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Les chroniques d’Ambrosia est un univers rpg Steampunk/Victorien, interdit aux moins de 18 ans, aux avatars réels en 400*250 px et qui ne vous demandera aucunminimum de ligne, ni d’activité. Notre forum a été ouvert le 22/01/2017 et fête ses 6 ans. Il est une création originale de Carmina et Valcret. Les Chroniques d’Ambrosiaest un forum rpg d’intrigues politiques et religieuses dans un univers semi-fantastique.
PERIODE DE JEU
été 440 AM
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Dim 17 Sep 2017 - 20:12
Invité
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Matilda était de ces chanceuses à pouvoir passer l'hiver dans des conditions décentes. Si celles-ci étaient loin de la satisfaire pleinement, elle ne s'en plaignait pas autant qu'elle aurait pu le faire. L'hiver était une saison qu'elle détestait, et ce, pour de multiples raisons, chacune pouvant être justifiée, si l'on y réfléchit bien.
Ainsi, l'établissement des « Vices et Délices » avait su trouver une certaine grâce à ses yeux pourtant si capricieux. Non pas par ses fréquentations ou à ses pratiques dans lesquels Matilda berçait depuis maintenant quelques années, mais plutôt pour la sécurité qu'il lui accordait. Elle y avait un toit, et elle y était nourrie, du moment qu'elle travaillait. En ajoutant à cela les quelques privilèges qu'elle parvenait à obtenir à droite et à gauche, Matilda pouvait se dire majoritairement comblée, n'étant pas dans un réel besoin de quoi que ce soit, si ce n'est de ses propres envies éternellement ignorées, et toujours plus démesurées.
Ce soir-là était un soir comme tous les autres au bordel. Entre les faux éclats de rire des filles et les exclamations avinées des hommes, chaque client semblait trouver chaussure à son pied, et c'est ce qui donnait à ce lieu cette curieuse et unique atmosphère de vie et d'intimité à la fois. Quelques mots, des taquineries, et un arrangement. C'est tout ce dont il y avait besoin. L'argent et ses dérives sont ce qui faisait tourner ce lieu, et la main de fer qui le gérait le faisait particulièrement bien, faisant ainsi des « Vices et Délices » un endroit que l'on a honte de dire "réputé". Disons plutôt qu'il était très souvent fréquenté, et d'autant plus apprécié.
Matilda, elle, avait eu une journée relativement tranquille. Une journée habituelle qui, à défaut de la blesser comme c'était si cruellement le cas à ses débuts, la laissait plutôt de marbre tandis que elle, elle se changeait les idées dans d'insolentes moqueries et une innocente coquetterie si bien que quiconque ayant cherché à la voir l'aurait trouvée assise sur son lit, un miroir dans la main, en train d'essayer quelque collier trop précieux pour avoir été acheté par ses soins, mais plutôt offert par Dieu-sait quel personnage. Au fond, ce n'était pas bien important.
C'est une jeune femme qui surprit Matilda, faisant éruption dans sa chambre avec la spontanéité que les filles comme elles avaient dans leurs habitudes. Elle lui annonça sur un ton posé, assez détaché même, que quelqu'un voulait la voir, que c'était quelqu'un qu'elle n'avait encore jamais vu par ici, et qu'il l'avait appelée par son si précieux surnom de « Dahlia Noir ».
C'est là toutes les informations dont Matilda avait besoin. Le reste, la jeune femme s'en chargerait elle-même, comme elle le faisait toujours. Ainsi, elle adressa à sa collègue un simple signe de la tête accompagné d'un « Laisse-le rentrer » prononcé du bout des lèvres. Sur ce, elle se releva, s'empressant de retirer le sublime collier qui ornait sa nuque aux allures royales, et le planqua sous son lit pour se redresser aussitôt, et n'avoir que le temps de replacer une mèche de cheveux derrière son oreille avant que la porte ne s'ouvre, et laisse place à un jeune homme, plus jeune que la plupart de ses clients, d'allure assez frêle, et à l'odeur d'écurie. Un palefrenier, donc.
« Monsieur...? » demanda-t-elle calmement sans que ça ne soit une réelle question, haussant les sourcils tandis qu'un brin de bienveillance venait étirer les coins de ses lèvres . Elle attendait donc que son visiteur s'annonce, qu'il décline l'identité sous laquelle il voulait se faire connaître (et qui n'avait pas être son identité véritable). Elle savait pourquoi il était venu, et elle procéda donc comme elle le faisait toujours dans ce genre de situation, à savoir en commençant par demander un nom à son visiteur.
Ainsi, l'établissement des « Vices et Délices » avait su trouver une certaine grâce à ses yeux pourtant si capricieux. Non pas par ses fréquentations ou à ses pratiques dans lesquels Matilda berçait depuis maintenant quelques années, mais plutôt pour la sécurité qu'il lui accordait. Elle y avait un toit, et elle y était nourrie, du moment qu'elle travaillait. En ajoutant à cela les quelques privilèges qu'elle parvenait à obtenir à droite et à gauche, Matilda pouvait se dire majoritairement comblée, n'étant pas dans un réel besoin de quoi que ce soit, si ce n'est de ses propres envies éternellement ignorées, et toujours plus démesurées.
Ce soir-là était un soir comme tous les autres au bordel. Entre les faux éclats de rire des filles et les exclamations avinées des hommes, chaque client semblait trouver chaussure à son pied, et c'est ce qui donnait à ce lieu cette curieuse et unique atmosphère de vie et d'intimité à la fois. Quelques mots, des taquineries, et un arrangement. C'est tout ce dont il y avait besoin. L'argent et ses dérives sont ce qui faisait tourner ce lieu, et la main de fer qui le gérait le faisait particulièrement bien, faisant ainsi des « Vices et Délices » un endroit que l'on a honte de dire "réputé". Disons plutôt qu'il était très souvent fréquenté, et d'autant plus apprécié.
Matilda, elle, avait eu une journée relativement tranquille. Une journée habituelle qui, à défaut de la blesser comme c'était si cruellement le cas à ses débuts, la laissait plutôt de marbre tandis que elle, elle se changeait les idées dans d'insolentes moqueries et une innocente coquetterie si bien que quiconque ayant cherché à la voir l'aurait trouvée assise sur son lit, un miroir dans la main, en train d'essayer quelque collier trop précieux pour avoir été acheté par ses soins, mais plutôt offert par Dieu-sait quel personnage. Au fond, ce n'était pas bien important.
C'est une jeune femme qui surprit Matilda, faisant éruption dans sa chambre avec la spontanéité que les filles comme elles avaient dans leurs habitudes. Elle lui annonça sur un ton posé, assez détaché même, que quelqu'un voulait la voir, que c'était quelqu'un qu'elle n'avait encore jamais vu par ici, et qu'il l'avait appelée par son si précieux surnom de « Dahlia Noir ».
C'est là toutes les informations dont Matilda avait besoin. Le reste, la jeune femme s'en chargerait elle-même, comme elle le faisait toujours. Ainsi, elle adressa à sa collègue un simple signe de la tête accompagné d'un « Laisse-le rentrer » prononcé du bout des lèvres. Sur ce, elle se releva, s'empressant de retirer le sublime collier qui ornait sa nuque aux allures royales, et le planqua sous son lit pour se redresser aussitôt, et n'avoir que le temps de replacer une mèche de cheveux derrière son oreille avant que la porte ne s'ouvre, et laisse place à un jeune homme, plus jeune que la plupart de ses clients, d'allure assez frêle, et à l'odeur d'écurie. Un palefrenier, donc.
« Monsieur...? » demanda-t-elle calmement sans que ça ne soit une réelle question, haussant les sourcils tandis qu'un brin de bienveillance venait étirer les coins de ses lèvres . Elle attendait donc que son visiteur s'annonce, qu'il décline l'identité sous laquelle il voulait se faire connaître (et qui n'avait pas être son identité véritable). Elle savait pourquoi il était venu, et elle procéda donc comme elle le faisait toujours dans ce genre de situation, à savoir en commençant par demander un nom à son visiteur.
Mar 10 Oct 2017 - 15:22
Gaël François
Valet de Nemrod
Nationalité : Eskrois - Thormien
Messages : 155
Date d'inscription : 19/05/2017
Messages : 155
Date d'inscription : 19/05/2017
J’étais pas v’nu pour rien hein ! Moi j’étais v’nu parc’que m’sieur Nemrod m’avait dit d’passer. Y disait qu’y avait quelqu’un qui d’vait m’rencontrer, ou que j’devais voir, pour lui rend’service ! Mais j’devais pas dire que j’venais d’sa part, mais j’venais d’la part d’un certain Gauthier Montemps ! Un type que j’connaissais pas mais qui était censé m’avoir r’mis une lettre pour le Dalhia noir ! Du coup j’verrai bien c’que j’ferai. Oh, j’avais la lettre, c’était l’vieux qui m’lavait donnée… y m’avait dit qu’la patronne me f’rait entrer gratis. Du coup, j’me disais qu’j’allais ptetre même avoir une passe à l’œil, non ? J’me trompe ptetre ? Enfin bref, du coup j’tais habillé grande classe, avec une livrée prop’, et pas aux couleurs du sire l’envers. Comme ça, j’me f’rait pas roder. Mais bon, j’tais bien prop’, tout comme y fallait quand j’entrais dans l’bordel. J’montrais la lettre de m’sieur Montemps à la patronne qui la prit. La lettre était pour elle. Enfin, oj’en savais rie, on m’avait juste dit de la lui donner pis que comme ça, elle me dirait qui était le Dahlia noir… elle m’dit d’attendre et envoya une nana en haut.
Du coup, elle m’donna même un verre à boire, une liqueur de cerise, qu’elle disait… rien d’bien exceptionnel, mais cher, à c’qui paraissait… j’mettais un peu sur la langue… putain ça arrachait. D’la bonne vieille gnole de pécore ! Du genre qu’il fallait pas poser sur la langue car c’était presque d’quoi décaper un fiacre… putain… violent. Heureusement qu’j’avais pas un aphte ou une connerie comme ça, sinon, j’aurai gueulé, violent quoi ! Mais bon, j’finissais le truc avec le rouge aux joues parc’que c’tait costaud et j’suivais la nana qui était r’descendue pour m’faire voir qui était l’dahlia noir… y voulait juste savoir c’qu’elle valait. Du coup y m’avait dit, le vieux, d’lui poser certaines questions, et en échange, j’donn’rai les réponses au vieux qui saurait si elle était douée ou juste une p’tite joueuse comme y en avait masse ! Je m’demandais c’qu’elle pourrait ben avoir à m’dire, justement… j’attendis d’vant la porte et on m’laissa entrer. Pis j’fermais la porte derrière moi, après avoir pris une bonne bouffée d’air pour m’sentir plein d’frocve et j’avançais vers elle, alors qu’elle m’demandait smon nom… j’vais pas l’habitude qu’on m’donne du monsieur, moi…
« B’jour m’dame ! »
Ben ouais, si elle disait juste monsieur j’allais pas donner mon nom, enfin, pas mon vrai… du coup, j’lui donnais un faux nom, juste au cas où ! Mais bon, j’tais doué pour mentir, alors quand j’donnais un faux nom, ça me v’nait tout seul, comme si c’était normal et qu’c’était mon vrai prénom.
« Moi j’m’appelle Marvin, m’dame… Z’êtes le Dahlia Noir ? »
Les parfums dans l’air m’rappelèrent que même si j’avais frotté dur, j’continuais d’sentir l’cheval…
Du coup, elle m’donna même un verre à boire, une liqueur de cerise, qu’elle disait… rien d’bien exceptionnel, mais cher, à c’qui paraissait… j’mettais un peu sur la langue… putain ça arrachait. D’la bonne vieille gnole de pécore ! Du genre qu’il fallait pas poser sur la langue car c’était presque d’quoi décaper un fiacre… putain… violent. Heureusement qu’j’avais pas un aphte ou une connerie comme ça, sinon, j’aurai gueulé, violent quoi ! Mais bon, j’finissais le truc avec le rouge aux joues parc’que c’tait costaud et j’suivais la nana qui était r’descendue pour m’faire voir qui était l’dahlia noir… y voulait juste savoir c’qu’elle valait. Du coup y m’avait dit, le vieux, d’lui poser certaines questions, et en échange, j’donn’rai les réponses au vieux qui saurait si elle était douée ou juste une p’tite joueuse comme y en avait masse ! Je m’demandais c’qu’elle pourrait ben avoir à m’dire, justement… j’attendis d’vant la porte et on m’laissa entrer. Pis j’fermais la porte derrière moi, après avoir pris une bonne bouffée d’air pour m’sentir plein d’frocve et j’avançais vers elle, alors qu’elle m’demandait smon nom… j’vais pas l’habitude qu’on m’donne du monsieur, moi…
« B’jour m’dame ! »
Ben ouais, si elle disait juste monsieur j’allais pas donner mon nom, enfin, pas mon vrai… du coup, j’lui donnais un faux nom, juste au cas où ! Mais bon, j’tais doué pour mentir, alors quand j’donnais un faux nom, ça me v’nait tout seul, comme si c’était normal et qu’c’était mon vrai prénom.
« Moi j’m’appelle Marvin, m’dame… Z’êtes le Dahlia Noir ? »
Les parfums dans l’air m’rappelèrent que même si j’avais frotté dur, j’continuais d’sentir l’cheval…
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