Les Chroniques d'Ambrosia - RPG 18+
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Informations

Les chroniques d’Ambrosia est un univers rpg Steampunk/Victorien, interdit aux moins de 18 ans, aux avatars réels en 400*250 px et qui ne vous demandera aucunminimum de ligne, ni d’activité. Notre forum a été ouvert le 22/01/2017 et fête ses 6 ans. Il est une création originale de Carmina et Valcret. Les Chroniques d’Ambrosiaest un forum rpg d’intrigues politiques et religieuses dans un univers semi-fantastique.

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Invité
Invité
Anonymous
Rodrick Harp
ft. Torrance Coombs
Surnom : trop pour être listés ici
Âge : 25 ans présumés
Métier : Voleur
Nationalité et origines : Ambrosienne
Situation conjugale : Célibataire ascendant libertin
Culte : Innommable est dans son cœur, le reste, il le laisse a Pohn
Orientation sexuelle : Hétéro pratiquant
Groupe : Peuple
Carnation : caucasien
Taille : 1m79
Corpulence : Svelte en muscles secs
Cheveux : courts et bruns
Yeux : bleus
Signe(s) distinctif(s) : Pas mal de cicatrices sur le corps et un tatouage dans le dos représentant un loup. Il faut un plus qu'un œil qu'avisé pour se rendre compte qu'au niveau du cœur de l'animal se trouve le poinçon de la Cabale.
Caractère :

Intrépide
: Rodick n’a pas froid aux yeux pour ne pas dire qu’il semble apprécier de valser avec la mort. Passer par les toits, s'introduire par les fenêtres et appeler lui même la garde pour se prétendre victime sans trembler nécessite plus que des compétences physique. Contrairement aux idées reçues, il n’a rien d’un suicidaire, c’est juste qu’il aime jouer avec le feu (et pas que). Ce besoin de prendre des risques se retrouve dans son amour des jeux. En effet, il a presque autant de mal à dire non a un pari qu’à une jolie femme, ce qui le met dans des situations, parfois, intenables. Cela lui a déjà joué des mauvais tours et, comme pour les alcooliques, malgré les belles promesses faites après des déconvenues de tailles, il n’a jamais tenu plus d’une semaine avant de repartir dans ses travers.

Coureur de jupons : Le sexe faible est sa faiblesse. Un joli petit minois, un œil coquin ou un déhanché plein de promesses et Rodrick aura du mal à ne pas tenter sa chance, plus ou moins lourdement selon son rôle et le nombre de bières ingurgitées. Il n’est pas du genre à faire de grandes promesses et si, par hasard, pour arriver à ses fins, il laissait entendre un tendre et engageant dénouement, ne vous laissez pas avoir mesdames, car, comme les Grands et Dignitaires répugnent à mettre deux fois de suite la même robe, il fait de même avec les jouvencelles.

Endoctriné : Rodrick aurait certainement été un jeune homme insouciant et difficile à canaliser s’il n’avait, dès l'enfance, été choisi et formé pour servir l’Innommable. Il a été des plus facile à imprégner une jeune âme malléable et affamée au point d’en faire un outil fiable et incapable de remettre en cause les préceptes enseignés. Rodrick est un serviteur fidèle et dévoué. Il est convaincu d’œuvrer pour la juste cause et il ira jusqu’au bout, s’il le faut, pour ses convictions.

Caméléon
: Rodrick sait s'adapter et donner le change, estudiant, boutiquier, prêtre, misérables, étranger ou dignitaire, il a quelques rudiments qui lui permettent de se faufiler aisément dans une foule. Les références que son éducation n'a pas su lui apporter, il les a complétées avec de l'observation et une bonne dose d'improvisation.

Habile : Depuis son plus jeune âge, on lui a appris à voler et mentir pour se nourrir. C’est devenu une seconde nature pour lui, pour ne pas dire un réflexe. Au-delà de l’adrénaline qui va avec, cela représente une source de revenu bien plus facile et rapide que le dur labeur d’un ouvrier. L’argent facile étant aussi tentant que la croupe d’une belle jouvencelle (et quand on voit combien ça coute une croupe de belle jouvencelle encore fraiche si on a pas envie de lui faire la causette…). L’art du mensonge, de la duperie et du vol n’ont pas de secret pour lui.  

Loyal : C’est assez paradoxal au regard de la liste de ses « nombreuses qualités » mais pourtant, il y a chez lui une forme de loyauté assez rare pour un Escroc. Déjà, il l’est aveuglement pour son culte dont les intérêts priment sur tout. Ensuite, il l’est à son code de l’honneur personnel qui est loin de correspondre à celui des bonnes mœurs. De son point de vue, Rodrick n’est peut-être pas un saint, mais il est loin d’être le monstre qu’il pourrait être aux yeux d’un juge. Il a juste sa propre conception du bien et du mal. Il n’ira jamais voler un pauvre, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider des miséreux en détresse, surtout s’il s’agit d’enfant ou de demoiselles avenantes. Il s’estime généreux du fait qu’il est loin d’être avare quand il s’agit de payer sa tournée lorsque la fortune lui a souri. A côté de cela, il vole les aisés et ne ment sans aucun remord. Il n’est pas marié et préfère aller voir les maquerelles plutôt qu’entretenir une relation avec une honnête femme. Tout cela ne lui pose aucun problème pour dormir du sommeil du juste. Peut être que s’il on lui demandait de tuer serait plus compliqué à gérer, mais il n’y a rien que l’ivresse et les plaisirs de la vie ne puissent faire oublier non ?

Avenant : Avec sa trogne d’ange et son visage souriant, Rodrick peut facilement se faire passer pour un enfant de cœur et mettre les gens en confiance. Sa nature joviale est son meilleur bouclier et il arrive aisément à se sortir de mauvais pas en prétextant la maladresse ou l’incompréhension. Il aurait été borgne avec des chicots en moins et une tendance moins souriante, il y a des chances qu’il soit déjà dans un pénitencier.

Rancunier : Rodrick à bonne mémoire, et pour lui, si les bons comptes font les bons amis, les mauvais font les meilleurs ennemis. Il n’est pas homme à oublier une querelle ou un différend. Et s’il vous semble affable et d’humeur à pardonner alors que vous lui avez fait du tort, attendez-vous au pire. Il saura être patient et sournois. De la même façon qu’il n’est pas du genre à se lancer dans un combat de front, il choisira le pire moment pour se venger. Il est amusant de préciser que Rodrick estime les Grands et les Dignitaires responsables des difficultés qu’il a vécues et de la misère qui persiste loin de leurs regards hypocrites.

Histoire :


Comment je suis devenu un moineau : 0-8 ans

Des prénoms j’en ai eu, des centaines quand j’y pense bien. J’imagine que le tout premier devait être malvenu, puisqu’on m’a retrouvé dans un caniveau, du moins, c’est vaguement ce que l’on m’a raconté. Le second aurait pu être poissard, puisque les gens qui m’ont trouvé ont cru bien-faire en me confiant aux mains de soi-disant honnêtes gens aux grands cœurs et en mal d’enfants. Dommage pour moi que cela n’était qu’une couverture pour camoufler des activités des moins recommandables.

Ainsi dont, je ne savais que baver et a peine gazouiller que j’étais déjà, bien malgré moi, à jouer les apprentis escrocs, comme d’autres bambins, passant de bras en bras d’illustres inconnues se faisant passer pour des mères esseulées mendiant à la fin des offices.

Par la suite j’ai grandi et les choses furent telles qu’elles devaient être quand on est un petit caillou de plus dans le grand panier du marché de misères. Pour ne pas vous endormir tout de suite, car du haut de mes 21 ans, je passerais les détails sordides de mon apprentissage de moineau. Pour la plupart, nous n’avions pas d’autre appellations que celle-ci en guise de prénom et nous compensions nos ventre vide par une bouche pleine de mensonges et des petites mains promptes à dérober les poches des badauds.

On nous apprenait sans compassion les ficèles du métier, mensonges, diversions éhontées, courses folles, larmes factices et surtout, les mains rapides. Il n’y avait rien à manger d’autre qu’une soupe de gnons pour ceux qui rentraient les escarcelles vides, que cela ne soit par maladresse ou parce que d’autres moineaux, plus costauds, les avaient dépouillés. Ceux qui n’étaient pas à la hauteur ou devenaient trop grand disparaissaient dans la nuit. Personne ne savait ce qu’ils devenaient et seuls les coups de savate répondaient à nos questions. Je ne dis pas que je n’ai jamais pleuré et que pas une nuit je ne me suis coucher sans penser qu’au matin mon corps serait à nourrir les rats, mais j’ai survécu, j’ai grandi, je me suis endurci. J’avais beau être petit et plus porter à encaisser les coups qu’à les donner, j’étais habile et débrouillards. Moi que l’on appelait gamin, moustique, moucheron et « hey toi là », comme tous les autres, je suis devenu un véritable moineau.


Comment je suis devenu Rodrick : 9 ans



Avec du recul, je m’aperçois qu’il faut une certaine force de caractère pour tenir ce rythme infernal et s’accrocher à cette existence coute que coute, même si elle ne nous apporte qu’un peu plus de souffrance chaque jour. Et vous savez comment on fait pour ingurgiter, jour après jour, des louches de misère sans rechigner ? Juste avec de l’espoir et beaucoup de mensonges.

A nous écouter nous avions tous des parents fortunés et aimants a notre recherche et une relique, volée ou trouvée, bien évidemment, qui attesterait de notre noble naissance et prouverait notre identité fantasmé le jour venu. A croire que la perte de bébés dans les bas-fonds était un sport national chez les Hauts et les Dignitaire d’Ambrosia. Hélas, les belles histoires ne nourrissent pas plus qu’elles aident a survivre aux coups. Si les vessies étaient des lanternes, les fausses communes de la cité étaient pleines de sang bleu. Dans les faits, aucun d’entre nous n’avait de tache de naissance, de langes brodés ou de bijoux réellement acquis de naissance. C’était juste des petits morceaux de rêve auxquels nous accrocher.

Pourtant dans le lot, il y avait un moineau diffèrent des autres. Un petit brun aux yeux bleus, comme moi. Il n’était pas dégourdi, il ne savait pas voler, il n’était pas assez malin pour ne pas se faire dérober sa pitance et passait ses nuits à pleurer au lieu d’essayer de dormir. Mais il était bien le seul à ne pas invoquer sa noble ascendance fictive. Et je dois avouer que cela m’intrigua en même temps que j’avais pitié de celui qui avait tout d’un moineau bientôt mort. Il fallut quelque partage de nourriture pour nouer un semblant d’amitié avec lui, si tant est que nous puissions avoir ce luxe tant la concurrence était rude entre moineaux. C’est ainsi que je découvrir son petit secret en or. Il avait un prénom, un vrai à lui, Rodrick. Comment il le savait, grâce à une médaille qui semblait en bon ou il était gravé ce prénom que je ne savais pas lire.  Il se souvenait vaguement d’une vie plus douce à laquelle il avait été arraché avant d’être jeté ici. Et il préférait endurer la mort plutôt que perdre ce petit bout de passé qui lui aurait valu de bons repas et un lit chaud. Il était loin d’être aussi sot qu’on ne le pensait puisqu’il avait réussi à cacher l’objet aux yeux des autres.

Je ne sais pas pourquoi, mais je me surpris à avoir envie de l’aider. Y cherchais-je quelques avantages si un jour il s’avérait qu’il était bien un fils de Dignitaire ? Ou était ce juste de la pitié pour le seul d’entre nous qui avait quelque chose à pleurer et une idée de ce qu’était vraiment une vie dans le luxe d’une famille ? Je n’en sais toujours rien. Il mourut de la fièvre et de la faim avant la fin de son 2e hiver parmi nous. Mon aide n’y avait rien changé et je crois pouvoir affirmer avoir été réellement peiné de sa mort. Je puis jurer devant tout ce qui m’est cher que c’est sans malice que je lui dérobais sa précieuse médaille avant qu’on ne traine son petit corps je ne sais où. C’était ma façon à moi de garder un fragment de lui avec moi. D’ailleurs, encore aujourd’hui, je l’ai autour du cou et je n’ai jamais cédé à la tentation de la vendre ou de la parier, quelques soit mes soucis d’argent. C’est aussi sans arrières pensées que j’ai pris son prénom. De toute façon, là où il est, il ne lui est plus trop utile.


Comment je suis devenu Harp: 9 - 10 ans


J’avais beau être rapide et habile, je n’en restais pas moins petit et plus doué pour encaisser les coups des autres moineaux que de les donner. N’allez pas imaginer quelconque fraternité entre nous alors que les places à tables étaient comptées. Nos maitres étaient malins et appliquaient sans réserve le « diviser pour mieux régner » en imposant une forme de compétition entre nous. Et cela marchait on ne peut mieux. Il y en avait, parmi les moineaux, qui était ma bête noire. J’étais sa victime préférée et il me fallait, chaque jour, ruser un peu plus pour avoir de quoi remplir les caisses de nos « tuteurs » sans me faire dépouiller par lui en arrivant. Il n’avait pas grand-chose dans le crâne, il n’était guère rapide quand il s’agissait de faire subtilement les poches, mais il cognait fort et savait nous attendre le soir.
Un matin, où il manquait mon voisin de couchette, je pris une résolution affreuse mais salutaire. Au lieu de continuer à me démener pour lui échapper, j’allais user de mes ressources pour endiguer le mal à la racine. Je n’ai pas l’âme froide d’un serpent, et j’avoue que cette résolution, venue après une nuit le ventre creux, illustre parfaitement le manque de mesure que l’on me reprochait tant. Mais un animal acculé n’a plus le luxe de faire dans la demi-mesure et il n’était pas envisageable que je meurs de faim si jeune.

Avec habilité je dérobais l’un des précieux bijoux de nos impitoyables maitres pour le cacher, des plus sournoisement, avec un sac et des affaires appartement au moineau me torturant. La journée passa et, de ci de là, je laissais, aussi peu innocemment que fortuitement, passer quelques informations comme quoi je l’aurais entendu dire qu’il avait trouvé le moyen de nous quitter pour s’établir dans une autre ville. Cela suffit pour qu’au soir tous étaient convaincus de son départ. A notre retour, tout se passait comme à l’accoutumé, et je me laissais dérober mon butin sans trop de zèle. Puis, « nos tuteurs » nous convoquèrent pour évoquer « le crime grave » qu’ils avaient subi. Comme personne ne se dénonça, ils nous interrogèrent tour à tour. La suite fut sanglante. Aiguillés par la rumeur, ils finirent par trouver le sac avec les affaires de la brute et leurs précieux bijoux. Je les savais mauvais, mais je dois dire qu’ils m’ont bien largement surpris. Ils ont fait un exemple, sur lui, et sur deux autres qui lui étaient proches. Nous avons dû regarder. Cela était affreux. Ai-je eu des remords ? De la culpabilité ? Franchement ? Non. C’était des brutes et c’était eux ou moi. Ca s’arrêtait là. Par contre je dois avouer avoir eu du mal à regarder sans avoir la nausée.

Dans la fouille méticuleuse que nous avions subie, la médaille de Rodrick fu découverte. Et c’est avec aplomb que j’affirmais qu’elle était à moi depuis toujours quand on me demanda ou je l’avais volée. Je ne suis pas un bon menteur, j’en suis un excellent. Au point que j’ai bien vu que je les faisais douter, même s’ils ont gardé la médaille, ils la pensaient vraiment à moi.

Ce ne fut que trois jours plus tard que nos tuteurs me convoquèrent pour « discuter ». A froid, ils avaient pris le temps de réfléchir. Ils nous connaissaient bien depuis le temps. Ils avaient compris que celui qu’ils avaient condamné n’auraient pas été assez capable pour leur subtiliser quoique ce soit. De fils en aiguille ils avaient fini par comprendre, à quelques détails près, ce qui s’était passé. Et ça ne leur plaisaient pas beaucoup. Je crois qu’ils ont sérieusement envisagé de me tuer. Une chance pour moi, je trouvais les bons mots pour résumer la situation et m’éviter une mort aussi spectaculaire que peu agréable. Ils avaient déjà puni devant tous un marmot, ne serait-ce donc pas nuisibles pour eux de reconnaitre qu’ils s’étaient trompés ? Leur pouvoir ne tenait il pas du fait qu’on les pensait infaillibles dans l’exercice de leur autorité ? Que penserait les autres d’apprendre qu’il s’était fait duper par moi ? Et pensait-il vraiment que les moineaux de toute la cité ne parlaient pas entre eux ? Cela risquait donc de s’ébruiter…

J’essayais d’être sûr de moi, mais dans les faits, c’était l’excitation de faire un pari, avec comme mise ma vie, rien que ça, qui me donnait l’assurance d’un bluffeur chevronné. Il est fort possible que mon destin ait surtout été scellé par ma valeur marchande, mais mon orgueil préfère l'idée que c'est mes arguments qui ont fait toute la différence. Mon sort fut scellé dans la nuit qui suivit. Comme tant d’autres, on profita du sommeil de tous pour m’emmener, non pas vers une fausse commune, mais une échoppe discrète estampillée « Guilbert Harp et fils ébéniste tailleur de bois. Conception, fabrication et rénovation. » Ca vendait du rêve même si je ne comprenais pas ce que je faisais là. On me laissa poireauter dans un coin. Malgré la peur, ma curiosité m’obligea à ne pas tenter de fuir pendant que l’un de mes « tuteurs » parlait avec un homme qui me semblait déjà vieux à cette époque.

Je n’entendis aucun mot de ce bref échange, et ce n’est que plus tard que j’appris que le maitre artisan de ces lieux, le fameux Guilbert Harp, m’avait acquis pour le prix d’une mauvaise bière, à croire que j’étais prédestiné à ce liquide. Il avait, par contre, payé bien plus cher la petite médaille de Rodrick. Même maintenant il ne sait toujours pas qu’elle n’était pas autour de mon cou depuis la naissance.

Officiellement, il n’avait pas d’enfant et cherchait un apprenti pour prendre sa succession. Dans les faits ses intentions étaient beaucoup plus intéressées, mais son histoire sonnait comme un écho à cette bonne fortune que j’avais tant rêvée que je ne voulus pas chercher plus loin. Il me rendit « ma » précieuse médaille, me donna un toit, son nom et une éducation, pas forcément des plus en phases avec le métier que j’étais censé reprendre. Grace a lui, je n’étais plus simplement Rodrick le moineau, j’étais Rodrick Harp et cela me plaisait bien.


Comment je suis devenu un initié : 10-21 ans


La vie avec le vieux Guilbert était loin d’être désagréable. Je dois avouer qu’il était plus malin qu’il n’en avait l’air et je mis peu de temps à comprendre que ce n’était pas l’honnête commerce de bois taillés qui payait les nombreux précepteurs venant m’instruire. J’avais avec moi, non pas un simple voleur, mais un escroc en bonne et due forme. Le genre de type à savoir embobiner les gens au point qu’ils lui donnaient leur bourse sans qu’il n’ait à leur prendre.

Et vous savez quoi ? Il m’avait pris sous son aile. J’allais devenir comme lui, du moins si je m’accrochais. Car mon habilité et mon enthousiasme compensaient a peine mon manque flagrant d’éducation.

Si au départ j’étais peu enclin a rester assis toute la journée a apprendre toutes ces choses qui me semblaient si inutiles tel qu’écrire, s'exprimer correctement… la carotte de récupérer « ma » précieuse médaille m’a beaucoup motivé. Et puis, j’ai fini par un prendre gout. Toutes ces occupations dont je ne connaissais que très vaguement l’existence s’offraient à moi et me donnait encore plus envie d'aller observer ceux a qui j'étais censé ressembler. Je continuais mes larcins, mais avec des scenarios plus élaborés et sur la tutelle attentive de Guilbert. Autant dire que je me suis épanoui.

Le quotidien était bien rodé. Entre les études, les vols, les devoir pour « entretenir » la vitrine de légalité et les différentes vacations que je dû faire pour parfaire mes connaissances, le temps fila à une vitesse folle après la lenteur douloureuse de ma petite enfance. J’appris qui il fallait payer, qui il fallait flatter, avec qui rire et qui me méfier plus que les autres. Une vie palpitante. J’avais un tel engouement pour apprendre que je m’étonnais moi-même de mes progrès.

Et puis, un jour, Guilbert m’a rendu le précieux bijou tout en me parlant d’avenir, de théologie et de beaucoup d’autre chose qui m’échappaient encore à l’époque.

Mon tuteur et presque père adoptif est un homme instruit et clair voyant, plus que je ne le serais jamais malgré tous mes efforts. Et c’est avec une patience inouïe qui m’a dévoilé la pire hypocrisie de ce monde : le panthéon d’idolâtres creuses et impies qui ne faisaient rien d’autre que de rire de la misère de nous autres. Ils entretenaient une stagnation complaisante des choses dans un monde appelant au changement. Mais il y en avait une qui était différente des autres, une dont les idées étaient telles que les puissants de ce monde en eurent peur au point d’essayer de la museler. Ainsi je découvrais et accueillais dans mon cœur, sans le savoir à l’époque, celui qui allait être mon guide : l’Innommable.

Guilbert fut un bon initiateur et je dois avouer que le dévouement l’emporta sur toutes appréhensions même à mon premier office. Certaines choses peuvent paraitre horribles pour les égarés qui n’ont pas compris ce qu’était et apportait l’Innommable, mais quand la cause est juste peu importe le prix.

C’est la raison pour laquelle, au fils des années et des discutions avec Guilbert, je ne savais plus me contenter de n’être qu’un habile escroc, j’avais besoin de plus. C’est ainsi que je devins serviteur dévoué pour la cause. Je ne me contentais pas de ramener des biens dérobés de mes immersion au pays des aisées, mais aussi des informations que l’on me demandait sans jamais poser de question.

Je me suis faire le poinçon sans hésiter quand on m’en a parlé. Il a été recouvert d’un tatouage de loup, un choix pas si anodin puisque les loups ont la réputation de savoir adopter d’autres petits que les leurs. Une sorte de remerciement tacite a celui qui m’a arraché de ma vie de moineaux pour m’offrir tellement plus.

Depuis je suis Rodrick et tous les prénoms que je peux m’affubler selon les besoins. Je suis un croyant de Pohn et tantôt honnête commerçant, tantôt Dignitaire discret, tantôt habile voleur. Je paye la reine comme il se doit, le culte comme il le faut et je porte tant de masque qu’il est difficile de connaitre le secret de ma foi et de mon cœur. Mais c’est le lot de tous les escrocs il me semble.





   
Divers :  Rodrick est certain d'avoir une preuve de noble naissance, avec sa médaille qu'il porte depuis qu'il l'a récupéré.

Il fait attention de passer pour un très pieux en allant a tout les offices de Pohn et en oubliant jamais d'etre genereux avec l'ordre quand la bonne fortune le lui permet. .

Date de naissance : 08/04/xx (j'ai beaucoup plus de 16 ans vous pouvez m'appeler papy :p)
Double compte : ...
Où nous as-tu trouvé? : Sur Top Site.
Commentaire : Cela fait un certain temps maintenant que je zieutais sans oser franchir la porte mais j'avais vraiment envie de venir tester l'aventure avec vous. Il m'aura quand même fallut un peu de temps pour oser me lancer. Bravo encore pour le design du forum qui est vraiment très plaisant, pour l'univers riches qui change de ce que l'on trouve sur les autres forums et pour l’accueil très sympathique du serial questionneur que je suis.


Dernière édition par Rodrick Harp le Lun 9 Avr 2018 - 22:20, édité 8 fois
Lilith de Choiseul
Impératrice de vapeur
Lilith de Choiseul
Nationalité : Ambrosienne
Messages : 4234
Date d'inscription : 14/01/2017
Bienvenue Rodrick \o
Invité
Invité
Anonymous
Un enfant de la cabale ! Un futur petit roti de bucher ! 8D
Bienvenu parmi nous héhéhé !
Invité
Invité
Anonymous
Merci a vous deux!!!  Peuple - Rodrick Harp - Escroc 1729529930

Et on verra qui sera le petit roti de qui quand l'Innommable aura triomphé de vos petites idoles Peuple - Rodrick Harp - Escroc 429065087
Invité
Invité
Anonymous
Bienvenue parmi nous Rodrick Smile
Invité
Invité
Anonymous
Merci a toi Smile
Invité
Invité
Anonymous
Bienvenue dans la ville de tous les péchés, Rodrick !
Invité
Invité
Anonymous
Merci à toi, au plaisir de t'offrir un verre au détour d'un rp même si je pense ne pas être assez féminin pour vérifier si c'est bien la ville de tous les péchés avec toi Wink
Everard Zullheimer
Premier serviteur d'Ameth en Ambrosia
Everard Zullheimer
Nationalité : Amethien
Messages : 1566
Date d'inscription : 14/04/2016
Hello ! Je vais me charger de ta fiche, du coup !
On sent en effet beaucoup l’influence des salauds gentilhommes ! ^^

En premier lieu, j’ai un problème avec ton age et ton avatar. Je ne dis pas que ton avatar n’a pas cet age, ou autre, je dis juste que ton avatar ne fait clairement pas 21 ans… peut être devrais-tu vieillir le personnage de quelques années ?

Je ne comprends pas une chose : ses tuteurs tuent un mec parce qu’ils pensent qu’il les a volé, mais quand ils découvrent que rodrick est coupable, ils le laissent vivre parce qu’ils parlent bien ? Je ne comprends pas la logique du truc… là c’est pas une question de savoir mentir, mais de crédibilité de la part des tuteurs… si le vrai coupable s’en sort, c’est comme s’ils se montraient ineptes, et en plus de ça, rien ne prouve qu’il ne recommencerait pas… ce passage manque de logique, il faudrait le retravailler

D’où revient la médaille ? Ses tuteurs la lui avaient prises et je ne comprends pas pourquoi il la récupère… ils l’auraient faite fondre pour de l’or…

Je ne dis pas qu’il n’est pas possible que le vieux ait un gosse qui sorte de nulle part, mais c’est un peu louche, non ? D’autant que pour un apprenti ébéniste, tous ces précepteurs, ça a du mettre la puce à l’oreille de pas mal de monde, tu ne crois pas ? Je ne suis pas convaincu que ce soit très cohérent et crédible ^^’

L’école obligatoire l’est devenue il y a moins de dix ans, par contre… donc il n’a pas échappé à l’école obligatoire, car il n’y en avait pas, alors…

Après, il y a une chose qui va s’avérer sans doute compliquée pour jouer les dignitaires quand on ne l’est pas, c’est que tous les cercles de dignitaires (les mais de machin, les amis de truc), finissent par se connaître entre eux… donc si quelqu’un se faire avoir, il y a des chances pour que rodrick soit déjà grillé ou peut s’en faut, auprès de la noblesse ambrosienne, non ? Don escroc, je ne dis pas, mais sois prudent^^

De plus, une médaille comme preuve d’ascendance… c’est léger… et pire, ça fait un signe distinctif pour le repérer…

Enfin, il y a un point que je ne comprends pas du tout, et j’aimerai comprendre. C’est ce passage :
« Il est amusant de préciser que Rodrick estime les Grands et les Dignitaires responsables des difficultés qu’il a vécues et de la misère qui persiste loin de leurs regards hypocrites »
Invité
Invité
Anonymous
Oula oulalala. Y’a pas mal de boulot.

Déjà un gros merci d’avoir lu ma fiche jusqu’au bout et d’avoir pris la peine et le temps de souligner ce qui clochait ou suscitait des questions pour que je puisse améliorer Rodrick (et qu’il colle surtout). Comme je suis un maniaque des points par points, allons y.

1 l’âge : avouons-le, je n’ai pas le compas dans l’œil pour les âges. Est-ce que 25 ans ca irait ? Ou je vieillis plus ?

2 la survie de Rodrick : je visualisais plus le fait qu’ils ne voulaient pas perdre la face et surtout gagner de l’argent sur son dos en le faisant passer pour un meilleur bâtard qu’il n’en est réellement et en le revendant. N’oublions pas que le récit est au « je » et que Rodrick n’avait que presque 10 ans quand les faits se sont produits (donc une perception peut être pas des plus logiques et claires des évènements). Mais si tu veux je peux refaire autrement mon récit.

3 la médaille : (je fais dans le désordre désolé) c’est un objet qui a peut-être un sens, peut-être pas. (Non je ne suis pas Normand). L’autre gamin avait peut être vraiment eu quelques gouttes de sang d’un Dignitaire qui aurait pu laisser cette babiole en cadeau souvenir à une donzelle à la suite d’une aventure, comme il a pu la trouver n’importe où en s’inventant une histoire plus crédible que les autres aux yeux de mon personnage… (il y a plein d’histoire possible sur ce bijoux) Le fait est que Rodrick n’a pas revendiqué quelconque lien de naissance parce effectivement, c’est léger et surtout, il risque plus de se faire arrêter pour vol qu’autre chose. Maintenant c’est son grigri a lui. C’est un peu sa carte Joker dont il ne connait pas la valeur mais qui l’aide a prendre des risques et a voir le bon coté des choses.

4 le retour de la médaille : Je suis parti dans l’idée qu’ils avaient eu le doute qu’elle puisse vraiment avoir plus de valeur que son poids en or. Pour moi elle avait été vendue avec la tête de Rodrick a Guilbert, lui présentant le gamin pas comme "juste un petit voleur a potentiel" comme on en trouve dans tous les coins de rue, mais plus comme un enfant qui avait certainement du sang bleu qui lui permettrait d’apprendre plus facilement et de se fondre dans le monde des Dignitaires. Une garantie hasardeuse mais qui a dû leur rapporter plus que la médaille elle-même. Quant à Guilbert, il lui a rendu parce que pour endoctriner une personne, il faut sa sympathie et le mettre dans un état d’esprit réceptif. L’a-t-il fait expertiser en passant et découvert qu’elle avait une signification ou pas ? ca reste ouvert (je n’aime pas me cloisonner)

=> Si cela parait plus simple, je vire toute allusion a ce bijou.

5 Guilbert : je pensais à une adoption au final après une période d’apprentissage. Après je ne sais pas si ça se faisait simplement ou si ca ne serait pas plus simple d’en rester a un apprenti. J’aurais bien besoin de tes lumières sur comment faire coïncider ce point avec l’univers pour justifier que mon personnage puisse rester avec cet artisan.

6 L’école : je note et j’enlève de ce pas ce point
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