrosia qu’elle a bâti le reste de sa vie, et c’est encore ici qu’elle a des choses à découvrir, et un mystère à élucider, même si ce n'est que dans sa tête. Et puis on n'enquête jamais mieux qu'au coeur des quartiers de l'ennemi...
Quand on lui demandait son histoire, Naomi Sunder ne pouvait pas faire l’impasse sur ses origines. A Ambrosia, malgré que certains ne voyaient pas toujours d’un bon œil la masse d’immigrés, elle n’aurait pas renié d’où elle venait. Quiconque voyait sa montre à gousset pouvait être fixé sur sa ville natale : Hishkar. Ce fut là-bas qu’elle passa plus de la moitié de sa vie, naissant dans une famille aux revenus modestes mais honnêtes, avec une mère travaillant dans l’horlogerie, et son père étant tisserand. Première fille de la famille, elle connut peu après une petite sœur, Jeane, restée à Hishkar, avec laquelle elle fut très vite complice.
Naomi Sunder fit partie de ces personnes qui n’avaient aucune idée, pendant plusieurs années, de qui elle voulait être ou de ce qu’elle voulait faire. Si le métier de sa mère l’intéressait plus que celui de son père, elle ne se voyait pas pour autant reprendre la relève et travailler aux côtés maternels, puis reprendre la petite horlogerie familiale. Il lui fallait sans doute d’autres horizons. Adolescente, elle avait un esprit rêveur qui l’amenait quelquefois à coucher des mots sur le papier, pour faire naître des débuts d’histoire uniquement, qui penchaient probablement du côté des sombres univers imaginés par le célèbre Bram Stoker.
Elle se contenta donc d’aider ses parents, jusqu’à atteindre l’âge de rejoindre le service militaire obligatoire pour toute personne vivant dans la Ligue raclusienne. Bien que les trois années passées dans une armée lui furent utiles – au niveau de la discipline, d’apprendre à se défendre elle-même, de nouer quelques amitiés – elles ne l’engagèrent pas davantage à se tourner vers l’armée pour son futur. En revanche, cette expérience la mena à sortir davantage de sa vie casanière et quotidienne, pour tourner le regard vers les autres pays, et particulièrement vers Ambrosia. Si elle ne se voyait pas d’avenir passionnant à Hishkar, c’était peut-être parce que son futur était destiné à se trouver ailleurs. Elle travailla encore trois ans dans sa cité, économisant autant qu’elle pouvait, avant de rejoindre les rangs des immigrés qui espéraient trouver une meilleure vie dans l’Empire de Vapeur. Et elle eut raison de le faire. Certains y échouaient et retournaient chez eux ; mais pour elle, ce fut la bonne décision.
La première année ne fut pourtant pas glorieuse. Pendant un certain temps, elle logea dans une auberge médiocre, avant de trouver une location un peu moins chère, avec les économies qu’elle possédait. Les premières semaines de son arrivée lui servirent à s’imprégner de cette ville qu’elle découvrait. Elle ne pouvait se permettre de découvrir les niveaux supérieurs de l’île, au vu de son rang de personne du peuple, mais tout ce à quoi elle pouvait accéder suffisait à émerveiller son esprit. L’Empire de Vapeur n’avait pas volé sa réputation de ville-soleil : tout semblait s’y dérouler, des intrigues politiques aux plus brillantes nouvelles inventions. La technologie y était plus avancée et plus représentée que dans sa ville natale, et elle s’étonna avec une certaine joie de tout ce qu’elle pouvait y découvrir, des structures gigantesques de métal et d’acier aux îles volantes aux moyens de transport, en passant par la découverte de l’électricité.
Pendant un temps, elle fut serveuse, puis travailla dans une horlogerie, remplaçant une employée. Toutefois, elle ne pouvait se voir s’épanouir dans ce domaine, malgré l’affection et la nostalgie qu’elle y portait, et le fait qu’elle s’entendait bien avec les propriétaires du magasin. Ce fut par hasard qu’elle se proposa ensuite en tant que vendeuse de tickets à l’Impérial, la compagnie des transports de la ville, comme elle aurait pu le faire pour n’importe quel autre travail. Et sans qu’elle s’y attende, ce fut dans l’esprit de cette compagnie qu’elle se sentit le mieux, sans doute parce que l’Impérial n’était pas qu’une compagnie se contentant d’Ambrosia, mais qui avait aussi l’Ambrosia Express permettant de voyager d’un pays à l’autre, comme elle l’avait fait à son arrivée dans l’Empire de Vapeur. Après tout, elle avait en partie l’esprit d’horlogerie, et certains aspects se retrouvaient dans les transports d’Ambrosia. La diversité des moyens de transports créés par la compagnie la fascinait aussi, entre les bateaux et les zeppelins. Quel meilleur moyen de découvrir une immensité Cité et de repousser des horizons qui avaient paru étriqués jusqu’à présent, qu’en pouvant soi-même parcourir l’Empire de Vapeur ? Ces possibilités stimulaient son esprit. Quand elle rencontra celui qui allait être son futur mari au sein de l’Impérial, il lui sembla que les dieux, et particulièrement Hyram, lui avaient envoyé le signe qu’il fallait.
Elle se maria avec Thorn à vingt-neuf ans. Si aucun enfant ne naquit de cette union, c’était pourtant un mariage heureux. Ils ne se croisaient pas forcément tous les jours au travail : la spécialité de Thorn était la conduite des Wharpz, et au début, Naomi n’était que simple vendeuse. Progressivement, à force d’efforts et d’occasions saisies, on lui proposa des postes un peu plus élevés, la conduisant à s’élever dans la hiérarchie de la compagnie. Hôtesse sur les Wharpz puis les Zeppelins, elle connut peu à peu les différents moyens de transports de l’Impérial, jusqu’à ce qu’on lui propose même de la former à la conduite de certains. Sa position dans la compagnie était désormais assez stable et respectée, et son travail, suffisamment varié pour qu’elle ne s’ennuie pas, bien que sa famille lui manque. Mais elle vivait davantage la vie qu’elle avait souhaitée, dans un Empire de Vapeur en constante ébullition, et dans un milieu qu’elle commençait à bien connaître. Faute d’être riche, son mari avait hérité d'une petite maison familiale, et elle disposait d’une vie stable qu’elle n’aurait pas forcément eu dans sa cité natale.
La même année de la mort de l’Empereur Eusébius, un accident perturba son existence qui semblait alors partie pour le mieux. Le Wharpz dirigé par son mari lors d’un transport quotidien entre deux îles fit naufrage, ne laissant que quelques rescapés, mais Thorn ne fit pas partie du nombre. L’accident se répercuta avec fracas à l’époque, ne faisant pas une bonne presse à l’Impérial qui ne peut toujours pas, aujourd’hui, déterminer les causes exactes du naufrage, entre un accident technique et un acte criminel. Qui avait bien pu se trouver à bord de ce ferry, ce jour-là, pour pouvoir éventuellement entraîner un sabotage ? Naomi en fut profondément bouleversée, et même si l’Impérial la dédommagea sans doute en partie financièrement – comme si cela ramenait les morts – elle cessa son travail durant plusieurs mois. Quand elle y revient, elle refusa de toucher les commandes d’un quelconque moyen de transport, par crainte d’un autre accident, et elle fut cantonnée à un travail plus technique qui visait à chercher l’amélioration des voies de transport et l’aménagement des véhicules. Ce ne fut que deux ans plus tard qu’elle remit les mains dans la mécanique et la vapeur en retournant à son poste d’origine. Bien que cette affaire ne soit pas élucidée et que les gendarmes n’aient pas rejeté officiellement la faute sur la compagnie de transports, une certaine rancune ressurgit en elle, de temps en temps, envers l’Impérial. Le naufrage continue à occuper un coin de son esprit, en bien et en mal, l’empêchant d’avancer dans la vie aussi vivement et joyeusement qu’elle l’avait fait auparavant. Une part de son esprit songe parfois à retourner à Hishkar, mais sans s’aventurer au-delà. Après tout, c’est à Ambrosia qu’elle a bâti le reste de sa vie, et c’est encore ici qu’elle a des choses à découvrir, et un mystère à élucider, même si ce n'est que dans sa tête. Et puis on n'enquête jamais mieux qu'au coeur des quartiers de l'ennemi...
Divers :
Il est connu que Naomi Sunder est veuve et qu’elle a perdu son mari lors du naufrage d’un Wharpz. Thorn ne fut pas le seul à y avoir perdu la vie, d’autres passagers ayant sombré, certains ayant pu être sauvés, mais l’origine de l’accident demeure inexpliquée. Peut-être y a-t-il quelque chose de criminel là-dessous… Le naufrage a fait du bruit à l’époque, en tout cas.
Brève chronologie
An 398 : Naissance dans la Cité-Etat de Hishkar
An 403 : Naissance de sa sœur Jeane
An 418 : Service militaire de trois ans à Hishkar
An 424 : Naomi quitte Hishkar et part pour Ambrosia, afin d’y travailler. Elle devient employée de l’Impériale après une première année d’errance, et gravit peu à peu les échelons du métier.
An 426 : Naomi rencontre Thorn au sein de l’Impériale, alors conducteur de Wharpz. Ils se marieront un an plus tard.
An 434 : Thorn décède lors d’un accident de transport.
An 438 : Naomi continue à travailler au sein de l’Impérial, mais l’accident de quatre ans plus tôt continue de lui hanter l’esprit.
Il est connu que Naomi Sunder est veuve et qu’elle a perdu son mari lors du naufrage d’un Wharpz. Thorn ne fut pas le seul à y avoir perdu la vie, d’autres passagers ayant sombré, certains ayant pu être sauvés, mais l’origine de l’accident demeure inexpliquée. Peut-être y a-t-il quelque chose de criminel là-dessous… Le naufrage a fait du bruit à l’époque, en tout cas.
Brève chronologie
An 398 : Naissance dans la Cité-Etat de Hishkar
An 403 : Naissance de sa sœur Jeane
An 418 : Service militaire de trois ans à Hishkar
An 424 : Naomi quitte Hishkar et part pour Ambrosia, afin d’y travailler. Elle devient employée de l’Impériale après une première année d’errance, et gravit peu à peu les échelons du métier.
An 426 : Naomi rencontre Thorn au sein de l’Impériale, alors conducteur de Wharpz. Ils se marieront un an plus tard.
An 434 : Thorn décède lors d’un accident de transport.
An 438 : Naomi continue à travailler au sein de l’Impérial, mais l’accident de quatre ans plus tôt continue de lui hanter l’esprit.
Date de naissance : 04/1991
Double compte : Non
Commentaire : Enfin arrivée ! N’hésitez pas à me dire si je dois corriger quelque chose.
Double compte : Non
Commentaire : Enfin arrivée ! N’hésitez pas à me dire si je dois corriger quelque chose.
Ven 17 Fév 2017 - 17:14
Lilith de Choiseul
Impératrice de vapeur
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Bienvenue Naomije suis heureuse de te voir parmi nous!
Ven 17 Fév 2017 - 17:24
Invité
Invité
Merci beaucoup !
Ven 17 Fév 2017 - 19:42
Invité
Invité
Bienvenue m'dame !
Ven 17 Fév 2017 - 21:50
Everard Zullheimer
Premier serviteur d'Ameth en Ambrosia
Nationalité : Amethien
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Je dois avouer que ta fiche est très sympathique ! Elle a un côté très "réaliste", notamment sur toute la démarche de recherche de son avenir, etc ^^
Tu es donc validée
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
Que Hyram veille sur toi !
Tu es donc validée
Tu as la possibilité de créer ton carnet de bal désormais ou encore de proposer des pv si tu en as besoin !
Si tu ne l'as pas fait, peux-tu remplir ton profil correctement s'il te plait?
Pas la peine de passer dans les registres puisque nous les mettrons obligatoirement à jour en te validant, top non ? Mais si jamais tu as besoin de nous communiquer quoi que ce soit, cette partie du forum fera certainement ton bonheur !
Maintenant tu as toutes tes clés en mains pour jouer, n’oublies pas, pour la bonne harmonie du forum, que quand tu as finis un rp, il faut passer par ici! En attendant et bien va comploter !
Que Hyram veille sur toi !
Ven 17 Fév 2017 - 22:43
Invité
Invité
Myrcéa : Merci beaucoup !
Everard : Merci pour la validation et tes commentaires !! Je suis contente d'être enfin parmi vous ! Je vais m'occuper du reste de ce pas.
Everard : Merci pour la validation et tes commentaires !! Je suis contente d'être enfin parmi vous ! Je vais m'occuper du reste de ce pas.
Sam 18 Fév 2017 - 2:23
Invité
Invité
Bienvenue Madame ! Ah ces accidents de transport... nous avons des points en commun !
Sam 18 Fév 2017 - 10:42
Invité
Invité
J'allais le dire, chère patronne...
JE vous souhaite une bienvenue et l'espoir de voir s'épanouir la belle Naomi sous les cieux de l'Empire,
JE vous souhaite une bienvenue et l'espoir de voir s'épanouir la belle Naomi sous les cieux de l'Empire,
Sam 18 Fév 2017 - 20:37
Invité
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Merci à vous deux ! Ça nous permettra peut-être de tisser des liens
Sam 18 Fév 2017 - 20:53
Invité
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Bienvenue, ma chère.
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